L’innovation en chimie verte, levier de développement pour nos PME

Oui, la France doit être fière de l’innovation portée par ses chimistes et ses entreprises. A l’occasion de la cérémonie du Prix Pierre Potier, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg a remis le 12 septembre dernier trois trophées et deux médailles à des industries françaises pour leurs innovations chimiques en faveur du développement durable.

Défis écologiques et solutions chimiques: le Prix Pierre Potier met à l’honneur les chimistes qui œuvrent chaque jour pour trouver des produits et procédés toujours plus respectueux de l’environnement. Un moyen de défendre l’audace, la créativité et le savoir-faire de nos chimistes.

Mais oui, la chimie est D.D. !

Dans la vague de fond du développement durable, la chimie apparaît parfois comme un frein ou un obstacle à la préservation de notre planète. Cette vision courte semble ignorer que le monde de la chimie est aujourd’hui à l’avant-garde de la lutte contre la pollution de l’air, des sols et de l’eau.

Les défis sont immenses et nous concernent tous. Ils ne relèvent pas simplement d’un impératif éthique mais d’un véritable enjeu d’intérêt public. Car le développement économique doit répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre ceux des générations de demain. Face à des procédés industriels et des produits de plus en plus nombreux et complexes le chimiste agit pour trouver des solutions. La recherche est en marche pour innover, trouver de nouvelles sources d’énergie et réduire les impacts sur notre environnement. Le Prix Pierre Potier valorise ces initiatives.

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Recyclage: marquage obligatoire en 2015

Comment reconnaître un produit recyclable d’un autre? Mission impossible. Seul le Point vert, sur l’emballage d’un produit, indique que le metteur sur le marché verse une contribution à Eco-Emballages, contribution qui participe au financement de la filière à responsabilité élargie du producteur (REP) des emballages ménagers (1). Mais le consommateur n’est pas pour autant renseigné sur la recyclabilité du produit.

Pour obtenir cette information, il va falloir patienter encore un peu. La réflexion, lancée à l’occasion du Grenelle, ne sera concrétisée que dans plus de deux ans. «Le marquage ne sera obligatoire sur les produits et leurs emballages qu’à partir du 1er janvier 2015», a en effet annoncé ce 23 octobre Alain Geldron, responsable du service filières REP et recyclage à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), lors du colloque sur les filières organisé par l’Agence.

La Commission européenne a donné son feu vert le 3 octobre dernier sur le projet de décret présenté par Paris. Mais le texte ne sera pas publié avant septembre 2013, pour une mise en service début 2015.

La sortie officielle de «Triman» (symbole d’un personnage triant ses déchets dans le cadre d’une économie circulaire, cf. photo) pourra, contrairement au Point vert, favoriser non seulement le geste de tri mais aussi le choix de produits recyclables.

(1) Pour compliquer la situation, le Point vert a été complété par Eco-Emballages d’une signalétique rappelant quels emballages sont recyclables ou non, que seules les entreprises volontaires peuvent adopter (voir JDLE).

Impact de REACH sur l’industrie de la mécanique

Le règlement européen REACH qui vise à enregistrer, évaluer et autoriser l’utilisation des substances chimiques est au cœur des préoccupations de nombreux industriels depuis sa mise en place. Le CETIM a réuni l’ensemble des filières de l’industrie de la mécanique lors d’une journée à thème sur ce règlement REACH afin d’évoquer des sujets d’actualité tels que la démarche d’autorisation des substances, la substitution des substances interdites ainsi que l’impact de sa mise en place dans différents secteurs industriels tels que les traitements de surface, les polymères ou encore les procédés de mise en œuvre.

RESCOLL a été sollicité afin de réaliser une étude bibliographique sur l’impact du règlement REACH dans les adhésifs en collaboration avec le CETIM dont la restitution a été présentée  lors d’une conférence sur la thématique des matériaux polymères. Cette bibliographie avait pour objectif d’identifier les familles d’adhésifs impactées par le règlement REACH. Ont notamment été évoquées les adhésifs époxydes à cause de la toxicité des précurseurs du prépolymère DGEBA ainsi que la substitution des isocyanates pour les adhésifs polyuréthanes. Des pistes de réflexion ont été proposées notamment sur ces 2 sujets pour rechercher des solutions de substitution pour l’industrie des adhésifs.

Do you know about CAES (compressed air energy storage)? Here is an exemple

Hydrostor, a Canadian company based in Toronto, wants to make CAES (compressed air energy storage) become a solution for every city in the world that has a deep water body around. The same technique had been used before in the energy storage industry by pumping compressed air inside Earth’s crust, but the high number of drawbacks kept it from blooming.

However, Hydrostor‘s CAES system seems to be able to cope with the (main) issue of processing the extra heat generated during compression and putting it back at the time of decompression. They plan to install a system with a storage capacity of 4MWh and 1MW generation capacity in Lake Ontario by the end of 2012, at about 7 kilometers offshore.

The system will replicate the pilot version they built last year. Hydrostor‘s energy storage system practically consists of air-inflated balloons that are descended at high depths below the lake’s surface by using a certain amount of energy and then locked. Then, when that energy is needed by the grid, the locks keeping the balloons are released to go to the surface, thus pulling a system of ropes and pulleys that move an alternator like the one in your car, which generates electricity.

Hydrostor says the efficiency of their CAES reaches 70 percent and the costs added to the KWh billed to the consumer are minimum.

Le Ministère de la Recherche a entendu RESCOLL pour présenter l’ACV dans les projets européens

Le mois dernier, les représentants du GTN (groupe technique national) traitant des projets européens autour de la thématique NMP (Nanosciences, nanotechnologies, materials & new production technologies) ont réuni les acteurs majeurs nationaux impliqués dans le montage de projet européen au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. En tant que représentant du comité Richelieu, Rescolly était convié pour sa forte implication au niveau européen.

De part son expérience en réalisation d’Analyse de Cycle de Vie dans les projets européens, Rescoll a présenté les principes de l’ACV, comment les intégrer au mieux dans les projets européens ainsi que des exemples concrets de projets. En effet, la pratique de l’Analyse de Cycle de Vie se généralise dans les projets de recherche ayant un objectif de progrès environnemental mais leur intégration dans les projets européens nécessite des savoir-faire particuliers.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Claire Michaud : claire.michaud@rescoll.fr et à consulter la présentation.

Presentation of the issue of formaldehyde in resins for wood-based panels

Wood-based panels are versatile products with excellent environmental credentials. In recent years, the pressure to develop environmentally friendly technologies and products and to generate sustainable energy has increased, creating new demands for the valuable resource, wood. The European Wood-based Panels Symposium addresses these and many other urgent issues that are important to the industry.

The Symposium traditionally brings together suppliers, manufacturers, researchers and educators to provide a forum where experience and knowledge can be exchanged. The scientific program reflects the current state of knowledge in materials technologies, standards and product use.

Work RESCOLL and UIPP around the issue of formaldehyde in the resins was presented by Dominique Coutrot.

You can download this presentation: symposium hanovre

Bisphénol A : le Sénat adopte l’interdiction dans les contenants alimentaires

La France a fait mardi 9 octobre un nouveau pas vers l’interdiction générale du bisphénol A dans les contenants alimentaires, avec le vote à l’unanimité, en première lecture par le Sénat, d’une proposition de loi en ce sens. Mais le Sénat a été plus loin que prévu par le gouvernement en adoptant une mesure d’interdiction, à partir du 1er juillet 2015, de tous les dispositifs médicaux contenant non seulement du bisphénol mais aussi tout autre perturbateur endocrinien et substance cancérogène, destinés aux bébés et femmes enceintes. Le gouvernement a également été mis en minorité sur un autre amendement repoussant l’entrée en vigueur de l’interdiction générale du bisphénol A (BPA) dans les contenants alimentaires du 1er janvier 2014 au 1er juillet 2015. Le Sénat a toutefois maintenu l’interdiction du BPA dès 2013 pour les contenants destinés aux enfants de moins de 3 ans.

COMPOSANT CHIMIQUE TRÈS RÉPANDU

Le texte va maintenant repartir pour une deuxième lecture à l’Assemblée nationale. « La France sera le premier pays au monde à adopter une mesure aussi générale », a souligné la rapporteure du texte, la socialiste Patricia Schillinger. La France a déjà, en juillet 2010, à l’initiative d’une proposition de loi sénatoriale, suspendu la commercialisation des biberons au BPA, mesure étendue à toute l’Union européenne en janvier 2011 par une directive européenne. Le bisphénol A, composant chimique très répandu, se trouve dans les revêtements plastiques internes de canettes et boîtes de conserve, ainsi que dans certaines bouteilles en plastique et dans des composites dentaires.

Les industriels de la plasturgie ont déploré ce vote, rappelant que « l’Académie nationale de médecine, dans un rapport du 8 novembre 2011, jugeait [l’interdiction] irréaliste en l’absence de produits de remplacement ayant fait la preuve de leur efficacité et de leur innocuité' ». « Or, la nouvelle version de la proposition de loi ne conditionne pas l’interdiction à la validation de l’innocuité des substituts », ont déploré les professionnels, regrettant que le gouvernement et les sénateurs « répondent à une volonté d’affichage politique ».

Source : Journal Le Monde