Le secteur de la résine de pin demande une “Stratégie Européenne pour les Résines Naturelles”

GemmageDans le cadre du projet européen SUST-FOREST, qui vise la démonstration de la faisabilité technico-économique de l’activité de gemmage dans le Sud-Ouest européen, les acteurs européens du secteur de la résine du pin se sont réunis lors du IIème Symposium International des Résines Naturelles et ont décidé de travailler conjointement dans les régions résinières et industrielles d’Espagne, de France et du Portugal, afin de définir une nouvelle organisation et représentation de ce secteur.

La localité de Coca (Ségovie – Espagne) a réuni pendant 3 jours les principaux acteurs de la production de résines naturelles de pin dans le Sud-Ouest européen dans le cadre du IIème Symposium International des Résines Naturelles. Cette rencontre, qui a eu lieu les 16, 17 et 18 avril, a mis en évidence les perspectives d’avenir prometteuses qui s’ouvrent dans ce secteur.

Pour télécharger les concusions du Symposium : Conclusions II Symposium International de Resines Naturelles

L’ADEME publie un guide pour y voir plus clair sur les ecolabels

imagesCA6W3NFETous les produits et services que nous achetons ont des impacts sur l’environnement : les matières premières extraites, l’énergie consommée pour les fabriquer, les transporter jusqu’au magasin puis jusqu’à la maison. Ils seront enfin utilisés par le consommateur puis recyclés… ou pas !

Au cours de ce cycle – appelé « Cycle de vie » –  tous les produits n’ont pas les mêmes impacts sur l’environnement . Certains d’entre eux sont plus respectueux que d’autres. Des logos environnementaux permettent de les repérer.

L’ADEME propose aujourd’hui au consommateur un guide dans lequel 50 logos environnementaux sont passés à la loupe afin de l’aider à mieux les comprendre et le guider dans ses choix quotidiens : Cliquez-ici

Source : ADEME presse

RESCOLL devient Organisme Vérificateur ETV

Rescoll devient organisme vérificateur ETV

RESCOLL est dès à présent organisme de vérification pour ETV dans le domaine de technologie : « Matériaux, déchets et ressources ». Cela signifie plus précisément que RESCOLL est capable de vérifier les éco-technologies dans le domaine  du traitement, du recyclage, du tri, de la séparation de déchets ou de matières, ainsi que les  éco-technologies développant de nouveaux matériaux, etc. Avec cette nouvelle accréditation, RESCOLL va venir en aide aux petites et moyennes entreprises dans leurs démarches de commercialisation de leurs éco-technologies innovantes par le biais du programme ETV. Ce programme permet avant tout de faire vérifier les performances des éco-technologies innovantes par une tierce partie indépendante que les entreprises souhaitent commercialiser.

L’objectif est :

  • D’obtenir un rapport de vérification et une déclaration de vérification contenant des données crédibles et fiables vérifiées par une tierce partie (telle que RESCOLL) sur les performances de la technologie. Ces documents sont uniformisés au niveau européen et permettent ainsi de lutter contre le greenwashing.
  • De faciliter l’insertion de la technologie vérifiée au sein du marché Européen et International.
  • D’améliorer la confiance et convaincre les potentiels acheteurs.
  • De faciliter l’adoption de l’innovation de la technologie et de permettre aux développeurs de se démarquer des autres technologies.
  • De réduire le risque pour le financeur en ayant connaissance de la déclaration de vérification décrivant les performances de la technologie.

Ce système de vérification ETV existe déjà dans les pays tels que les Etats-Unis, le Canada, le Danemark… La vérification ETV est donc reconnue à l’étranger.

Pour RESCOLL, devenir un organisme vérificateur, permet avant tout de s’engager un peu plus dans la valorisation de technologie environnementale et de permettre aux PME d’avoir un poids non négligeable sur le marché.

Vous êtes développeur, vendeur d’éco-technologies innovantes ou vous souhaitez tout simplement avoir plus d’informations sur le déroulement d’une vérification  ETV n’hésitez pas à contacter notre équipe de vérificateur (Claire Michaud, Sandrine Ausset) par mail (etv@rescoll.eu) ou par téléphone (+33 (0)5 47 74 69 00).

Connaissez vous l’Hythane ® ?

hythane-logo[1]L’Hythane® est un mélange de 20 % d’hydrogène et de 80 % de GNV. Avec l’Hythane®, l’hydrogène apparaît concrètement, de manière opérationnelle, comme carburant dans le paysage urbain.

L’Hythane® a un double intérêt environnemental et énergétique. L’ajout de l’hydrogène dans le gaz naturel permet une diversification énergétique et renforce les bénéfices environnementaux du GNV. L’hydrogène est généré sur site par un électrolyseur et est mélangé au gaz naturel avant le remplissage du véhicule. Les installations GNV existantes peuvent être utilisées pour délivrer de l’Hythane®.

Des performances environnementales

L’hydrogène permet d’augmenter les performances environnementales du GNV en :

  • réduisant de 8 % les polluants locaux et gaz à effet de serre par rapport au GNV
  • réduisant de 10 % des NOx par rapport au GNV.

L’Hythane® est également un carburant propre dans sa production, ne générant aucune pollution. L’électrolyseur, qui décompose l’eau en oxygène et produit l’hydrogène sur site, peut être alimenté en électricité verte (éolienne…).

Continuer la lecture de « Connaissez vous l’Hythane ® ? »

RESCOLL se lance dans « l’inspection des éco-technologies innovantes »

cofracFort de son expérience dans les domaines de l’accréditation « essais », Rescoll s’est lancé avec succès dans l’accréditation « inspection », selon la norme ISO17020!
Suite aux 2 journées d’audit initial (8 et 9 avril 2013), l’équipe d’auditeur COFRAC, constituée de Mr Berthou (Responsable d’évaluation) et Mr Bourgeois (Responsable technique) a ainsi évalué favorablement les dispositions du système de management de la qualité, mises en place au sein du nouveau département « Inspection » de Rescoll.
Rescoll est donc un organisme de tierce partie indépendante (type A), qui intervient dans le domaine de la « Vérification des Technologies Environnementales – ETV » (12.6), relatives aux domaines de technologie « Matériaux, déchets, ressources », dans les exemples de groupe de technologie suivantes : tri/sélection, traitement/valorisation, développement de nouveaux matériaux.
Claire Michaud, Responsable technique ETV, et Sandrine Ausset, vérificateur ETV, sous la direction de José Alcorta (Responsable Département Inspection) et en collaboration avec le service qualité (Emilie Jarry et Stéphanie Arigoni) ont su démontrer et convaincre de leur maitrise des dispositions du GVP et de la norme ISO17020!

Cette accréditation selon la norme ISO 17020:2005 est un pré-requis nécessaire à la reconnaissance de Rescoll en qualité d’organisme de vérification des technologies environnementales (ETV).
Elle prend effet au 01/05/2013: télécharger le certificat COFRAC N°3-1004.

Pour plus d’informations sur le système qualité et l’accréditation ISO17020, contacter notre Responsable Qualité: stephanie.arigoni@rescoll.fr

Projet SUST-FOREST : La relance du gemmage des pins du sud-ouest européen n’a jamais été aussi proche

SUST FORESTDu 16 au 18 avril a eu lieu à Coca (Ségovie-Espagne) de II Symposium International sur les Résines Naturelles et plus précisément, celles provenant du gemmage des pins du sud-ouest (SUDOE) européen. En effet, la forêt landaise en France, tout comme les forêts du centre-ouest espagnol et du nord du Portugal  recèlent un  trésor qui n’est actuellement pas exploité : la résine de ses pins.

Le pin maritime, occupant des centaines de milliers d’hectares sur ce territoire,  sécrète un liquide qui a des applications industrielles très intéressantes. Or, du fait de l’importation de produits équivalents de Chine et Brésil, l’exploitation dans l’espace SUDOE a pratiquement disparue depuis des décennies.

Cependant, certains points du contexte socio-économique mondial (consommation interne des pays producteurs, coût de la main d’œuvre locale, situation économique difficile en Europe, carence de produits pour l’industrie,….) pourraient aller dans le sens d’une relance de l’exploitation de ce produit dans l’espace SUDOE.

C’est dans ce cadre que, après une première rencontre sur Bordeaux en Octobre 2012, plus de 250 spécialistes mondiaux se sont réunis à Coca pour réfléchir sur les conditions permettant la relance du gemmage dans l’espace SUDOE.

Pour plus d’infos génériques sur ce symposium : http://www.sust-forest.eu/

Pour télécharger les interventions des représentants français :

Didier Canteloup, de l’ONF : D. Canteloup Le pin maritime en France.   VIDEO de son intervention

Marilys Blanchy, de RESCOLL : M. Blanchy – Caracteristiques differentielles de la resine

José ALCORTA, de RESCOLL : J. Alcorta La industria en Europa

Pour avoir des infos sur la relance du gemmage en Aquitaine et dans l’espace SUDOE : marilys.blanchy@rescoll.fr

Consommez le Greenwashing à toutes les sauces

Greenwashing IndexGreenwashing : Usage du mot « vert » à toutes les sauces, création d’écolabels factices, engagements environnementaux sans lendemain, les publicitaires n’hésitent pas utiliser des argumentaires fallacieux pour mieux écouler des produits qui n’ont souvent rien d’écologique.

Qui pratique le greenwashing ? L’automobile, l’informatique, l’agro-alimentaire, le secteur énergétique et les produits pour la maison figurent parmi les grandes branches d’activité où le greenwashing est le plus fréquenté.

En France, l’ADEME suit ces pratiques et édite le guide de l’anti-greenwashing. Aux Etats-Unis, il existe un Greenwashing index qui note le niveau de greenwashing des publicités.

La pratique du greenwashing peut avoir des conséquences néfastes sur des marques d’un point de vue juridique mais également en termes d’image et de notoriété.

Qu’est-ce que le greenwashing ? : Le green washing, ou en français l’éco blanchiment, consiste pour une entreprise à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique. C’est le fait souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement. Alors pour redorer leur image de marque, ces entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image, c’est pourquoi on parle de green washing.

En pratiquant le greenwashing, les entreprises dépensent beaucoup plus dans leur communication, jusqu’au changement de leur identité visuelle (logo et couleurs) et le soin de leur image, que dans la réparation réelle des dégâts écologiques inhérents à leurs activités.

On voit ainsi les logos de Ajax, MacDonald’s ou Bonux devenir « verts », sans pour autant que les produits soient devenus davantage écologiques ou respecteux de l’environnement.

Le Greenwashing Iindex : Initiative commune de l’organisme EnviroMedia Social Marketing et de l’Ecole de journalisme et de Communication de l’Université d’Oregon, le Greenwashing Index propose des outils pour mesurer le niveau de greenwashing des publicités aux Etats-Unis.

Pour plus d’infos sur le greenwashing : http://www.greenwashing.fr/

Pour télécharger le guide anti-greenwashing de l’ADEME : ADEME_GREENWASHING_GUIDE

ACV obligatoire pour les produits «verts» du bâtiment

Maison verteLes fabricants devront montrer (un peu) patte blanche
Un nouveau dispositif réglementaire est mis en consultation sur le site du ministère de l’écologie jusqu’au 10 mai 2013, afin d’encadrer l’étiquetage environnemental des produits de construction, de décoration et des équipements destinés au bâtiment. Il est pris en application de l’article 228 de la loi Grenelle II instituant l’expérimentation de l’affichage environnemental.
A partir du 1er juillet 2013, tout produit de construction et de décoration accompagné d’une allégation environnementale devra faire l’objet d’une déclaration, par le fabricant, décrivant son profil environnemental, basé sur une analyse du cycle de vie.
Le projet de décret retient la notion «d’allégation à caractère environnemental» et abandonne l’expression d’affichage ou d’étiquetage environnemental. Il la définit comme toute information faisant référence à la consommation des ressources, aux déchets solides valorisés ou éliminés, au changement climatique, à l’acidification atmosphérique, à la pollution de l’air ou de l’eau, à la formation d’ozone ou à l’eutrophisation. Continuer la lecture de « ACV obligatoire pour les produits «verts» du bâtiment »

RESCOLL : avancée significative dans le processus d’accréditation pour ETV

ETV RescollRESCOLL a entamé les démarches pour devenir organisme vérificateur pour ETV  et a récemment été audité par le COFRAC selon la norme ISO 17020 (« Critères généraux pour le fonctionnement de différents types d’organismes procédant à l’inspection ») appliquée aux exigences du protocole général de vérification (General Verification Protocol, GVP).

La portée d’accréditation concerne la vérification de technologies Environnementales relatives au domaine de technologie : « Matériaux, déchets et ressources ». Le périmètre d’application de ce domaine est relatif aux technologies de traitement, valorisation, recyclage, tri, séparation de déchets, aux développements de nouveaux matériaux, etc. Le système de management de la qualité mis en place, ainsi que le processus de vérification  des éco-technologies, ont été évalués favorablement. Le processus d’accréditation suit son cours, et la décision du COFRAC pourrait être communiquée en mai.

Si celle-ci est favorable, RESCOLL fera partie des deux seuls organismes de vérification français.

Pour plus d’infos : http://www.verification-etv.fr/

Le journal « La Tribune » s’intéresse à la relance du gemmage dans le Sud-ouest européen

GemmageA l’occasion du prochain colloque international, dans son édition du vendredi 5 avril, le journal économique « La Tribune » consacre une pleine page à la problématique du gemmage et au potentiel intérêt de sa relance.

L’article, assez bien documenté, présente une partie des conclusions du projet SUST FOREST qui regroupe des acteurs des 3 pays du Sud-ouest européen (France, Espagne et Portugal) et qui poursuit l’objectif de valider la faisabilité techno-économique et sociale de la relance de cette activité en Europe.

Vous pouvez télécharger l’article de « La Tribune » en cliquant sur : La Tribune 05042013