SUST-FOREST : un projet sur le développement durable de la forêt passe à la 2de phase de l’Appel à Projets Européen SUDOE

Presque cinq mois après la clôture du second appel à projets le comité de programmation s’est réuni à Santander (Espagne) le 20 septembre dernier.
Ce comité a analysé l’ensemble des 223 candidatures reçues et s’est prononcé sur chacune d’elles, d’abord, au regard de leur éligibilité et, ensuite, pour les candidatures éligibles, si elles sont autorisées à poursuivre le processus de sélection.
Une fois la première phase finie, au cours de laquelle les candidatures ont été examinées sur la base des critères de sélection, uniquement 28 candidatures ont été autorisées à passer à la seconde phase. Parmi celles-ci, 2 projets comptent RESCOLL comme partenaire.
Le projet CarbonInspired (axe 1) qui a pour objectif la mise en place d’un réseau de coopération et transfert pour l’application des matériaux de haute valeur ajoutée basés en particules de carbone dans les secteurs de l’automobile et la construction.
Sust-Forest (axe 2) est un projet qui vise la multifonctionnalité, la conservation et l'emploi rural dans le territoire du sud de l’Europe par l’ extraction de la résine de pin.
Dans ces 2 projets, RESCOLL s’est adossé les compétences de l’Institut Polytechnique de Bordeaux (IPB).

Pour voir la liste des projets SUDOE : 26D2971E-5F58-2832-F49A-913380254E1E

Journée technique sur l’exposition professionnelle au formaldéhyde dans les industries du bois

formaldehydeJournée technique sur l’exposition professionnelle au formaldéhyde dans les industries du bois

Camille| 10 Avril 2014

Jeudi 27 Mars, RESCOLL a participé à la journée technique sur l’exposition professionnelle au formaldéhyde (ou formol) dans les industries du bois, organisée dans le cadre d’une convention nationale par la DGT, la CNAMTS, l’INRS, l’UIPP, l’UNIFA, l’UFC et la FIBC avec le soutient du CODIFAB.

L’aldéhyde formique ou formaldéhyde, encore plus communément appelé « formol », intervient dans la composition de colles (urée-formol, phénol-formol, résorcine-formol, …) très largement utilisées pour la fabrication de panneaux à base de bois (particules, fibres, contreplaqué…), d’éléments de charpente, de menuiseries et de meubles.

La mise en œuvre de ces colles, dont la consommation annuelle en France est estimée à 500 000 tonnes, génère des émissions de formaldéhyde auxquelles sont exposés certains travailleurs de ces industries du bois.

Lors de cette journée, destinée à sensibiliser les différents acteurs de ces secteurs professionnels les effets sur la santé du formaldéhyde, les dispositions réglementaires, les moyens de prévention ont été exposés. RESCOLL y a présenté les travaux, les pistes de recherches, et les solutions existantes en termes de substitution du formaldéhyde.

Depuis plusieurs années, RESCOLL intervient sur le sujet, avait ainsi déjà participé à une action collective, à destination de l’UIPP et co-financée par la DRIRE Aquitaine, consistant à réaliser une double étude bibliographique visant à recenser les solutions permettant de limiter le dégagement de formaldéhyde dans la fabrication des panneaux. RESCOLL est également actuellement engagé dans différents projets visant à substituer les colles à base de formaldéhyde par des produits bio-sourcés (projets NEOLIGNOCOL et FILTEXCOL).

Pour plus d’informations n’hésitez pas à nous contacter par e-mail (camille.demaille@rescoll.fr) ou par téléphone (+33 (0)5 47 74 69 00).

Ecomatériaux : vers un mode de certification alternatif ?

ouateco-contribue-au-developpement-durable-P168536[1]Plusieurs élus se mobilisent pour mettre fin au parcours du combattant que doivent réaliser les entreprises du secteur des écomatériaux pour obtenir la certification de leurs produits innovants. L’idée de créer un mode de certification alternatif fait son chemin, avec l’appui de plusieurs régions dont l’Aquitaine. Une étude va être réalisée sur le sujet. Résultats dans trois à quatre mois.

Limiter le parcours du combattant auquel doivent faire face les entreprises du secteur des écomatériaux. C’est l’objectif que s’est donné un collectif d’élus emmené par Jean-Pierre Dufau, député PS des Landes. Actuellement, ce secteur des écomatériaux ou matériaux biosourcés représente un fort potentiel d'emplois et de développement économique. Le seul secteur de la ouate de cellulose utilisée pour l’isolation a vu sa production décupler en cinq ans, passant de 4.000 à 45.000 tonnes entre 2007 et 2012, avec l’ouverture de cinq usines depuis 2010. Mais les acteurs économiques impliqués sont « pénalisés par le système français existant de certification », expliquent les élus, dans une présentation de leur démarche à la presse le 27 février 2013.

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Nouvel ouvrage : « Guayule et autres plantes à caoutchouc »

GuayuleNaturel ou synthétique, le caoutchouc est une matière première stratégique pour l’industrie. Actuellement, environ 60 % de la production mondiale est dérivée du pétrole, les 40 % restants étant issus des plantations d’Hevea brasiliensis, situées pour l’essentiel en Asie. Pourtant, pendant longtemps, la seule source de caoutchouc dans le monde a été l’hévéa. En provoquant une pénurie de ce matériau, les deux guerres mondiales du xxe siècle ont poussé les pays impliqués dans ces conflits, les Etats-Unis notamment, à expérimenter des plantes à latex autres que l’hévéa.

Ce livre retrace un pan de l’histoire économique, scientifique et politique de ces plantes depuis la fin du xixe siècle jusqu’à nos jours, dévoilant la complexité des rapports entre plantes et pouvoir, entre intérêt public et privé. Cette passionnante saga met aussi en lumière l’action des différents lobbies : politiciens défendant la cause des agriculteurs – et à travers eux leur réélection ! – et industriels du pétrole protégeant leurs profits, parfois au mépris de l’intérêt de leur pays en guerre…

À l’heure où les plantations d’hévéa sont menacées par un champignon, Microcyclus ulei, qui pourrait les détruire, et alors qu’il est désormais admis que les ressources en pétrole sont limitées, l’intérêt se porte à nouveau sur les plantes à caoutchouc autres que l’hévéa. L’Union européenne finance ainsi un projet de recherche sur le guayule et le pissenlit russe en Méditerranée, dont les résultats prometteurs laissent désormais espérer la naissance d’une nouvelle industrie fondée sur ces plantes.

Pour plus d’infos : Guayule et autres plantes a coutchouc

La lignine : futur réservoir de matières premières pour la chimie ?

BoisNovozymesSelon le cabinet britannique Frost & Sullivan, la lignine pourrait devenir la principale source de composés aromatiques renouvelables de l’industrie chimique dans l’avenir. Les premières opportunités pourraient voir le jour dès 2015 avec la substitution directe du phénol dans la plupart de ses applications industrielles : les résines phénoliques, les agents tensioactifs, les résines époxy, les adhésifs ou les polyesters. Soit un marché évalué à plus de 130 milliards de dollars par le cabinet.

Pionnier dans le domaine, le projet NEOLIGNOCOL, porté par RESCOLL à la demande de l’UIPP (syndicat patronal français de l’industrie du panneau), vise la mise au point de liants pouvant substituer totalement ou partiellement les 5 MT de résines formophénoliques aujourd’hui utilisés annuellement pour la fabrication de panneaux. Continuer la lecture de « La lignine : futur réservoir de matières premières pour la chimie ? »

ATELIER INTERNATIONAL DE DIAGNOSTIC DE L’AUTRE INDUSTRIE DES RESINEUX : Vers la relance du gemmage dans le sud-ouest européen ?

Organisé dans le cadre du projet européen SUST-FOREST (www.sust-forest.eu), l’objectif final de cet atelier international est d’évaluer l’intérêt de l’extraction de la résine en tant qu’activité forestière rentable contribuant à l'emploi rural et la conservation des forêts de pins du sud-ouest européen.

Pour ce faire, il est important d’évaluer la demande industrielle pour cette matière première au bilan environnemental imbattable car régionale, naturelle et renouvelable.

Dans un contexte économique difficile, cette industrie, déjà présente régionalement en Aquitaine mais aussi en Espagne et Portugal, demande à pouvoir bénéficier de l’approvisionnement stable d’une matière première, de préférence locale. Cependant, il est indispensable de bien connaître ses besoins et ses projets afin de concilier l’offre et la demande et pouvoir proposer des mesures qui puissent bénéficier à l’ensemble du secteur.

Une large présence des industries de première transformation de la gemme et de la deuxième transformation de la colophane et térébenthine situées dans l’espace géographique du sud-ouest européen, des représentants des associations les plus représentatives de la plupart des produits finaux utilisant ces matières premières, ainsi que des institutionnels régionaux, nationaux et européens, devra permettre d’avancer dans la connaissance commune de l’ensemble de la chaîne de valeur et ainsi définir les bases nous permettant de développer ce secteur industriel.

Pour plus d’infos : sust-forest@rescoll.fr

Pour télécharger le programme : Programme Gemmage 30 Octobre 2012

Cradle to cradle : votre produit est votre matière première de demain

Une industrie sans déchets ? C’est le credo du cradle to cradle, fondé sur le recyclage, qui remet à plat la conception et la fabrication de vos produits. Concevoir un siège de bureau ou un T-shirt dénués de toute substance nocive et les recycler pour qu’ils puissent redevenir… un nouveau siège de bureau ou un nouveau T-shirt et ainsi de suite, à l’infini. En somme, inventer une industrie dans laquelle le déchet n’existe pas. Tel est le principe du cradle to cradle (ou C2C, littéralement « du berceau au berceau »). Ce concept développé dans les années 2000 a depuis été adopté par plusieurs secteurs industriels. Il a même donné naissance à une certification. Tour d’horizon pour appréhender au mieux cette démarche complexe. Continuer la lecture de « Cradle to cradle : votre produit est votre matière première de demain »

The PLACOTOP project : an innovative and sustainable composite material for stoppers

This project is the culmination of prior successful research at laboratory-scale. The project was considered satisfactory by the European Commission which has decided to co-finance the activity necessary for its complete development until its final commercialization and marketing phase.

Plastic stoppers are gaining ground in the annual market quota to the detriment of natural corks, due mainly to the price of the former being more competitive. Most manufacturers of plastic or synthetic stoppers are small and medium-sized enterprises located in Spain, France, Germany and Italy. Currently, the manufacture of plastic stoppers accounts for only 13% of the total market production – 20 thousand million stoppers annually – but with a projected increase in market share of up to 50% over the next ten years.

Plastic stoppers are inevitably increasing their presence on the wine market as well; nevertheless, some hybrid systems could help to maintain the presence and use of cork at the same time. Recently, certain partners involved in this proposal have developed a new composite material; the plastic part of the stopper is partially substituted by a material obtained from biomass. Thus, it provides a better use of natural resources. This new material provides a number of advantages, such as a lower price than cork and less density, less extracting force and better environmental performance than the plastic stoppers.

For more information : http://www.placotop.eu/

Rapport (très) critique de la Cour des Comptes sur les biocarburants

La filière des biocarburants, ou plutôt les filières car elles sont deux -le diester additionné au diesel et le bioéthanol ajouté à l’essence -, en prend pour son grade dans le rapport d’évaluation que la Cour des comptes vient de rendre public. Passé au crible de la haute juridiction, le plan de soutien aux biocarburants lancé sur la période 2005-2010 n’en a pas moins atteint son premier objectif. La France dispose aujourd’hui d’un « appareil agro-industriel de taille européenne qui permet de produire 1,91 million de m3 de biodiesel et 1,25 million de m3 de bioéthanol », notent les juges financiers. Les investissements pour y parvenir ont été massifs. Les 1,5 milliard d’euros consacrés à la construction des deux filières n’en restent pas moins très inférieurs aux 2,65 milliards d’euros de «dépense fiscale cumulée» opérée en leur faveur. Un pactole alimenté exclusivement par la « réduction significative » de la taxe intérieure sur la consommation (TIC) dont bénéficient pour six ans les détenteurs de licences de production. Pour la Cour des comptes, l’écart entre ce que les producteurs de biocarburants ont reçu et ce qu’ils ont investi est dû au caractère surdimensionné des installations bénéficiaires de ces agréments. « Il est de moins en moins nécessaire de faire perdurer » cette réduction de TIC, estiment les juges. Et de pointer la « rente de situation » et l’ « effet d’aubaine », chiffré à 500 millions d’euros, retiré par Sofiprotéol, principal producteur national de biodiesel. Depuis 2010, et la fin de la situation quasi monopolistique, l’argument ne tient plus autant. En revanche, ce dispositif reste très défavorable aux automobilistes. Les 2,65 milliards de baisse de TIC constatés entre 2005 et 2010 ont été «essentiellement supportés par les consommateurs», observe le rapport. Des consommateurs que le moindre rendement énergétique des biocarburants contraint, en outre, à passer plus souvent à la pompe. Pour le plus grand bonheur de l’Etat dont les recettes « ont mécaniquement augmenté de 1 milliard d’euros pour le bioéthanol et de 0,5 milliard pour le diesel ». Deux chiffres auxquels le rapport de la cour ajoute quelque 330 millions d’euros reçus au titre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes). Une taxe qui pèse lourd pour les distributeurs qui ne réalisent pas les objectifs nationaux d’incorporation de diester ou de bioéthanol dans les carburants. Là encore, les consommateurs en font les frais. Une situation qualifiée d’ « anormale » par les magistrats qui insistent sur le caractère irréaliste de ces objectifs et en préconisent le « réajustement ». Au total, le surcoût pour les consommateurs s’élève à près de 3 milliards d’euros, sans compter le prix plus élevé des biocarburants à la pompe. La facture pour l’Etat, elle, « n’aura pas dépassé 820 millions d’euros sur 2005-2010 ». Et le dispositif lui rapportera à l’avenir, estime la Cour des comptes en tirant d’autres leçons, plus positives, de ce Plan Biocarburant. Au plan agricole, l’objectif de mettre fin à la jachère et la filière diester a été « salutaire pour la betterave », en offrant un nouveau débouché à cette culture. L’impact sur les filières d’élevage à travers les coproduits, comme les tourteaux de colza, est jugé « important ». Le bilan énergétique de ce programme est considéré comme « positif », mais moins favorable que prévu, compte tenu de l’impossibilité d’augmenter rapidement les taux d’incorporation des biocarburants. Au plan environnemental, les décisions prises il y a sept ans, se discutent de plus en plus. « En l’absence de certitudes sur la question de la concurrence entre cultures destinées aux biocarburants et à l’alimentation humaine ou animale », les auteurs du rapport recommandent par précaution, « l’arrêt des subventions soutenant la production de biocarburants ».

Pour lire le rapport : Rapport_public_thematique_biocarburants

Where European business embraces the environment

In our consumer-driven world, the potentially harmful impact of products and services on the environment has too often been ignored. But that is changing, thanks to a new generation of consumers and businesses determined to marry society’s everyday needs with a cleaner and greener environment.
One solution is to introduce innovative products, services and processes that protect the environment – a process known as eco-innovation. The goal is to reduce environmental impacts and make better use of resources.

The Eco-innovation initiative is not about research: all ideas must be developed, practical and offer long-term viability to qualify for funding. Nor are projects simply about protecting the environment. What the initiative does is lend a helping hand to innovative and environmentally friendly products, services and processes – moving them along the road to fully fledged commercial prospects, ready for uptake by business and industry.
Exploitation and market replication are key concepts. The EU wants to maximize this initiative’s impact and to get the best possible return on investment for each euro invested in it. The best Eco-innovation projects are those that can be replicated and multiplied across the EU.
EU eco-innovation goals
> Market uptake and leverage
> SME focus
> Substantial environmental benefits
> European added value
Some €200 million are available for Eco-innovation projects from 2008-13, attracting participants from companies and other organizations. Priority is given to SMEs. Currently they make up 70% of project participants.
For all Eco-innovation participants, the goal is clear: boosting Europe’s economic growth whilst protecting the environment.
To have the list of projects : Boosting-Green-Business-Europe