Pour économiser le pétrole, BERTIN TECHNOLOGIES et RESCOLL ont des idées !

On the occasion of COP21, we publish a series of presentations on R & D projects by RESCOLL on studies conducting solutions environmentally friendly

Le pcop21-Rescollrojet INSPIRE soutenu par la commission européenne met à l’honneur les Sociétés de Recherche sous Contrat Françaises puisque le consortium est composé de Bertin Technologies pour l’étude, la conception et la réalisation de la machine de tri et Rescoll pour l’évaluation environnementale et l’expertise sur les matériaux plastiques.

Il s’inscrit dans le cadre des appels à projets Life + et vise à réaliser et valider à l’échelle industrielle une machine de tri utilisant la technologie LIBS (spectroscopie de plasma induit par laser, technologie permettant de remonter à la composition atomique des échantillons). Un industriel majeur du tri et du recyclage des DEEE en France hébergera bientôt le pilote pour la phase de démonstration industrielle. Les objectifs du projet sont :

  • L’augmentation de 10 à 20% du taux de recyclage
  • La production d’une matière première secondaire (broyats ou granulés) de qualité (pureté > 97%)
  • Le traitement à termes d’autres flux (mobiliers, DEEE pro, pièces issus de VHU…)
  • D’apporter une réponse aux enjeux des directives européennes et WEEELABEX concernant le tri des plastiques et le retrait des retardateurs de flamme bromés (RFB)

A ce jour,

  • L’Europe produit 25MdT de déchets plastiques et seulement 24% sont recyclés
  • « (…) une part importante de plastique non triés part dans les pays asiatiques (50% pour le plastique des écrans) » (extrait présentation ES, colloque ADEME)
  • Le gisement des polymères noirs issus de la filière de recyclage des écrans en France est de 20 à 30 kT (tonnes), 100 à 140kT en Europe, autant pour les USA et autant pour la Chine

Compte tenu de la croissance du nombre de DEEE par habitant dans les pays développés ou en voie de développement, et des objectifs de collecte et des taux de recyclage croissants en Europe (nouvelle directive), les volumes de plastiques vont continuer à croître. 

Pourtant,

  • 1 tonne de plastique recyclé permet d’économiser 830 L de pétrole (Antoine Frérot, Feuille de route du plan industriel « Recyclage et matériaux verts », source FEDEREC)
  • L’ordre de grandeur de la valeur des plastiques non triés est de 150 à 200€/tonne. Ces plastiques peuvent être valorisés entre 400 et 600 €/tonne s’ils sont triés, pour une matière Première Secondaire comprise entre 700 à 1100€/tonne.

Les deux verrous technologiques à lever pour l’augmentation du tri des plastiques provenant des DEEE sont les suivants :

  • La limite des techniques actuelles de tri optique

Il existe en effet une très grande variété de plastiques différents et une étape de tri optique des plastiques en fonction de leur nature est nécessaire. Mais la technique la plus couramment utilisée par les industriels du recyclage (Infra-rouge) ne permet pas de traiter les plastiques sombres. Hors, les télévisions et ordinateurs étant de plus en plus souvent de couleur noire, ceci les exclue de cette filière de tri.

  • La présence d’additifs à écarter

Les déchets de plastiques (produits il y a plusieurs années) peuvent contenir des retardateurs de flammes bromés aujourd’hui soumis à restriction d’utilisation mais aucune solution industrielle ne permet de faire ce tri avec des niveaux de pureté satisfaisant (afin de valoriser au maximum les plastiques non bromés)

La technologie LIBS permet de lever ces deux verrous.

En outre, le projet Inspire se voulant exemplaire du point de vue environnemental, Rescoll réalisera une évaluation environnementale détaillée (par la méthodologie d’Analyse de Cycle de Vie) ce qui permettra

  1. de s’assurer qu’aucun déplacement de pollution n’a été généré et
  2. de quantifier le bénéfice environnemental en comparaison à la mise en décharge ou l’incinération de ces mêmes plastiques.

La version finale de la machine se soumettra finalement à la vérification ETV selon les exigences du programme européen afin de pouvoir bénéficier du logo ETV.

La version imprimable : Article Inspire4Life_VF

Projet INSPIRE : Rescoll travaille sur le recyclage des plastiques

LifeLe projet Inspire s’inscrit dans le pogramme Life+ financé par la Commission Européenne.

LIFE+ cofinance des actions en faveur de l’environnement. L’objectif général est de contribuer à la mise en œuvre, à l’actualisation et au développement de la politique et du droit communautaire en ce qui concerne l’environnement, notamment à sa prise en compte dans d’autres politiques, et de participer ainsi au développement durable.

Le projet INSPIRE « Innovative sorting process recycling » vise à développer un nouveau procédé de tri de polymères, notamment noirs, pour améliorer leur taux de recyclage en Europe et permettant également de trier les plastiques contenant des retardateurs de flamme interdits.

Les deux partenaires du consortium à 100% composés de SRC françaises sont BERTIN TECHNOLOGIES qui développe la machine de tri utilisant la technologie quantom etRESCOLL qui apporte ses compétences sur les matériaux,  la plasturgie, le recyclage des plastiques et l’analyse de cycle de vie.

Les objectifs du projet sont de :

  • Démontrer la faisabilité du tri, recyclage et réutilisation par les plasturgistes de polymères noirs issus de DEEE
  • Développer un nouveau procédé de tri de polymères à l’échelle industrielle, acceptant à l’entrée des grosses pièces plastiques de façon à traiter à termes d’autres flux
  • Produire une matière première secondaire de qualité (pureté > 97%)
  • Obtenir une productivité de 1T/h
  • Hausse du taux de recyclage de 10 à 20%
  • Conserver en Europe la valeur ajoutée liée aux polymères issus des DEEE écrans
  • Réduire l’impact environnemental en favorisant le recyclage mécanique
  • Répondre aux enjeux des directives européenne et WEEELABEX : retrait des retardateurs de flamme bromés

Le projet INSPIRE débouchera sur un pilote qui sera évalué sur un site  industriel.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site web du projet à cette adresse : http://www.libs-quantom.fr/projet-life/presentation/ ou envoyez-vos questions à claire.michaud@rescoll.fr

SUST-FOREST : un projet sur le développement durable de la forêt passe à la 2de phase de l’Appel à Projets Européen SUDOE

Presque cinq mois après la clôture du second appel à projets le comité de programmation s’est réuni à Santander (Espagne) le 20 septembre dernier.
Ce comité a analysé l’ensemble des 223 candidatures reçues et s’est prononcé sur chacune d’elles, d’abord, au regard de leur éligibilité et, ensuite, pour les candidatures éligibles, si elles sont autorisées à poursuivre le processus de sélection.
Une fois la première phase finie, au cours de laquelle les candidatures ont été examinées sur la base des critères de sélection, uniquement 28 candidatures ont été autorisées à passer à la seconde phase. Parmi celles-ci, 2 projets comptent RESCOLL comme partenaire.
Le projet CarbonInspired (axe 1) qui a pour objectif la mise en place d’un réseau de coopération et transfert pour l’application des matériaux de haute valeur ajoutée basés en particules de carbone dans les secteurs de l’automobile et la construction.
Sust-Forest (axe 2) est un projet qui vise la multifonctionnalité, la conservation et l'emploi rural dans le territoire du sud de l’Europe par l’ extraction de la résine de pin.
Dans ces 2 projets, RESCOLL s’est adossé les compétences de l’Institut Polytechnique de Bordeaux (IPB).

Pour voir la liste des projets SUDOE : 26D2971E-5F58-2832-F49A-913380254E1E

En route vers le 7ème continent !!

7eme_continentDans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande comme six fois la France. C’est le 7ème continent !!

Si Christophe Colomb prenait aujourd’hui la mer avec ses trois caravelles depuis Palos de la Frontera [sur la côte atlantique de l’Andalousie] et traversait l’Atlantique, il ne s’arrêterait pas sur les côtes du continent américain, puisqu’il les a déjà découvertes il y a cinq cent seize ans. Il franchirait le canal de Panamá à la recherche des Indes, sa destination initiale. Mais ce n’est pas pour autant qu’il y parviendrait car, à mi-chemin, il tomberait sur un nouveau continent. Il s’agit de la “Grande Plaque de déchets du Pacifique”, le “septième continent”, qui se forme actuellement entre les côtes de Hawaii et de l’Amérique du Nord, à partir de millions de tonnes de détritus plastiques charriées par les courants océaniques. Dans cette région du globe, les courants, tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, créent une spirale interminable, un puissant vortex qui fait tourbillonner les déchets en plastique tout comme le vent le fait avec des papiers gras dans un recoin d’une place. Le tourbillon, ou gyre subtropical du Pacifique Nord, accumule depuis des années des déchets plastiques venus des côtes ou issus de la navigation, les entraînant dans sa rotation et, par la force centripète, les ramenant progressivement vers son centre, une zone de faible énergie cinétique de 3,43 millions de kilomètres carrés (soit un tiers de l’Europe et plus de six fois la France). On compte déjà dans cette partie de l’océan six tonnes de plastique pour une tonne de plancton. Ce quotient entre plastique et plancton est effrayant, et ce d’autant plus qu’il ne s’agit pas seulement de déchets de surface : sur l’essentiel de sa superficie, la couche de plastique de ce tourbillon d’ordures atteint une épaisseur pouvant aller ­jusqu’à 30 mètres.

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Une ACV comparative sur plusieurs bouchons en liège

PlacotopLa consommation annuelle de bouchons pour vins tranquilles dépasse les 18 milliards d’unités. Elle se répartie entre 69% de bouchons en liège, 20% de bouchons synthétiques ou en plastique et le reste en bouchons à vis.

De nos jours, les institutions publiques ainsi que le public en général démontrent un grand intérêt pour les aspects environnementaux, parmi lesquels on trouve le développement de matériaux plus écologiques. Dans ce contexte, l’entreprise Plasticos Urteta S.L. conjointement avec TECNALIA en Espagne et RESCOLL, Société de Recherche en France, ont développé un nouveau bouchon synthétique plus écologique par substitution partielle du plastique dérivé du pétrole par un matériau naturel et renouvelable, le liège. Le bouchon éco-conçu contient 50% environ de matériau naturel, ce qui lui confère de meilleures performances par rapport à d’autres bouchons synthétiques traditionnels. Il combine alors les avantages des matières premières d’origine avec une réduction de la consommation d’énergie nécessaire au procédé de transformation des matériaux composites. En outre, le prix de ce type de bouchons est réduit de 8 à 10% par rapport à d’autres bouchons synthétiques commercialisés par l’entreprise fabricante.

Ces nouveaux bouchons éco-conçus ont été développés dans le cadre du projet de R&D PLACOTOP financé par l’initiative CIP Eco-conception de l’Union Européenne et vont faire l’objet d’une présentation lors d’une journée technique qui aura lieu le 12 avril prochain chez TECNALIA à Azpeitia.

Pour télécharger le programme de la journée : jornadaTecnica_12.04.13

CORAC et démontabilité des avions

INDAR[1]RESCOLL a été sélectionné dans le cadre de l’appel à projets CORAC Propulsion comme partenaire sur le projet « Dépose de pièce métallique sur composite ». La Feuille de Route PROPULSION est proposée par le CORAC pour accélérer l’intégration des technologies et lever les risques majeurs pour des aéronefs plus propres, plus économes, moins bruyants et encore plus performants.

La démontabilité des assemblages collés est un procédé à fort potentiel de  développement notamment pour des assemblages structuraux en vue d’opération de maintenance, fixation temporaire ou de recyclage. RESCOLL travaille sur le sujet depuis quasiment 10 ans et a notamment financé 2 thèses sur le sujet ayant permis de développer un procédé de démontabilité innovant INDAR déjà éprouvé dans le domaine Aéronautique-Spatial-Défense. Toute cette expérience fait de RESCOLL un acteur incontournable en France sur cette thématique.

Dans le cadre de ce projet CORAC, RESCOLL aura pour mission de développer un procédé de dépose fiable et compatible avec les exigences industrielles aéronautiques.

Atelier Collage et EcoConception: Rendez-Vous l’an prochain?

2_pole_eco-conception[1]Le 21 février, RESCOLL a animé un atelier organisé par le Pole Eco Conception de Saint Etienne. Cette rencontre portait sur la prise en compte de l’éco-conception dans la mise en place et l'emploi d’une technologie de collage. Deux aspects souvent jugés comme incompatibles de prime abord!…

En effet, le panel de techniques d’assemblage dont dispose le concepteur font souvent ombre au collage, souvent considérés comme très impactant environnementalement, par exemple avec l’utilisation de solvant de dégraissage, de colles plus ou moins nocives, ou plus communément du fait de son irréversibilité qui interdit le retraitement en fin de vie…

Ces lieux-communs n’ont fort heureusement plus court aujourd’hui, car les utilisateurs de colle ont maintenant à leur disposition toute une armada de solutions permettant de lever ces verrous:

-colles compatibles surfaces grasses (pas de dégraissage)

-colles biosourcées

-colles hotmelt (en remplacement de colles solvant)

-colles démontables (dont la technologie RESCOLL)

-Etc.

Les discussions entre les différents participants ont permis de croiser les expériences et dresser une liste d’avantages certains du collage en faveur de l’environnement, dont certains sont souvent oubliés… N’utilise-t-on pas la colle pour réparer et prolonger la vie des objets du quotidien?

Cette matinée a ainsi été riche en enseignements et réflexions. La formule pourrait donc être reproduite l’an prochain…

En attendant, RESCOLL continue d’innover et de chercher de nouvelles solutions pour vos problématiques collage.

Plus d’informations sur le collage et l’éco-concpetion (notamment le collage démontable): maxime.olive@rescoll.fr

Recyclage: marquage obligatoire en 2015

Comment reconnaître un produit recyclable d’un autre? Mission impossible. Seul le Point vert, sur l’emballage d’un produit, indique que le metteur sur le marché verse une contribution à Eco-Emballages, contribution qui participe au financement de la filière à responsabilité élargie du producteur (REP) des emballages ménagers (1). Mais le consommateur n’est pas pour autant renseigné sur la recyclabilité du produit.

Pour obtenir cette information, il va falloir patienter encore un peu. La réflexion, lancée à l’occasion du Grenelle, ne sera concrétisée que dans plus de deux ans. «Le marquage ne sera obligatoire sur les produits et leurs emballages qu’à partir du 1er janvier 2015», a en effet annoncé ce 23 octobre Alain Geldron, responsable du service filières REP et recyclage à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), lors du colloque sur les filières organisé par l’Agence.

La Commission européenne a donné son feu vert le 3 octobre dernier sur le projet de décret présenté par Paris. Mais le texte ne sera pas publié avant septembre 2013, pour une mise en service début 2015.

La sortie officielle de «Triman» (symbole d’un personnage triant ses déchets dans le cadre d’une économie circulaire, cf. photo) pourra, contrairement au Point vert, favoriser non seulement le geste de tri mais aussi le choix de produits recyclables.

(1) Pour compliquer la situation, le Point vert a été complété par Eco-Emballages d’une signalétique rappelant quels emballages sont recyclables ou non, que seules les entreprises volontaires peuvent adopter (voir JDLE).

En 2012, Eco-Emballages teste le recyclage de tous les emballages plastique

Près de 5 millions de Français expérimenteront, pour deux ans, le tri de tous les plastiques en vue d’une généralisation future. Eco-Emballages entend doubler le taux de recyclage, qui plafonne à 22,5 %, en impliquant tous les maillons de la chaîne.

 A partir du 1er janvier 2012, 5 millions de Français n’auront plus à se creuser la tête devant le fameux bac de collecte jaune… Fini pour eux l’éternelle question : ça se trie, ça se trie pas ? Pots de yaourts, sachets plastique pour le surgelé, barquette pour les légumes… Tous les emballages plastique pourront désormais être jetés dans le bac de collecte. Eco-Emballages démarre en effet une expérimentation de deux ans sur le recyclage de tous les emballages plastique. Quelque 80 collectivités (sélectionnées lors d’un appel à projet lancé en 2010) seront engagées dans ce test à grande échelle. Les villes pilotes sont réprésentatives  »de la diversité des problématiques de tri et de collecte ». L’expérimentation sera financée par Eco-Emballages. Si la démarche est concluante, elle sera généralisée à l’ensemble du territoire. Continuer la lecture de « En 2012, Eco-Emballages teste le recyclage de tous les emballages plastique »

Le PVC veut tripler son recyclage

L’industrie européenne du PVC a annoncé ce 22 juin ses plans pour tripler la quantité de PVC recyclé d’ici 2020. L’initiative VinylPlus se fonde sur le programme Vinyl 2010, qui fut une réussite, en permettant de collecter et recycler 250.000 tonnes de PVC par an.
 
Le programme qui va suivre a relevé l’objectif à 800.000 tonnes de PVC par an d’ici 2020, dont un huitième «devra être traité en utilisant des technologies innovantes», afin de faire face aux produits difficiles à recycler.
 
L’industrie compte également introduire un nouveau système de certification et d’étiquetage pour aider les utilisateurs à identifier et donner priorité au PVC produit de manière durable. VinylPlus peut même se targuer du soutien effectif d’une ONG, The Natural Step.
Source : Le journal de l’environnement