SUST-FOREST : la gestion durable de la forêt

Dans le cadre du projet européen SUST-FOREST qui part du principe que l’exploitation de la forêt peut être réalisé de manière durable, un atelier de diagnostic dans le secteur industriel des produits résineux va âtre organisé début Décembre à Coca (Espagne).
Prenant comme exemple le gemmage des pins, le projet compte vérifier que les aspects économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux peuvent s’aborder ensemble dans cette activité.

La journée de travail s’adresse aux entreprises situées dans le champ d’application territorial de SUDOE dont l’activité est la distillation de résines naturelles ou la transformation secondaire de la colophane et la térébenthine ainsi qu’aux producteurs régionaux, nationaux ou européens de produits utilisant la colophane et l’essence de térébenthine dans leur fabrication.
Les 2 majors du secteurs, le français DRT et l’espagnol LURESA participent activement à cette journée.
Pour télécharger le programme : Journée COCA
Pour s’inscrire (inscription obligatoire) : http://www.pfcyl.es/taller%20resina
Pour plus d’infos sur le projet SUST-FOREST : http://www.sust-forest.eu

Eco-Windar : un projet d’éco-conception dans l’automobile

Le projet ECO-WINDAR, cofinancé par le FUI, réunit autour de la technologie INDAR de RESCOLL (www.rescoll.fr) plusieurs partenaires industriels (l’équipementier ACS, le déconstructeur RE-SOURCE Industries) et académiques (laboratoire TREFLE, de Bordeaux).
ECO-WINDAR a pour objectif l’éco-conception d’un module vitré automobile pour répondre aux contraintes de tri en fin de vie et de maintenance des rebuts de production. Cette démarche s’inscrit dans le contexte actuel de protection de l’Environnement et de réduction des déchets enfouis comme stipulé dans la directive européenne 2000/53 qui entrera en vigueur d’ici quelques années.
Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr

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Un nouvel outil d’ACV pour Rescoll : GaBi

Afin de satisfaire encore plus largement aux besoins de ses clients en matière d’évaluation environnementale, Rescoll a décidé d’investir dans l’outil GaBi distribué par la société PE International.

Il vient ainsi s’ajouter aux outils Simapro et Ev-DEC déjà utilisés par Rescoll pour son activité éco-conception.

Gabi est très utilisé dans les secteurs de l’automobile (Ford, Audi, Opel, Renault, Smart, Faurecia, Fiat,..), de la chimie (BASF, Ciba, Dow,…) et bien d’autres encore.

L’acquisition de GaBi et la formation de deux personnes permettra ainsi à Rescoll :

  • de réaliser des ACV (Analyse de Cycle de vie) compatibles avec l’outil GaBi,
  • d’utiliser les bases de données de PE International régulièrement mises à jour et ainsi d’augmenter la précision de ces études,
  • de proposer à ces clients de nouveaux outils tels que le i-Report qui permet notamment de réaliser un grand nombre de déclarations environnementales dans un temps optimisé,
  • de se projeter dans la réalisation de nouvelles prestations tels que le waterfootprint.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter claire.michaud@rescoll.fr.

Vers des avions plus légers : le projet eT-Bond permet de coller des pièces structurales en composites

En présence de l’ensemble des partenaires (voir photo) et des institutionnels co-financeurs (OSEO pour la DGCIS, Conseil Régional d’Aquitaine et Conseil Général du Val d’Oise), lundi 17 Octobre a eu lieu la réunion de lancement du projet eT-Bond, projet labélisé par le Pôle Mondial de Compétitivité AESE.
Le projet eT-Bond poursuit l’objectif du développement d’une gamme d’adhésifs conducteurs de l’électricité et de la chaleur pour l’assemblage structural de matériaux composites carbone/époxy et composites thermoplastiques, soit entre eux, soit sur des alliages métalliques légers. Si l’on considère que certains ensembles ou sous-ensembles métalliques pourront, partiellement ou totalement, être remplacés par des pièces en composites conducteurs et assemblés par des adhésifs conducteurs, le projet est pertinent vis-à-vis d’un respect de l’environnement du fait qu’il participera à une réduction de masse des aéronefs et, donc, à la réduction de la consommation en carburant de ceux-ci. L’impact réel de ce point sera quantifié dans le cadre du projet par la réalisation d’une Analyse du Cycle de Vie (ACV) des systèmes développés.

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Air France teste un vol low cost en carbone

Comme bon nombre de ses concurrents, la compagnie aérienne française a réalisé, ce jeudi 13 octobre, un vol commercial «vert», destiné à réduire de moitié les émissions de CO2.

Concrètement, trois leviers ont été actionnés pour atteindre l’objectif visé: le poids de l’avion, l’utilisation de 50% de biocarburants issus d’huiles usagées mélangés à 50% de kérosène traditionnel et l’optimisation des trajectoires de l’appareil, a détaillé Bertrand Lebel, directeur général adjoint au développement durable chez Air France.
«Ce vol est fait avec des éléments qui vont permettre de réduire l'empreinte carbone de plus de 50%» par rapport à un vol classique, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse, organisée peu avant le décollage.
S’agissant du poids de l’avion, un moyen-courrier A321, Air France a réduit le poids des sièges (de près de 5 kilogrammes), des meubles à bord, de la moquette et même des gobelets en plastique.
L’avion devait aussi suivre une trajectoire sur-mesure: «Pour consommer moins de carburant, il faut monter le plus régulièrement possible, sans palier intermédiaire» et descendre de la même façon, a détaillé Maurice Georges de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
En allure de croisière, l’A321 va se fixer à environ 11.000 mètres, l’altitude normale d’un long-courrier et emprunter la route la plus courte possible.
Les contrôleurs du ciel vont «intégrer» ce vol précurseur dans les 500 autres vols simultanés qui tournent en permanence dans le ciel français. A grande échelle, ce serait un casse-tête de dessiner de telles trajectoires pour les 10.000 vols quotidiens en France, selon les experts. «C’est un enjeu», a reconnu Maurice Georges.
Il serait également difficile de généraliser les biocarburants, car ils «ne sont pas à une étape de maturité industrielle», a expliqué Bertrand Lebel qui a admis qu’il s’agissait avant tout d’un vol destiné à faire de la pédagogie et à sensibiliser.
La généralisation de ces pratiques n’est pas encore à l’ordre du jour. La DGAC n’est pas encore outillée pour guider de trop nombreux vols à haute altitude. De plus, comme le rappelait un récent colloque organisé par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera), la production industrielle d’agro-kérosène reste encore un rêve d’ingénieur.

Source : Le Journal de l’Environnement.

Colloque « Innover et être responsable, les clés du développement durable »

La délégation régionale Aquitaine du Groupe AFNOR a organise le 13 octobre à Bordeaux, un colloque mettant en avant les pratiques d’entreprises régionales qui ont su allier avec exemplarité « innovation » et « engagements responsables ».
Cette 7ème édition des Rencontres Régionales Sud-Ouest AFNOR a été une opportunité pour comprendre les bénéfices d’un engagement responsable en matière d’innovation technique, organisationnelle et sociale. Ce rendez-vous a également été l’occasion de faire le point sur l’ISO 26000, un an après sa publication.
Témoignages, outils et méthodes ont été partagés pour innover tout en respectant notre environnement et notre bien-être social.
RESCOLL a été présenté avec un double focus. Tout d’abord son engagement pour une innovation responsable avec l’incorporation d’une intégrante environnementale dans les études d’innovation (Eco-innovation, analyse du cycle de vie,…).
Mais aussi pour sa forma juridique impliquant fortement le personnel dans la vie de l’entreprise.
Pour plus d’infos : rescoll@rescoll.fr

Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte

Ces dernières années, la politique économique de la France a connu une rupture importante : d’une contrainte perçue comme pesant sur l’économie, la protection de l’environnement est devenue une opportunité d’investissement génératrice de croissance et d’emplois.
Au plan mondial, la crise économique et financière a servi de révélateur général, pratiquement tous les plans de relance de fin 2008 concentrant les investissements sur les mêmes filières :
– les filières qui permettent de lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre par une moindre consommation d’énergie ou par le développement de sources d’énergie décarbonées,
– mais aussi des filières qui ont pour conséquence, plus globalement, de réduire la consommation de ressources naturelles, notamment à travers le recyclage des déchets ou le retraitement de l’eau. Ces filières auront des conséquences favorables sur l’environnement puisqu’elles conduisent à limiter l’impact environnemental de notre consommation et de nos modes de production.
Aujourd’hui, en France comme dans l’ensemble des pays industrialisés, cette évolution est perçue comme un enjeu essentiel.
Ainsi, les filières de la croissance verte sont les conditions d’une nouvelle «économie verte», qui ne se limite pas à quelques filières et qui doit nous permettre d’adapter nos modes de vie pour que près de 10 milliards d’hommes puissent partager la même planète en 2050 dans des conditions acceptables pour tous, tant en termes de climat que de conditions de vie.
Une étude a été menée par le Ministère de l’Écologie sur « Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte ».
Vous pouvez  télécharger ce rapport en cliquant sur : Rapport filieres industrielles strategiques economie verte

Un caoutchouc naturel européen? Bientôt ce sera possible

Aujourd’hui, le caoutchouc est omniprésent. Grâce à ses propriétés d’élasticité, d’étanchéité et d’amortissement, ce polymère élastique, ou élastomère, sert à fabriquer plus de 40 000 produits d’usage industriel, ménager, alimentaire ou médical, les plus connus étant les pneumatiques, les gants médicaux et les préservatifs.
Toutefois, l’hévéa (Hevea brasiliensis), cultivé désormais surtout en Asie, ne permet plus de couvrir la demande croissante de caoutchouc naturel. Aussi certains des principaux pays transformateurs de caoutchouc, dont les États-Unis et, en Europe, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne, envisagent-ils d’en produire eux-mêmes. En adaptant l’hévéa aux climat tempéré ? Non, en exploitant deux plantes productrices d’un caoutchouc aux propriétés comparables à celles du latex d’hévéa : un buisson du Mexique, le guayule (Parthenium argentatum), et une plante herbacée du Kazakhstan, le pissenlit russe (Taraxacum kok saghyz).
Actuellement, le caoutchouc synthétique représente 60 pour cent de la consommation mondiale. En effet, depuis la fin du XIXe siècle, on sait fabriquer du caoutchouc en polymérisant sa molécule de base, l’isoprène, dérivée du pétrole, à l’aide de divers procédés chimiques, appliqués à l’échelle industrielle depuis la Première Guerre mondiale. Toutefois, le prix du pétrole variant beaucoup, les coûts de production des élastomères synthétiques fluctuent également et devraient croître à l’avenir avec la raréfaction de l’or noir. En outre, malgré des décennies de recherche, le caoutchouc synthétique n’a pas les mêmes qualités que son analogue naturel. Celui-ci est doté de meilleures propriétés dynamiques, en particulier la résilience, c’est à- dire la capacité à supporter de grandes déformations sans se rompre et à retrouver sa forme initiale quand la contrainte est levée. Il est plus résistant à l’abrasion, aux chocs et au déchirement….
Veuillez trouver ci-joint l’article consacré par la revue « Pour la Science » aux recherches sur l’obtention d’un caoutchouc naturel européen :caoutchouc_060710-1

Alternatives végétales potentielles pour le Bisphénol A (BPA)

Le bisphénol A (BPA) est un composé chimique issu de la réaction entre deux équivalents de phénol et un équivalent d’acétone, dont la toxicité sur le corps humain est en débat.
Le bisphénol A est utilisé à l’heure actuelle comme monomère pour la fabrication industrielle par polymérisation de plastiques de type polycarbonate et de résines époxy.
Il est également utilisé comme antioxydant dans les plastifiants et le PVC, et comme inhibiteur de polymérisation dans le PVC.
Les polycarbonates sont très largement utilisés dans des produits de consommation courants depuis les lunettes de soleil et les CD jusqu’aux récipients pour l’eau et la nourriture.
Le bisphénol A est suspecté d’être un perturbateur endocrinien œstrogéno-mimétique capable de se lier au récepteur α des œstrogènes. Cependant , il a été démontré que son action serait environ 1 000 fois inférieure à celle de l’œstradiol, mais il est très présent dans notre environnement (environ trois millions de tonnes de BPA sont produites chaque année dans le monde) et dans le corps humain.
Compte tenu de cette problématique, et malgré son intérêt industriel, des recherches sont actuellement en cours pour essayer de la remplacer.
Veuillez trouver en PJ une synthèse sur les remplaçants végétaux potentiels pour ce produit : VEGEREACH_No5_BPA_diffusable

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Laurent WAUQUIEZ et Eric BESSON annoncent les résultats de l’appel à projets éco-industries 2011

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Laurent WAUQUIEZ, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, annoncent la sélection de 23 projets de recherche et développement (R&D) portant sur les écotechnologies, notamment dans le domaine de la prévention, de la mesure et de la lutte contre les pollutions locales (air, eau, sols, déchets…) qui bénéficieront d’aides des pouvoirs
publics.
Afin d’inciter les entreprises des éco-industries à innover dans les écotechnologies, domaine à fort potentiel de croissance industrielle, un appel à projets a été lancé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et OSEO. Il vise à soutenir des projets à fort potentiel économique et environnemental, avec des perspectives de mise sur le marché relativement proches (deux à cinq ans). Cet appel à projets est coordonné avec celui du programme ECOTECH de l’Agence nationale de la recherche (ANR), lancé concomitamment, qui cible les mêmes thématiques mais pour des projets de recherche plus en amont.
L’effort total d’investissement pour ces appel à projets s’élève à 42,4 millions d’euros, l’aide attribuée par le Ministère chargé de l’Industrie s’élève à 7,9 millions d’euros, celle attribuée par l’ADEME à 3,7 millions d’euros et celle attribuée par l’ANR à 11 millions d’euros.
Au total, 91 projets auront été retenus à l’occasion des trois appels à projets éco-industries 2009, 2010 et 2011, soit un investissement total en R&D de 150 millions d’euros.
Parmi ceux-ci, RESCOLL s’est vu financer 2 projets de R&D : en 2009 le projet ECOWINDAR qui vise le recyclage dans le domaine automobile et cette année le projet NEOLIGNOCOL qui a pour objectif la mise au point d’un éco-liant pour la fabrication de panneaux de bois.

Pour télécharger la liste des projets financés : resultats-aap-eco-ind2011