Il y a peut être d’autres arguments plus pertinents venant d’un ancien Ministre de l’Industrie….

En tournée médiatique pour la promotion de son dernier ouvrage, « Le Battement d’aile du papillon », Christian Estrosi donne son avis sur tous les grands débats du moment : sécurité, police, récidive… Et lorsque l’ex-ministre de l’Industrie est interrogé sur le nucléaire, il revendique son ancienne compétence (« je peux vous dire que je connais un petit peu ce sujet ») pour donner de la force à son argumentation.
Invité de l’émission « C à vous », diffusée sur France 5 lundi, Christian Estrosi a ainsi justifié son hostilité aux énergies solaires et éoliennes :
« On propose des éoliennes, c’est-à-dire des énergies qui ne sont pas constantes. Je vous rappelle simplement que l’électricité, on l’utilise surtout quand il fait froid l’hiver et la nuit […]. Et l’hiver et la nuit, y a pas de soleil, y a pas de vent. Ce serait nous fragiliser considérablement ! Il faudrait couvrir la France tous les 10 km de près de dix éoliennes, c’est-à-dire que toute la métropole serait un champ d’éoliennes pour pouvoir arriver à la proposition de François Hollande. »
Face à cette déclaration pour le moins maladroite, les journalistes rient mais ne relèvent pas deux erreurs. Si le maire de Nice est un spécialiste des questions d’énergies, il semble avoir oublié que :
• les chercheurs mettent l’accent sur la maîtrise du stockage de l’énergie solaire et éolienne ;
• des pays à l’ensoleillement peu réputé, comme l’Allemagne, misent sur le solaire. La part de l’éolien dans la production d’énergie électrique dans ce même pays est de l’ordre de 7%, selon le syndicat des énergies renouvelables. L’Allemagne n’est pas encore un immense « champ d’éoliennes »

Source : Rue89

51 % d’Européens ….

…estiment le changement climatique plus préoccupant que la crise économique. L’opinion publique européenne estime même qu’ils s’agit du deuxième problème le plus grave auquel le monde est confronté (après la pauvreté, la faim et le manque d’eau potable). Sur une échelle de 1 (niveau le plus bas) à 10 (le plus élevé), les Européens ont estimé le niveau de gravité du changement climatique à 7.4 (contre 7.1 en 2009). Près de 8 répondants sur 10 (78%) pensent que la lutte contre le changement climatique peut stimuler l’économie et créer des emplois, ce qui représente une hausse importante depuis 2009 (63% d’accord). Au moins deux tiers des répondants dans chaque Etat memebre partagent cette opinion.

Source : Eurobaromètre spécial 732 « Changement climatique » (réalisé en Juin 2011, publicaton en Octobre 2011).

EAGLE project : Guayule, a multipurpose crop as the solution to the shortage of natural rubber in Europe

The study “Economic Potential of Sustainable Resources – Bioproducts from Non-food Crops (EPOBIO)” supported by the European Commission has identified several strong reasons to develop an alternative supply of natural rubber (NR) for Europe with Guayule (Parthenium argentatum).
The EPOBIO report has concluded that the shrub Guayule has the greatest potential as an alternative source of rubber, and there is a need to develop improved extraction and processing technologies and take forward crop improvement.
Guayule will not only produce rubber, but also bioproducts of agro-resources according to bioraffineries concept, green chemistry and bioenergy.
Sustainable economic growth requires safe resources of raw materials. Today, most frequently used industrial raw material petroleum is neither sustainable, because limited, nor environmentally friendly. While the energy sector can be based on various alternative raw materials, the economy of products and polymers is fundamentally depending on plant biomass. Industrial utilization of raw materials from agriculture, forestry and green landscape care for the energetic, biotechnological and chemical industry is still at its beginnings. The EAGLES project is an example of the development of a bioraffinerie process which represents the key for the access to an integrated, economically feasible production of chemicals, materials, goods, and fuels of the future.

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Besoin d’industrialisation pour la chimie du végétal

La chimie du végétal, qui fabrique des produits chimiques à partir de ressources végétales et non fossiles, a besoin de soutiens publics pour passer à un stade industriel en Europe, a estimé mardi Christophe Rupp-Dahlem, le président de l’association d’industriels ACDV. « Il y a des investissements importants à faire. On a besoin d’un coup de main des pouvoirs publics pour nous aider dans cette phase de démarrage de cette nouvelle chimie du végétal », a expliqué à l’AFP M. Rupp-Dahlem. La chimie du végétal utilise soit des matières agricoles comme le colza ou la betterave, ou de la cellulose du bois, pour produire notamment des plastiques, des solvants ou encore des tensioactifs utilisés dans les cosmétiques ou les détergents. Les industriels se penchent aussi sur l’utilisation d’algues. Estimé à 28 milliards d’euros en Europe pour 2010, ce marché devrait atteindre 51 milliards d’euros en 2020, rappelle le président de l’ACDV (Association Chimie du Végétal). Si la recherche est soutenue, notamment à travers les investissements d’avenir en France, de l’innovation jusqu’aux premiers démonstrateurs industriels, « nous avons aussi besoin d’être aidés quand on va lancer les produits ». Il appelle de ses vœux des aides pour les premières unités industrielles, ainsi que des incitations à utiliser des produits issus de ressources végétales « par exemple, avec une préférence sur les marchés publics ».

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SUST-FOREST : la gestion durable de la forêt

Dans le cadre du projet européen SUST-FOREST qui part du principe que l’exploitation de la forêt peut être réalisé de manière durable, un atelier de diagnostic dans le secteur industriel des produits résineux va âtre organisé début Décembre à Coca (Espagne).
Prenant comme exemple le gemmage des pins, le projet compte vérifier que les aspects économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux peuvent s’aborder ensemble dans cette activité.

La journée de travail s’adresse aux entreprises situées dans le champ d’application territorial de SUDOE dont l’activité est la distillation de résines naturelles ou la transformation secondaire de la colophane et la térébenthine ainsi qu’aux producteurs régionaux, nationaux ou européens de produits utilisant la colophane et l’essence de térébenthine dans leur fabrication.
Les 2 majors du secteurs, le français DRT et l’espagnol LURESA participent activement à cette journée.
Pour télécharger le programme : Journée COCA
Pour s’inscrire (inscription obligatoire) : http://www.pfcyl.es/taller%20resina
Pour plus d’infos sur le projet SUST-FOREST : http://www.sust-forest.eu

Eco-Windar : un projet d’éco-conception dans l’automobile

Le projet ECO-WINDAR, cofinancé par le FUI, réunit autour de la technologie INDAR de RESCOLL (www.rescoll.fr) plusieurs partenaires industriels (l’équipementier ACS, le déconstructeur RE-SOURCE Industries) et académiques (laboratoire TREFLE, de Bordeaux).
ECO-WINDAR a pour objectif l’éco-conception d’un module vitré automobile pour répondre aux contraintes de tri en fin de vie et de maintenance des rebuts de production. Cette démarche s’inscrit dans le contexte actuel de protection de l’Environnement et de réduction des déchets enfouis comme stipulé dans la directive européenne 2000/53 qui entrera en vigueur d’ici quelques années.
Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr

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Un caoutchouc naturel européen? Bientôt ce sera possible

Aujourd’hui, le caoutchouc est omniprésent. Grâce à ses propriétés d’élasticité, d’étanchéité et d’amortissement, ce polymère élastique, ou élastomère, sert à fabriquer plus de 40 000 produits d’usage industriel, ménager, alimentaire ou médical, les plus connus étant les pneumatiques, les gants médicaux et les préservatifs.
Toutefois, l’hévéa (Hevea brasiliensis), cultivé désormais surtout en Asie, ne permet plus de couvrir la demande croissante de caoutchouc naturel. Aussi certains des principaux pays transformateurs de caoutchouc, dont les États-Unis et, en Europe, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne, envisagent-ils d’en produire eux-mêmes. En adaptant l’hévéa aux climat tempéré ? Non, en exploitant deux plantes productrices d’un caoutchouc aux propriétés comparables à celles du latex d’hévéa : un buisson du Mexique, le guayule (Parthenium argentatum), et une plante herbacée du Kazakhstan, le pissenlit russe (Taraxacum kok saghyz).
Actuellement, le caoutchouc synthétique représente 60 pour cent de la consommation mondiale. En effet, depuis la fin du XIXe siècle, on sait fabriquer du caoutchouc en polymérisant sa molécule de base, l’isoprène, dérivée du pétrole, à l’aide de divers procédés chimiques, appliqués à l’échelle industrielle depuis la Première Guerre mondiale. Toutefois, le prix du pétrole variant beaucoup, les coûts de production des élastomères synthétiques fluctuent également et devraient croître à l’avenir avec la raréfaction de l’or noir. En outre, malgré des décennies de recherche, le caoutchouc synthétique n’a pas les mêmes qualités que son analogue naturel. Celui-ci est doté de meilleures propriétés dynamiques, en particulier la résilience, c’est à- dire la capacité à supporter de grandes déformations sans se rompre et à retrouver sa forme initiale quand la contrainte est levée. Il est plus résistant à l’abrasion, aux chocs et au déchirement….
Veuillez trouver ci-joint l’article consacré par la revue « Pour la Science » aux recherches sur l’obtention d’un caoutchouc naturel européen :caoutchouc_060710-1

Projet SOLCIS : Le salut de la filière photovoltaïque française passe par l’innovation

Créée en novembre 2008 et opérationnelle depuis juillet 2009, la société NEXCIS a pour vocation à développer un procédé low cost de production de cellules photovoltaïques en couches minces (CIGS : Cuivre, Indium, Gallium, Sélénium) via une technologie de rupture. Objectif : développer un process compétitif par rapport au silicium cristallin chinois autour d’une ambition industrielle française !

Innovation : Du procédé à l’encapsulation
Depuis quelques mois, Nexcis, dans le cadre du projet SOLCIS cofinancé par OSEO,  travaille sur la technologie des couches minces CIGS, celle qui doit permettre de passer un cap. Pour l’heure, la réalisation des couches minces en CIGS est essentiellement fondée sur un procédé classique qui consiste à co-évaporer, sous vide, du cuivre, du gallium et de l’indium en surpression de sélénium. Eh bien, Nexcis a pour ambition de réaliser ces opérations en limitant justement les étapes sous vide et en les réalisant sous pression atmosphérique avec à la clé des gains de temps et de coût. Les ingénieurs de Nexcis sont ainsi en train de mettre au point un système d’électro dépôt de cuivre, d’indium et de gallium recuit sous atmosphère de sélénium et de soufre.

De leur côté, les équipes de RESCOLL…..

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ASTRIUM, l’ONERA et RESCOLL partenaires dans un projet innovant dans le domaine éolien

Du fait de l’augmentation croissante de la taille des éoliennes, de la recherche de performance et de gain de masse, de l’augmentation associée des charges mécaniques, de l’évolutions des règles de certification, prenant de plus en plus en référence les normes aéronautiques et dubesoin d’automatisation des processus de fabrication, Astrium a identifié dès 2006 le marché éolien, en particulier en offshore, comme un secteur dans lequel ses compétences pouvaient être applicables. Dans ce cadre,  Astrium a mis en place un projet industriel visant à adapter ses compétences en vue de proposer à ce marché une offre globale couvrant toutes les phases de vie des pales d’éoliennes, avec des pales au « standard qualité de type aéronautique » tout en restant au prix du marché de l’éolien.
Cet objectif répond à la demande croissante de fiabilité de la part des opérateurs éoliens, dont le coût de maintenance représente une part importante du coût d’exploitation. Ceci est d’autant plus vrai dans le cas de la maintenance des parcs éoliens offshore.
Le développement de pales de qualité aéronautique est donc un atout majeur permettant de rentrer sur le marché éolien français dans un premier temps, puis à terme de proposer ces produits à l’exportation.
Le projet R&D, cofinacé par l’ADEME, s’inscrit donc dans cette démarche, avec l’objectif de rattraper d’abord le retard pris par le secteur industriel français des pales par rapport aux autres pays européens, puis d’innover technologiquement pour prendre une place majeure sur le marché des pales de prochaine génération, en particulier sur le marché offshore.
L’accent sera notamment mis sur les activités génériques permettant d’augmenter la « maturité technologique » des partenaires du projet, afin de répondre aux besoins du marché, tout en intégrant des aspects permettant de favoriser l’acceptabilité de l’éolien sur le marché français (acoustique, l’éco-conception et la recyclabilité des pales).
Les travaux réalisés dans le cadre de ce projet R&D font l’objet d’une collaboration avec l’ONERA et le Centre de Recherche RESCOLL.

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« Innover et être responsable, les clés du développement durable »

La délégation régionale Aquitaine du Groupe AFNOR organise le 13 octobre à  une journée permettant de découvrir des pratiques d’entreprises régionales qui sont su allier avec exemplarité «innovation» et «engagements responsables».
RESCOLL intervient, par son témoignage, dans cette manifestation.

La 7ème édition des Rencontres Régionales Sud-Ouest AFNOR est une opportunité à saisir pour comprendre les bénéfices d’un engagement responsable en matière d’innovation technique, organisationnelle et sociale. Ce rendez-vous sera également l’occasion de faire le point sur l’ISO 26000, un an après sa publication !
La norme ISO 26000 est une norme ISO relative à la responsabilité sociétale des organisations, c’est-à-dire qu’elle définit comment les organisations peuvent et doivent contribuer au développement durable. Elle est publiée depuis le 1er novembre 2010.
Selon D. Gauthier, président le la commission Responsabilité sociétale à l’AFNOR : « la 26000 n’est pas un document amené à faire l’objet de certifications, c’est un document qui tiendra compte de la diversité des situations .(…) C’est un outil de progrès dans une logique de responsabilité sociétale et de progrès permanent et participatif, respectueux de l’environnement, respectueux des agents, et des hommes et des femmes à l’extérieur, tout en assurant la pérennité économique. Nous sommes dans une logique d’ouverture et d’évolution de culture ».

Pour télécharger le programme : 111013- Programme Rencontres Régionales SO 2011- Bordeaux V6

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