La Greenbox® : une bourriche à huitres en contreplaqué sans agrafe (car entièrement collée)

La société Blanchet innove avec la Greenbox®, présentée comme le premier emballage en contreplaqué armé sans agrafe, car totalement collé. Le procédé de collage a été mis au point par RESCOLL.
 «Pour concevoir ce nouvel emballage, nous avons acquis auprès d’un fabricant l’exclusivité internationale d’exploitation d’une matière nouvelle, le contreplaqué armé» explique Florence Blanchet, directeur général de la société Blanchet. «Constitué de plaques de peuplier traditionnel entre lesquelles est inséré un treillis (en polypropylène ou en fibres végétales), qui tient lieu de charnière lorsque le bois est plié, nous avons mis au point un process de fabrication inspiré du cartonnage». Même avec le PP, l’emballage est recyclable puisque celui-ci est conforme à la réglementation en vigueur, précise la société. D’un seul tenant, il est formé en trois étapes : découpe partielle, pliage et collage. Et le montage ne nécessite plus aucune fixation métallique, souligne F. Blanchet.

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Réglementation VS Innovation ???

Non : la réglementation est un moteur de l’innovation !!

Au cours des Journées de l’Economie Aquitaine qui se sont déroulées cette année sur le thème de l’Economie Verte, José Alcorta, Gérant de RESCOLL se prononce sur cette épineuse question.

« On ne peut pas opposer industrie et environnement. L’industrie cherche la croissance dont la société a besoin, mais pas à n’importe quel prix ». Tel est l’argumentaire développé lors de ces journées et qui semble faire l’unanimité.

Voir la vidéo de l’intervention de José ALCORTA :


Réglementation VS Innovation?
envoyé par rescoll. – Les derniers test hi-tech en vidéo.

Donner une valeur à l’environnement

Ces dernières années, chercheurs et institutions ont évalué, financièrement, les impacts des activités humaines sur l’environnement. Dernier exemple en date, un rapport du Pnud qui évalue le coût environnemental de l’activité des 3.000 plus grosses entreprises de la planète. Une autre façon de conjuguer écologie et économie.

 La monétarisation a parfois du bon. Longtemps, les économistes, le personnel politique, sans parler des dirigeants d’entreprise, n’ont pas pris en compte le changement climatique. La raison ? Personne ne savait combien cela allait coûter. Jusqu’à ce qu’une commission britannique, présidée par le désormais fameux Nicholas Stern, publie en octobre 2006 la première étude sur l’économie du changement climatique.

 Pesant près de 700 pages, la Stern Review est un passionnant et riche rapport dont on n’a retenu que quelques chiffres. En gros, si l’Humanité souhaite stabiliser la concentration de gaz à effet de serre à un niveau acceptable pour le climat, elle devra consacrer un effort financier équivalent à 1 % par an de son PIB. Cher, mais à notre portée. Beaucoup plus en tout cas que de régler la note des dégâts occasionnés par les conséquences des changements climatiques : jusqu’à 20 % du PIB mondial chaque année ! Surprise, depuis quelques années, une bonne part des multinationales commencent à comptabiliser leurs émissions et à préparer leur stratégie carbone.

 Dans le même ordre d’idée, le rapport Teeb a rappelé, en 2008, le coût de l’inaction en matière de protection de la biodiversité : 7 % du PIB mondial, par an, en 2050. Continuer la lecture de « Donner une valeur à l’environnement »

Eco-Conception : la communication environnementale

Aujourd’hui, il existe une réelle demande en produits « verts » de la part des consommateurs. Certaines entreprises répondent à cette demande en mettant en place une démarche environnementale lors du développement de leurs produits. Il est alors essentiel pour l’entreprise d’établir une communication environnementale pour mettre en valeur cette implication.
En effet, une communication environnementale est un moyen de promouvoir les efforts réalisés et de développer l’image de l’entreprise. Elle permet également de se démarquer de la concurrence sur un critère devenu important dans le choix du consommateur.
Cependant, afin d’éviter certains abus pouvant entrainer une perte d’intérêt des consommateurs pour les qualités écologiques des produits, il a été décidé de normaliser ce type de communication. Elle est aujourd’hui régie par la série de normes internationales ISO 14020, permettant ainsi la reconnaissance de la démarche volontaire des entreprises à travers le monde.
Il existe trois types de déclarations environnementales : les auto-déclarations, les écolabels et les éco-profils, ayant des objectifs, des portées et des reconnaissances différentes.

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Appel à volontaires du MEEDDM pour l’expérimentation de l’affichage environnemental

Les entreprises qui le souhaitent peuvent participer à une expérimentation nationale qui consiste à afficher les caractéristiques environnementales des produits, a déclaré le 3 novembre Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’écologie.

Inscrite à l’article 228 de la loi Grenelle II, cette expérimentation débutera le 1er juillet 2011, pour une durée minimale d’une année, « afin d’informer progressivement le consommateur par tout procédé approprié du contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, ainsi que de la consommation de ressources naturelles ou de l’impact sur les milieux naturels qui sont imputables à ces produits au cours de leur cycle de vie ».

Objectif : optimiser les conditions de mise en œuvre de l’affichage environnemental en effectuant un test « grandeur réelle » sur une variété de segments de marché.

Le cahier des charges est désormais finalisé, après avoir été soumis à une large consultation, comme la loi le demande. « Les entreprises, regroupement d’entreprises, syndicats, fédérations professionnelles peuvent faire part de leur candidature du 3 novembre et jusqu’au 31 décembre 2010 », indique le communiqué. Chantal Jouanno insiste sur le fait que toutes les entreprises peuvent participer, petites et grandes.

Les candidats sélectionnés mettront donc à disposition des consommateurs des informations concernant le contenu carbone de leurs produits (ou d’une partie d’entre eux) et d’une ou plusieurs autres caractéristiques comme par exemple la consommation d’eau, de ressources naturelles ou la pollution sur les milieux. Ils seront assistés par des experts de l’Ademe et du ministère de l’écologie, dans le montage de leur dossier puis tout au long de la concrétisation de leur projet.

Pour en savoir plus : http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=19201

Source : le journal de l’environnement

The Compatibility of Wind Turbines with Radars

Since the 1990s, the use of renewable energy sources has found strong political support in Germany and other countries. To best exploit wind power, developers prefer exposed sites with plentiful wind supply, generally located in the countryside. However, since the mid 1990s, this has resulted in escalating conflicts with radar system operators.
Military and weather radars are particularly affected by these problems for the following of reasons:
               1. The radar systems are located in exposed locations outside cities and residential estates
               2. Military radars are very sensitive to moving objects, even at large distances
               3. The interference caused by wind turbines depends on the number of turbines in a park and their spatial arrangement
The first investigations worldwide into large wind turbine arrays that took radarrelated requirements from air traffic controllers into account were apparently performed  by EADS in Bremen (North Germany). To date in Germany, over 170 wind power projects – both wind parks and individual systems – have been implemented. These were investigated and optimised in order to minimise the interference that they may cause to radar systems. Resulting from the growing body of experience available to the civil and military approval authorities, the radar-related requirements for the planning of wind power plants have continuously changed since then.

To forward the document  : The compatibility of wind turbines with radars

Guide ECOSHAPE édité pour EuroSIMA : fabriquer sa planche de surf en toute sécurité

Pourquoi les artisans devraient-ils travailler dans des conditions d’une autre époque ?
C’est la question que le cluster EUROSIMA s’est posée : un shaper (artisan qui fabrique des planches de surf) va-t-il devoir être condamné à respirer toute sa vie les vapeurs de styrène, a tapisser ses poumons avec de la poussière de mousse ou de composite, à adopter des positions de travail qui vont finir par lui transmettre des troubles musculo-squelettiques TMS),…
EUROSIMA a confié à Benoit Dandine (InovEco) la rédaction du Guide ECOSHAPE « Santé, Sécurité & Environnement pour les fabricants de planches de surf ».
Vous aurez la version pdf en cliquant sur  :  ECOSHAPE

Etat de lieux sur les sources d’énergie renouvelables de génération électrique (SER-E)

Les sources d’énergie renouvelables de génération électrique (SER-E) sont en voie d’être mises à pleine contribution. Leur part n’a cessé d’augmenter dans tout l’espace OCDE pendant cette dernière décennie. Les énergies renouvelables sont une source d’électricité durable et ont une incidence considérable sur la conception et l’exploitation du réseau d’alimentation électrique.
Simultanément au déploiement des renouvelables, on constate l’avancée de la libéralisation des marchés de l’électricité. Contre cette toile de fond, les gestionnaires de réseau s’efforcent à exploiter le réseau électrique de façon plus efficace et rentable. Cependant les investissements dans de nouveaux ouvrages de réseau sont jusqu’ici restés faibles dans de nombreux pays afin de contenir les coûts.
Toutefois, la montée escomptée et voulue des sources d’énergie renouvelables à débit variable (SER-Ev) ne pourra se faire sans l’expansion, la refonte et l’exploitation optimisée du réseau électrique actuel. Dans une perspective de changements constants, la question de la fiabilité et l’adéquation des bouquets de sources génératrices, des réseaux de transport et de distribution doit être examinée. Entre autres, des capacités supplémentaires de transport considérables seront nécessaires pour transporter des volumes importants d’électricité éolienne produite en mer jusqu’aux centres de charge.
Voici les enjeux, entre autres, qui suivent dans le sillage du déploiement des énergies renouvelables et qui exigent non seulement de nouvelles technologies, mais aussi de nouvelles méthodes de planification et d’exploitation. Toute une gamme de technologies est déjà en cours de développement. Malgré cela, leur application à grande échelle se fait attendre. Cette étude examine l’état d’avancement d’une sélection de technologies novatrices et analyse les obstacles à leur mise en oeuvre.

Pour télécharger le rapport complet : Rapport_Ecofys_BMU_EnR_reseaux_01.08

Eco-activités, une définition

Les éco-entreprises produisent « des biens et services destinés à mesurer, prévenir, limiter, réduire ou corriger les atteintes à l’environnement, tels que la pollution de l’eau, de l’air, du sol, ainsi que les problèmes liés aux déchets, aux bruits et aux écosystèmes ».

• Les 18 filières de l’Economie Verte identifiées au niveau national
         o  Biomasse énergie : chaleur domestique, chaleur collective et industrielle, électricité
         o Biocarburants : 1ère génération, 2ème génération, 3ème génération.

         o  Energies maritimes : hydrolienne, marémotrice, houlomotrice, gradient de salinité, thermique.
         o Eolien : éolien terrestre, éolien maritime, éolien domestique (micro-éolien).
         o Photovoltaïque : grosse couche, couche mince, 3ème génération.
         o Géothermie : profonde, superficielle.
         o Captage, stockage et valorisation du CO2 : captage, transport, stockage, valorisation industrielle.

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