NEOLIGNOCOL : fabrication de panneaux de particules sans formol

Entre cinq et six millions de tonnes de colles  à base de formaldéhyde sont utilisées en Europe chaque année rien que pour la production de panneaux de particules à base de bois. Cependant, les travaux exposés au formol (ou formaldéhyde) sont réglementairement considérés comme potentiellement CMR (cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction). Cette situation impose de très fortes contraintes à l’industrie des panneaux qui se verra, à terme, obligée d’éliminer totalement cette substance des formulations des colles. Ceci risque d’affaiblir considérablement la compétitivité de cette filière.
Le projet NEOLIGNOCOL poursuit l’objectif de préparer la substitution des colles issues de la chimie du formaldéhyde par des résines à base de lignines issues des matières extractibles de la biomasse (bois, pailles,…) et des sousproduits de l’industrie papetière, tout en maintenant les propriétés requises pour les panneaux de particules.

Le consortium du projet NEOLIGNOCOL comporte la diversité de partenaires nécessaire au bon déroulement du projet, depuis la recherche académique (LCPO) jusqu’à la réalisation des essais industriels (KronoFrance, Rolpin) en passant par ces centres technologiques (FCBA, RESCOLL), voire même, par la présence active du syndicat professionnel du secteur (UIPP : Union des Industries du Panneau de Process), la diffusion de la technologie auprès de l’ensemble de la profession en France. L’UIPP est le représentant français au syndicat professionnel  européen, ce qui devrait permettre une très large application industrielle des développements réalisés.
NEOLIGNOCOL est un programme financé par la DGCIS dans le cadre de l’Appel à Projets Eco-Industries.
Pour plus d’infos : camille.demaille@rescoll.fr

CleanSky : pour un ciel plus propre

Le secteur de l’aviation représente aujourd’hui quelques 4,1 millions d'emplois et pèse 228 milliards d’euros pour l’économie de l’UE. Cependant les déplacement  en avion ont un coût environnemental important. Le trafic contribue à l’accroissement de l’effet de serre en émettant de quantités importantes de CO2 et autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Consciente de l’enjeu, l’UE a lancé le programme dénommé «Clean Sky» afin d’aider le secteur du transport aérien à améliorer la technologie de leurs appareils tout en protégeant l’environnement. Doté d’un budget total de 1,6 milliard d’euros sur 7 ans (2008-2014), ce programme de recherche européen doit permettre d’atteindre une partie des objectifs pour 2020 fixés par le Conseil consultatif pour la recherche sur l’aéronautique en Europe qui visent à réduire de 50% les émissions de CO2, de 50% le bruit perçu, et de 80% les émissions d’oxydes d’azote (NOx). Le financement de l’UE porte sur 800 millions d’euros au titre du 7e programme-cadre pour la recherche et développement (PCRD) et le secteur privé (avionneurs, motoristes et équipementiers) contribue au projet pour le même montant.
Plusieurs appels à projets ont été lancés depuis le début du programme. Plus de 400 organismes en Europe, dont RESCOLL, sont à ce jour partenaires de CleanSky.

Téléchargez l’affiche des partenaires officels de CleanSky : RESCOLL – CleanSky

Le PVC veut tripler son recyclage

L’industrie européenne du PVC a annoncé ce 22 juin ses plans pour tripler la quantité de PVC recyclé d’ici 2020. L’initiative VinylPlus se fonde sur le programme Vinyl 2010, qui fut une réussite, en permettant de collecter et recycler 250.000 tonnes de PVC par an.
 
Le programme qui va suivre a relevé l’objectif à 800.000 tonnes de PVC par an d’ici 2020, dont un huitième «devra être traité en utilisant des technologies innovantes», afin de faire face aux produits difficiles à recycler.
 
L’industrie compte également introduire un nouveau système de certification et d’étiquetage pour aider les utilisateurs à identifier et donner priorité au PVC produit de manière durable. VinylPlus peut même se targuer du soutien effectif d’une ONG, The Natural Step.
Source : Le journal de l’environnement

Bilan de la Deuxième Édition du Colloque régional aquitain Eco-conception

153 c’est le nombre de participants qui donnée à cettedeuxième Edition du Colloque régional Ecoconception.
Durant ce colloque, la CCI des Landes et la CCI de Bordeaux souhaitaient sensibiliser les entreprises sur l’intérêt d’intégrer l’Environnement au coeur de leur stratégie d’Innovation pour se démarquer de la concurrence et gagner
nouvelles parts de marché.
4 grands temps forts :
– La définition du besoin : quelles sont les attentes du consommateur en matière
d’environnement ?
– Une table ronde sur « L’Environnement, partie intégrante de la stratégie des
entreprises » autour de l’exemple de 2 entreprises et d’interventions d’experts.
– La présentation des outils et méthodes de l’Eco-innovation
– Des ateliers déclinant l’Eco-innovation en trois thématiques : Eco-technologie, Eco-Design et l’Eco-conception
La diversité et la qualité des interventions, ainsi que la pertinence des contenus, ont été vivement appréciées par les participants. Le concept du colloque, qui consiste à traiter en matinée le thème de la journée de manière «théorique» avec des retours d’expériences d’ordre national et un après-midi plus orienté «opérationnel» avec des témoignages régionaux et locaux permet aux entreprises de s’approprier les clefs de réussite .
Ce colloque a permis également à de nombreuses entreprises d’échanger entre elles sur différentes thématiques et expériences.
Pour télécharger le bilan complet : Newsletter bilan Colloque juin 2011

Les utilisations industrielles des cultures: les bioplastiques

A polymer is a substance with a structure formed of many identical small organic molecules bonded together.
A plastic is a synthetic material made from a wide range of organic polymers.
A bioplastic is a plastic made using renewable biomass.
A mixed bioplastic is a plastic derived from both renewable biomass and fossil fuels.
Bioplastics are manufactured using biopolymers which offer a renewable and sustainable alternative to oil-based plastics (petroplastics). Other advantages of bioplastics include novel functional properties and relatively low greenhouse gas (GHG) emissions during manufacture (see table).
Bioplastics can be produced from plant starch, cellulose, lignin (wood), oils and proteins.
Like petroplastics, bioplastics are compounds constructed of linked molecules that form long polymer chains (biopolymers).
Most, but not all, bioplastics can be broken down in the environment by micro-organisms (as part of the ‘carbon cycle’ – see below) in a process called ‘biodegradation’. This process produces carbon dioxide (CO2) and water (H2O) under aerobic conditions or methane (CH4) under anaerobic conditions (in the absence of air) such as in landfill.
Mixed bioplastics are usually biodegradable, but some are not and can be either recycled or processed for energy recovery.
Note that items labeled as ‘biodegradable’ should not be confused with those marked as ‘degradable’. The latter materials break down in the environment by chemical rather than biological means.

Click here to download the complete document: Bioplastics

Usages des résines biosourcées : quels développements ?

Les résines biosourcées sont au début de leur courbe d’expérience et constituent un groupe hétérogène de produits en termes de ressources, de propriétés, de maturité de développement, de capacités de production, d’usages et de marchés ciblés. Leur développement a relativement peu progressé dans les dernières années en termes de capacités mondiales (0,72 millions de tonnes par an en 2010, soit 0,3% de la production mondiale actuelle de plastique) alors même qu’elles font l’objet d’une attention croissante. Si les capacités pourraient atteindre 1,6 millions de tonnes d’ici 3 ans, nous faisons le constat depuis plusieurs années d’annonces de capacité de production croissantes, du développement du marché, et pour autant de capacités stagnantes.
Basé sur une cartographie mondiale des capacités actuelles de production et projetées à 3 années, puis sur l’étude des freins auprès des industriels utilisateurs, le rapport a pour objectif de comprendre ce qui freine aujourd’hui tant la demande que l’offre.
La réflexion menée dans cette étude est issue d’un processus incrémental basé sur l’identification de verrous pesant sur la filière française des résines biosourcées, ainsi que celle des leviers associés. En parallèle, un tour d’horizon des leviers incitatifs a été effectué dans les zones géographiques ciblées (États-Unis, Chine et Japon et Europe). En effet, parmi les pays membres de l’OCDE, les Etats-Unis et le Japon apparaissent comme leaders
en matière d’innovation et présentent donc des points de comparaison pertinents pour l’UE et la France. Les Etats-Unis ont de plus mis en place le « BioPreferred Program » misant sur l’exemplarité de l’Etat fédéral, sur une campagne importante de communication, sur une définition large des produits biosourcés, ainsi que sur la constitution d’une base de données sur base déclarative. La Chine a pour sa part été considérée au sein de cette étude pour des raisons économiques, mais également en raison des investissements qu’elle concède dans les filières de l’économie verte et qui la positionne d’ores et déjà comme un futur leader des économies « low carbone ».
Les réflexions menées ont alors permis d’identifier l’ensemble des verrous prioritaires agissant tant sur l’offre que sur la demande.
Pour plus d’infos : rapport_final_resines_biosourcees[1]

RESCOLL invité à intervenir durant la semaine du développement durable à la CCI de Pau

C’est à l’occasion de la semaine du développement durable, du 1er au 7 Avril 2011, que la CCI de Pau a organisé la réunion d’information « L’éco-conception, une démarche rentable. » Elle a alors fait appel à Rescoll pour intervenir aux côtés de la CCI des Landes afin de présenter des exemples concrets d’éco-conception et le projet Styrene free qui vient de se terminer. Christophe Robin de la CCI des Landes a, lui, présenté les principes de l’éco-conception ainsi que les actions proposées par la CCI des Landes afin d’accompagner les entreprises dans cette démarche.

Rescoll a, lors de cet événement, présenté l’action collective pour l’éco-conception aidée par la DIRECCTE Aquitaine qui prévoie d’accompagner 10 entreprises dans une démarche d’éco-conception pour laquelle il reste encore quelques places. N’hésitez donc pas à nous contacter si cette démarche est susceptible de vous intéresser.

L’ensemble des présentations sont téléchargeables sur le site de la CCI : http://www.pau.cci.fr/manifestations/comptes-rendus/item/507

Le PVC se recycle de mieux en mieux

L’industrie européenne du PVC (polychlorure de vinyle) a énormément progressé ces 10 dernières années en matière de gestion des déchets, dans l’innovation des technologies de recyclage, l’usage raisonné et responsable d’additifs et l’engagement sociétal, selon les résultats du programme Vinyl 2010 présentés aujourd’hui 12 avril.
 
Le PVC n’est pas toujours facile à recycler. Si les chutes de PVC «vierge», générées lors de la construction d’automobiles, sont assez simples à recycler et conviennent pour de très nombreuses applications, ce n’est pas le cas du PVC dit supporté, qui contient différents fibres (polyester, polyamide ou coton) et qui nécessite donc des techniques de recyclage plus sophistiquées.
 
Le programme d’engagement volontaire Vinyl 2010 a été lancé en 2000, à l’époque où le recyclage du PVC n’était quasiment pas développé. Il regroupe quatre associations qui représentent l’industrie européenne du PVC. Les résultats qui viennent d’être publiés montrent que 260.842 tonnes de déchets PVC non réglementés ont été recyclées en Europe en 2010. C’est plus que les objectifs fixés en 2000, qui visaient un volume de recyclage annuel de 200.000 t de PVC à horizon 2010. Continuer la lecture de « Le PVC se recycle de mieux en mieux »

Consommer responsable, c’est consommer autrement

A l’occasion de la 9e édition de la semaine du développement durable (du 1er au 7 avril 2011), les Français sont invités à changer leur comportement pour consommer de façon plus responsable. Quels progrès ont-ils réalisés depuis l’année dernière ?

S’ils sont 71% à déclarer que le développement durable est une nécessité pour eux, les consommateurs ont encore besoin d’être orientés. Ils attendent des informations plus complètes, claires et visibles sur l’impact environnemental des produits qu’ils achètent.

C’est ce qui ressort du baromètre annuel «Les Français et la consommation durable», élaboré par Ethicity [1] en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), et présenté le 31 mars au ministère en charge de l’écologie. Continuer la lecture de « Consommer responsable, c’est consommer autrement »

L’environnement, des technologies clés pour l’avenir !

Mardi 15 mars à Bercy, Eric Besson, Ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, a tenu la conférence de presse présentant l’étude.

Le Ministère chargé de l’Industrie a notamment pour mission de contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’industrie en France en mettant en ouvre des actions de soutien à l’effort de R&D industrielle, d’innovation et de transfert de technologie.

Il mène ainsi périodiquement des études destinées à identifier les technologies nécessaires à l’amélioration du positionnement et de la compétitivité des entreprises sur le territoire national. La dernière étude portant sur ce thème, publiée en 2006, avait pour objectif d’aider les décideurs économiques locaux à construire une stratégie de développement technologique.
Cette année, il a été décidé d’orienter la présente étude consacrée aux technologies-clés vers les entreprises et d’axer celle-ci sur :

  • les technologies existantes, dont la diffusion se révèle stratégique pour la compétitivité d’un secteur d’activité donné ;
  • les technologies émergentes ou d’avenir présentant un potentiel de développement en France ;

Un comité stratégique présidé par Denis Ranque fût chargé d’orienter et de valider les travaux ; il fût relayé par un comité de pilotage qui assura la gouvernance opérationnelle de l’étude.

Emmené par Patrick Haouat, associé gérant du cabinet ERDYN CONSULTANTS et maître d’oeuvre de « Technologies clés 2015 », un consortium de consultants qui comporte également ALCIMED, PAC, IDATE, réalisa cette étude, qui se déroula de janvier à octobre 2010.

Vous trouverez ici la partie du rapport concernant les éco-technologies : technologies-cles-2015-environnement