Stockage d’énergie : une étude fondamentale sur les supercondensateurs

tramway-supercondensateur[1]Les supercondensateurs comme source de stockage/restitution de l’énergie est une alternative à certaines technologies existantes telles que les batteries ou le stockage magnétique (SMES),…..

Les supercondensateurs peuvent-être utilisés comme source d’énergie ou plus communément comme source spécifique de puissance associée à :

  • Une source d’énergie stationnaire
  • Une source d’énergie embarquée
  • Une source d’énergie portable

Par exemple, dans le domaine des transports civils ou militaires, les supercondensateurs peuvent être mis à profit dans le cas des véhicules tout électrique ou hybride avec une source de l’énergie lors des décélérations/accélérations ou pour satisfaire des applications de démarrage (concept stop-Start). Leur utilisation pour récupérer l’énergie de freinage présente également beaucoup d’intérêt dans les transports collectifs (train, tramway, bus,…).

L’évolution des dispositifs vers les architectures « plus électrique » est intéressante pour gagner en poids et en maintenance des systèmes. L’association de composants à forte densité de puissance comme le sont les supercondensateurs, avec d’autres sources électriques permettra de réduire considérablement le poids des alimentations électriques et se présente comme une solution innovante et particulièrement intéressante pour les futures systèmes électriques. C’est dans cet esprit que s’inscrit le sujet de thèse en collaboration avec l’université François Rabelais de Tours, dont l’objet est : de développer et de caractériser les nouveaux matériaux d’électrode base nano-composite graphène-polymères conducteurs organiques, pour un système de supercondensateur léger avec une très bonne efficacité au stockage et une bonne durabilité.

Cette thèse est encadrée par :

  • Dr. Thomas OLINGA : chef de service Matériaux conducteurs et Applications au sein de RESCOLL
  • Professeur François TRAN-VAN de l’Université François Rabelais de Tours

 

Rapport (très) critique de la Cour des Comptes sur les biocarburants

La filière des biocarburants, ou plutôt les filières car elles sont deux -le diester additionné au diesel et le bioéthanol ajouté à l’essence -, en prend pour son grade dans le rapport d’évaluation que la Cour des comptes vient de rendre public. Passé au crible de la haute juridiction, le plan de soutien aux biocarburants lancé sur la période 2005-2010 n’en a pas moins atteint son premier objectif. La France dispose aujourd’hui d’un « appareil agro-industriel de taille européenne qui permet de produire 1,91 million de m3 de biodiesel et 1,25 million de m3 de bioéthanol », notent les juges financiers. Les investissements pour y parvenir ont été massifs. Les 1,5 milliard d’euros consacrés à la construction des deux filières n’en restent pas moins très inférieurs aux 2,65 milliards d’euros de «dépense fiscale cumulée» opérée en leur faveur. Un pactole alimenté exclusivement par la « réduction significative » de la taxe intérieure sur la consommation (TIC) dont bénéficient pour six ans les détenteurs de licences de production. Pour la Cour des comptes, l’écart entre ce que les producteurs de biocarburants ont reçu et ce qu’ils ont investi est dû au caractère surdimensionné des installations bénéficiaires de ces agréments. « Il est de moins en moins nécessaire de faire perdurer » cette réduction de TIC, estiment les juges. Et de pointer la « rente de situation » et l’ « effet d’aubaine », chiffré à 500 millions d’euros, retiré par Sofiprotéol, principal producteur national de biodiesel. Depuis 2010, et la fin de la situation quasi monopolistique, l’argument ne tient plus autant. En revanche, ce dispositif reste très défavorable aux automobilistes. Les 2,65 milliards de baisse de TIC constatés entre 2005 et 2010 ont été «essentiellement supportés par les consommateurs», observe le rapport. Des consommateurs que le moindre rendement énergétique des biocarburants contraint, en outre, à passer plus souvent à la pompe. Pour le plus grand bonheur de l’Etat dont les recettes « ont mécaniquement augmenté de 1 milliard d’euros pour le bioéthanol et de 0,5 milliard pour le diesel ». Deux chiffres auxquels le rapport de la cour ajoute quelque 330 millions d’euros reçus au titre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes). Une taxe qui pèse lourd pour les distributeurs qui ne réalisent pas les objectifs nationaux d’incorporation de diester ou de bioéthanol dans les carburants. Là encore, les consommateurs en font les frais. Une situation qualifiée d’ « anormale » par les magistrats qui insistent sur le caractère irréaliste de ces objectifs et en préconisent le « réajustement ». Au total, le surcoût pour les consommateurs s’élève à près de 3 milliards d’euros, sans compter le prix plus élevé des biocarburants à la pompe. La facture pour l’Etat, elle, « n’aura pas dépassé 820 millions d’euros sur 2005-2010 ». Et le dispositif lui rapportera à l’avenir, estime la Cour des comptes en tirant d’autres leçons, plus positives, de ce Plan Biocarburant. Au plan agricole, l’objectif de mettre fin à la jachère et la filière diester a été « salutaire pour la betterave », en offrant un nouveau débouché à cette culture. L’impact sur les filières d’élevage à travers les coproduits, comme les tourteaux de colza, est jugé « important ». Le bilan énergétique de ce programme est considéré comme « positif », mais moins favorable que prévu, compte tenu de l’impossibilité d’augmenter rapidement les taux d’incorporation des biocarburants. Au plan environnemental, les décisions prises il y a sept ans, se discutent de plus en plus. « En l’absence de certitudes sur la question de la concurrence entre cultures destinées aux biocarburants et à l’alimentation humaine ou animale », les auteurs du rapport recommandent par précaution, « l’arrêt des subventions soutenant la production de biocarburants ».

Pour lire le rapport : Rapport_public_thematique_biocarburants

Projet SUST-FOREST sur la relance du gemmage en Europe : Atelier de travail à Coca (Espagne)

Jeudi 1er Décembre a eu leu à Coca, Ségovie (Espagne) le premier atelier du projet européen SUST-Forest dont l’objectif est le développement durable de la forêt par la relance d’une activité économique rentable comme pourrait l’être le gemmage des pins.
L’atelier de travail de Coca avait pour objectif de recueillir les positions des industriels de 1ère et 2ème transformation de la gemme et les confronter avec celles des institutionnels et groupements de gemmeurs.
En effet, même si le gemmage a totalement disparu en rance depuis 40 ans, les portugais et, surtout les espagnols ont maintenu une activité résiduelle puisque l’Espagne produit aujourd’hui 3 500 tonnes de résine par an au lieu des 55 000 produites dans les années 70.
Plusieurs dizaines d’acteurs du secteur, dont les 2 industriels majeurs (DRT pour la France et LURESA pour l’Espagne) ont participé à cet atelier dont vous pourrez trouver les présentations en pièces jointes. Une table ronde d’échanges, animées par José ALCORTA (RESCOLL), membre français associé du projet a permis de créer un consensus sur des positions des différents acteurs. Le compte rendu de ces échanges sera prochainement mis en ligne sur ce site.

Télécharger les présentations : CESEFOR, LURESA, RESCOLL