RESCOLL au 2nd ETV Stakeholder Forum à Hannover

2nd StakerholderLe 7 et 8 avril 2014, a eu lieu le second Environmental Technology Verification (ETV) Stakeholder Forum organisé par la Commission Européenne (DG Env) et le JRC. Cette année, la Commission Européenne a souhaité marquer le coup en réalisant cette seconde édition  en parallèle de la 16ème édition du Forum Européen des Eco-innovations sur le thème  « Wasted Potential – Towards Circular Economy in cities » et la « European EMAS (Eco-Management and Audit Scheme) Awards Ceremony ». En effet, le Forum Européen des Eco-innovations est l’un des plus grand forum commercial en Europe. L’évènement a compté sur le soutien du Commissaire Européen  M. Janez Potočnik, qui soutient l’initiative d’ETV et souhaite que les futurs résultats soient en mesure de confirmer le potentiel du programme ETV.

Ce forum ETV a rassemblé une cinquantaine de personnes incluant les experts provenant des Organismes Vérificateurs, dont RESCOLL fait partie, les représentants des entreprises engagés dans une démarche ETV, les représentants d’associations industriels, les autorités publics ainsi que les acheteurs publics et privés.

RESCOLL a participé à une journée entière de présentations et de débats sur le programme pilote européen ETV et sur sa progression après une année de fonctionnement. RESCOLL est intervenu lors de cette journée pour présenter les avancées du programme ETV. Ce fût également l’occasion pour RESCOLL de prendre contact avec des futurs partenaires.

L’ANSES préconise le principe de précaution pour les nanomatériaux

NTCL’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail s’est autosaisie pour mettre à jour les connaissances et les enjeux relatifs à l’évaluation des risques liés aux nanomatériaux pour la santé humaine et l’environnement.

Face à la diversité des nanomatériaux présents au quotidien et aux nombreux questionnements qui les entourent, l’Anses publie ce jour un état des lieux des connaissances sur les enjeux sanitaires et environnementaux des nanomatériaux manufacturés. Celui-ci permet de préciser les connaissances scientifiques et met en évidence des effets toxiques de certains nanomatériaux sur des organismes vivants et sur l’environnement. Il souligne aussi la complexité à appréhender les diverses situations d’exposition pour l’homme et l’environnement, ainsi que les limites des méthodologies existantes en matière d’évaluation des risques. Dans ce contexte, l’évaluation spécifique des risques liés aux nanomatériaux est rendue difficile. Au vu du temps qu’elle nécessiterait, l’Agence recommande de mettre en place sans attendre des outils pour mieux maîtriser les risques par un encadrement réglementaire renforcé au niveau européen.

Pointant la toxicité de certains nanomatériaux, l’Anses appelle à un encadrement réglementaire renforcé.

Pour télécharger les différents documents émis pas l’ANSES : http://www.anses.fr/fr

Pour avoir accès direct aux derniers documents sur les nanomatériaux :

1.- PRES2014CPA05

2.- NTC

Projet SOLR2 : ASTF se lance dans l’énergie solaire

JDE_1404100835.jpgPour diminuer sa dépendance aux grands donneurs d’ordre de l’aéronautique, le sous-traitant ASTF développe une activité innovante de fabrication de champs solaires à miroir de Fresnel. Une usine mobile devrait voir le jour en 2017.

La crise, ASTF l’a subie de plein fouet en 2009, avec un chiffre d’affaires en baisse de 40 %. Une année noire qui a obligé la direction à réfléchir aux moyens de rebondir. « Même si nous voulons garder comme cœur de métier les sous-ensembles aéronautiques et aérostructures, nous avons compris qu’il fallait nous diversifier, déclare Yannick Dufau, président. Pour mieux marcher, nous avons décidé de nous appuyer sur une seconde jambe, en l’occurrence l’énergie. Un projet de recherche et développement a donc été mené pour avoir un produit propre, et ne plus être simple fournisseur de l’industrie aéronautique.»

Prototype à Cadarache

ASTF s’est lancé dans une nouvelle activité de fabrication de champs solaires à miroir de Fresnel. « Notre objectif est de construire une usine mobile, c’est-à-dire au droit de la centrale solaire que l’on installe, explique Yannick Dufau. Il s’agit d’un projet éco-conceptif, qui minimise l’emprunte carbone et les coûts de transport ». ASTF a installé un prototype de centrale à Cadarache en 2011 (photo). Trois ans de R & D sont désormais nécessaires pour concevoir la future usine mobile.

Partenariats « Pour mener à bien un tel projet, il faut disposer d’un bureau d’études, être spécialiste des tôles et tubes, et savoir mettre en forme ces matériaux, déclare Yannick Dufau. Nous disposons de ces préalables ». Plusieurs partenaires participent à la phase de R & D : le CEA Ines (Institut national de l’énergie solaire), qui détache trois personnes pendant 3 ans, six « thésards » de l’université Bordeaux et le laboratoire Rescoll. Le budget s’élève à 8 M€, avec des aides de l’Europe (4,3 M€), de la Région (611.000 €) et de la BPI. Un nouveau bâtiment, de 1.300 m², accueille les équipes depuis octobre 2012. 25 personnes y cohabitent : chercheurs, mécaniciens, thermiciens… L’objectif d’ASTF est que l’usine mobile soit opérationnelle en 2017.

10 M€ de CA à l’export

« Pour faire 10Mw électrique il faut 500.000 m² de miroirs et il faut produire 10 m² de miroir toutes les 5 minutes, annonce Yannick Dufau. Le chantier durerait alors 6 mois, avec des référentiels de coûts et une logique industrielle plus proches de l’automobile que de l’aéronautique ». Les champs solaires à miroir de Fresnel nécessitent une grande exposition au soleil, et pourraient voir le jour au Maghreb, en Afrique ou dans les pays du Golfe. « Le premier chiffre d’affaires, en 2017, devrait dépasser les 10 M€, estime le dirigeant. Nous visons 85 créations d’emploi pour l’entreprise ».

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 http://www.lejournaldesentreprises.com/national/actualite/dossiers/ces-entreprises-qui-font-du-green-leur-business-29-04-2014-222493.php