Consommez le Greenwashing à toutes les sauces

Greenwashing IndexGreenwashing : Usage du mot « vert » à toutes les sauces, création d’écolabels factices, engagements environnementaux sans lendemain, les publicitaires n’hésitent pas utiliser des argumentaires fallacieux pour mieux écouler des produits qui n’ont souvent rien d’écologique.

Qui pratique le greenwashing ? L’automobile, l’informatique, l’agro-alimentaire, le secteur énergétique et les produits pour la maison figurent parmi les grandes branches d’activité où le greenwashing est le plus fréquenté.

En France, l’ADEME suit ces pratiques et édite le guide de l’anti-greenwashing. Aux Etats-Unis, il existe un Greenwashing index qui note le niveau de greenwashing des publicités.

La pratique du greenwashing peut avoir des conséquences néfastes sur des marques d’un point de vue juridique mais également en termes d’image et de notoriété.

Qu’est-ce que le greenwashing ? : Le green washing, ou en français l’éco blanchiment, consiste pour une entreprise à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique. C’est le fait souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement. Alors pour redorer leur image de marque, ces entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image, c’est pourquoi on parle de green washing.

En pratiquant le greenwashing, les entreprises dépensent beaucoup plus dans leur communication, jusqu’au changement de leur identité visuelle (logo et couleurs) et le soin de leur image, que dans la réparation réelle des dégâts écologiques inhérents à leurs activités.

On voit ainsi les logos de Ajax, MacDonald’s ou Bonux devenir « verts », sans pour autant que les produits soient devenus davantage écologiques ou respecteux de l’environnement.

Le Greenwashing Iindex : Initiative commune de l’organisme EnviroMedia Social Marketing et de l’Ecole de journalisme et de Communication de l’Université d’Oregon, le Greenwashing Index propose des outils pour mesurer le niveau de greenwashing des publicités aux Etats-Unis.

Pour plus d’infos sur le greenwashing : http://www.greenwashing.fr/

Pour télécharger le guide anti-greenwashing de l’ADEME : ADEME_GREENWASHING_GUIDE

Journée Analyse du Cycle de Vie au Pôle ELASTOPOLE

Elastopôle, le pôle de compétitivité du caoutchouc et des polymères, a organisé sa 4ème journée d’axe sur la thématique du Développement durable le jeudi 7 juin 2012 à Cergy-Pontoise.

Cette journée a été consacrée aux thèmes de l’Eco-conception et de l’Analyse du cycle de vie, des sujets primordiaux pour les matériaux élastomères. La conception, la fabrication, l’utilisation et le recyclage de mélanges et de produits élastomères font appel à une chaine de valeur complexe, pour laquelle la mise en œuvre d’une démarche d’éco-conception et l’utilisation de méthodologies telle l’analyse de cycle sont appelées à se développer afin de répondre aux enjeux environnementaux, énergétiques, économiques et sociétaux des prochaines années.

Des présentations d’horizons variés et complémentaires, industriel, éco-organisme, recherche, bureau d’études environnementales, …, ont permis d’approfondir les connaissances, de dialoguer avec les experts et d’envisager les futurs projets collaboratifs et actions collectives à mener sur ces thèmes d’avenir.

RESCOLL a été invité à présenter ses actions dans le domaine (projets européens et nationaux d’éco-conception, ETV,…)  et plus particulièrement les expériences pilote menées en partenariat avec le CRA (action collective Green Power avec 5 PMI Aquitaines) et la DIRECCT Aquitaine (action collective Eco-Conception avec 10 autres PMI Aquitaines).

Pour télécharger la présentation de RESCOLL : RESCOLL Elastopole

GREENFIX encore récompensée

Les Trophées Aquitains de Design Industriel (TADI) ont récompensé l’entreprise Greenfix (basée à Miarritze) pour la conception d’un antidérapant en Le design c’est “rendre les produits, les objets à la fois plus beaux et plus intelligents. C’est une ergonomie, un éco-design, une fabrication à bas coût, une facilité d’utilisation, de compréhension. Les entreprises qui se passent d’un designer se passent d’un regard essentiel sur leurs produits. Le travail d’un designer, c’est comprendre les utilisateurs et les valeurs véhiculées par un produit”
Damien Houques dirige l’entreprise Greenfix et voit comme une évidence le fait de travailler avec un designer : “Aujourd’hui, dans un monde hyperconcurrentiel, le design est un vrai vecteur de différenciation”. Même si cela implique un certain budget, “votre produit fait la différence sur le marché et le budget s’amortit”.
Le designer qui a travaillé sur ce projet, William Ugarte, a été étudiant à l’Estia et admet que les Trophées peuvent constituer une “voie vers une certaine forme de reconnaissance, une façon de montrer son travail”.
Source : Le Journal du Pays Basque

Rescoll présent aux Journées Innovation du Centre de Formation de la Plasturgie

 

Rescoll a participé le 14 septembre dernier à la Journée Innovation organisée par le CFP en collaboration avec l’ARDI Rhône Alpes. Cette journée axée sur l’utilisation des polymères dans les transports a donné lieu a des échanges enrichissants entre les intervenants et le public.

Cette manifestation a permis à Rescoll de restituer à d’éventuels futurs partenaires les résultats obtenus dans le cadre du projet européen ECODISM sur les assemblages collés plastiques-composites. Le produit étudié alors était un hayon hybride (structure en SMC et peau en PP) développé par Plastic Omnium Auto Exterior, également partenaire du projet. Les essais menés ont permis de valider la faisabilité d’un démontage sur commande des différents éléments.

Nombre de modèles à venir intégreront ce nouveau type de hayon, l’intégration d’une technologie de collage réversible pourrait alors apporter une réponse intéressante aux problématiques de maintenance et de fin de vie.

Pour plus de détails:

Journées de L’Innovation (CFP-ARDI RA)

Contact: maxime.olive@rescoll.fr

La wax GREEN FIX à l’honneur au musée CAP SCIENCES

La Galerie Industrie & Recherche de CAP SCIENCES, musée de la science et de la technologie, est la vitrine des savoir-faire, des pôles d’excellence de la recherche et des activités industrielles de la région Aquitaine. Elle permet de découvrir des lieux de travail, écouter des chercheurs raconter leur métier, s’informer sur l’actualité scientifique, tester ses connaissances ou encore s’inscrire à des visites d’entreprises.
A partir du 2 avril 2010 la Galerie propose une nouvelle exposition : Sports en Eaux
Surf, nautisme, plongée, kayak, natation, pêche,  … sont des sports très différents et partagent pourtant de nombreux points communs. L’eau, les vagues, la protection de l’environnement, l’utilisation de matériaux performants et écologiques, la création de structures innovantes, l’accessibilité au handicap.
Une place de choix est faite à GREEN FIX, la wax révolutionnaire visant le marché du surf mise au point par RESCOLL en collaboration avec la société NATURAL TECHNOLOGY.  Cette wax combine des propriétés exceptionnelles avec une composition 100% naturelle, contrairement à l’ensemble des autres wax sur le marché.
Commerciale depuis l’année 2009, elle a eu un succès immédiat et la reconnaissance des surfeurs, aussi bien assidus qu’occasionnels.

Quelques notions sur l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) des matériaux

L’Analyse du Cycle de Vie (ACV) est un outil d’évaluation des impacts des produit ou services sur l’environnement.
L’ACV se caractérise par trois spécificités :
1. C’est une approche comparative de produits qui se base sur la notion d’Unité Fonctionnelle (UF), c’est-à-dire qu’elle permet de comparer les produits sur la base d’une fonction assurée par ce produit.
2. Elle couvre l’ensemble de la vie des produits, depuis l’extraction des ressources brutes jusqu’à la fin de la vie des produits en tenant compte de la phase de production, mise en œuvre, et utilisation des produits.
3. Elle repose sur une approche multicritères de l’évaluation des impacts sur l’environnement et à ce titre couvre différentes catégories d’impacts et peut également intégrer des aspects sociaux économiques.
L’ACV repose au premier chef sur la quantification d’un inventaire de cycles de vie qui quantifie les consommations des ressources brutes et les émissions de substances dans les différents compartiments environnementaux. A partir de cet inventaire, la contribution d’un produit à chacune des catégories d’impacts (changement climatique, épuisement des ressources, …) peut être quantifiée et mise en perspective avec un produit équivalent dans le cadre d’une approche comparative. Au-delà de cette comparaison, l’ACV permet également d’identifier quelle phase de la vie du produit contribue le plus aux impacts permettant ainsi de planifier une stratégie d’amélioration du produit concerné. Enfin, en évaluant plusieurs catégories d’impacts, l’ACV permet de mettre en place une représentation environnementale du produit, au même titre que les représentations techniques, économiques ou pratiques d’ores et déjà maitrisées par les équipes industrielles de R&D et ainsi de prendre en compte les enjeux environnementaux dès la conception des produits. L’ACV permet d’identifier les principales causes de dommages environnementaux et de s’assurer que les améliorations proposées permettent bien une diminution des impacts et non un transfert vers d’autres phases de la vie du produit ou d’autres catégories d’impacts.

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C’est quoi l’éco-conception ?

L’éco-conception est une démarche préventive qui permet de réduire les impacts négatifs des produits sur l’environnement, tout en conservant, voire en améliorant leurs performances générales en termes de qualité d’usage, performances techniques, coût de revient,….
L’éco-conception vise à intégrer l’environnement dès les phases de conception ou lors des phases d’amélioration d’un produit, aux côtés de critères classiques que sont le coût, la qualité, la faisabilité technique, les attentes du marché,…
A service rendu identique, l’éco-produit est un produit qui est source de moins d’impact sur l’environnement, tout au long de son cycle de vie.
L’éco-conception est une approche qui permet de se différencier de ses concurrents, de s’ouvrir de nouveaux marchés, de donner de la valeur à son produit, en résumé d’innover pour gagner.

Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr

 

RESCOLL formule un « produit vert » pour une application optique

Dans le cadre d’une collaboration avec ESSILOR, les équipes de recherche de RESCOLL ont formulé un matériau thermoplastique innovant pour le blocage de substrats optiques pendant les opérations d’usinage. La nouveauté de ce matériau provient du fait qu’il est exclusivement formulé à partir de produits d’origine naturelle.
La fabrication d’un verre optique ou ophtalmique, à partir d’un substrat en verre ou polymère, nécessite une série d’étapes de travail mécanique très intense (usinage, ponçage, polissage,…) pour obtenir la forme conférant à ce substrats les propriétés optiques recherchées. Lors de ces étapes, le substrat est fermement solidarisé sur un support à l’aide d’un amalgame métallique à faible point de fusion, dit « métal fusible ». Ceci permet, une fois l’usinage fini, de récupérer le verre par ramollissement de l’amalgame et de réutiliser le métal fusible de manière pratiquement infinie.
Pour pouvoir obtenir une température de fusion du métal compatible avec l’application, celui-ci contient des métaux tels que le cadmium, le plomb, l’étain, le bismuth,…tous plus ou moins nocifs ou, du moins contre-indiqués pour une application avec contact indirect prolongé.
ESSILOR a souhaité disposer d’une matière présentant l’ensemble des avantages du métal fusible (bas point de fusion, bonne adhérence sur le verre, thermoplastique, réutilisable,…) sans en présenter les inconvénients liés à la nocivité.
Le travail réalisé par RESCOLL a permis de mettre au point un matériau, faisant l’objet du brevet WO2010052248,  formulé exclusivement à base de produits d’origine naturelle. Il répond parfaitement au cahier des charges de l’application et constitue une avancée majeure pour les milliers d’opérateurs utilisant partout dans le monde la technologie d’ESSILOR.
Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr

LE PROJET BETTER PLACE AU DANEMARK

Créée en octobre 2007 par l’entrepreneur israélien Shai Agassi, Better Place est une société californienne qui se propose d’accompagner la transition du secteur automobile vers le véhicule électrique.
Il s’agit d’un pari ambitieux : Better Place prévoit une infrastructure comprenant des bornes de rechargement à installer dans les lieux de stationnement et des stations d’échange de batterie où les utilisateurs pourront remplacer leurs batteries en moins de temps qu’il n’en faut actuellement pour un plein d’essence. Elle proposera à ces clients un abonnement couvrant un nombre de kilomètre correspondant à leurs besoins, sur le modèle des abonnements aux téléphones mobiles.
Le Danemark a été sélectionné comme pays pilote en raison de sa petite taille, de l’importance de sa production éolienne, ainsi que de sa fiscalité en faveur des voitures électriques. Une « joint-venture » a été constituée en janvier 2009 entre Better Place et Dong Energy.
Les premiers véhicules seront fournis par Renault, en partenariat avec Nissan ; cependant, Better Place est en négociations avec d’autres fournisseurs potentiels. Les batteries seront fournies par le japonais AESC et seront la propriété de Better Place Danemark.
Ce projet permettra de valoriser l’électricité éolienne produite en surplus la nuit et actuellement vendue à prix très bas aux pays voisins. Le projet prévoit également le développement d’un réseau intelligent (smart grid) dans lequel les batteries se rechargeraient lors de creux de consommation, permettant ainsi de lisser la consommation d’électricité et de mieux intégrer dans le réseau électrique danois la source d’énergie intermittente qu’est l’énergie éolienne.
En raison de l’utilisation de l’énergie éolienne, ces voitures seront réellement « propres », le bilan carbone réel d’un véhicule électrique dépendant de l’origine de l’électricité qu’il utilise.
La réalisation de l’infrastructure relèvera de la responsabilité de Better Place Danemark, mais sera en partie réalisée par DONG Energy qui fournit l’assistance technique pour la mise ne place des bornes de rechargement. Afin de faciliter la mise en place des bornes de rechargement et des stations d’échange de batteries, Better Place Danemark a établi des partenariats avec une quinzaine de municipalités réparties sur le territoire danois. L’entreprise veille à s’assurer le soutien des pouvoirs publics, indispensable pour le développement d’un projet novateur.
L’objectif est de commencer à mettre des véhicules en circulation dès la mi-2011 et d’atteindre le chiffre de 500 000 véhicules électriques alimentés par 50 000 stations de rechargement en 2020. Le potentiel environnemental et économique de ce projet est significatif tant pour les énergies renouvelables que pour les nouvelles technologies, telles que les réseaux intelligents. Toutefois, ses détracteurs estiment que le financement de l’infrastructure de rechargement par une seule entreprise fera peser une lourde charge sur celle-ci, qui ne serait rentable qu’en cas de quasi monopole ou de normalisation des batteries sur le modèle de celles qu’elle propose. En outre, l’exemption de taxe à l’immatriculation sur les véhicules électriques expire en 2012 : le fait que la prolongation de cette mesure n’ait pas été annoncée apporte un élément d’incertitude à ce projet.
Pour plus d’infos : http://france.betterplace.com/

Bref aperçu sur les agro composites

Aujourd’hui, de nombreux chercheurs s’attachent à trouver une alternative aux produits issus de la pétrochimie. L’objectif est de mettre au point des matériaux bio-sourcés permettant de créer des composites avec une meilleure empreinte écologique. D’ailleurs, la chimie du végétal est l’une des priorités de recherche et développement du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Les matériaux agro-composites ou bio-composites connaissent une croissance de l’ordre de 50% par an. S’ils sont pour l’instant minoritaires, ils ouvrent des perspectives à moyen et long terme très engageantes.
L’union des fibres et de la résine
Un matériau agro–composite représente la synergie réussie entre deux matériaux différents. Ce sont en général des fibres et une matrice en plastique ou en résine. Les fibres employées pour l’instant dans l’industrie sont très majoritairement synthétiques (verre, carbone…). Le but est de les remplacer principalement par des fibres naturelles aux très bonnes propriétés mécaniques comme le chanvre et le lin ou encore le bambou. Quant aux résines végétales, ce sont des substances naturelles secrétées par certains végétaux. Pour l’instant, les premières applications concernent des fibres naturelles alliées à des résines synthétiques, à base de polyester ou de polyuréthane. Cependant, des recherches sont à l’œuvre sur des résines dont une partie des composants sont issus des agro-ressources, comme des dérivés des pailles ou des rafles de maïs ou de tournesol. Mais l’un des freins au développement des agro-composites reste le prix : en effet, celui notamment de la fibre de verre reste largement concurrentiel.
Un nombre exponentiel d’applications
Les industriels se montrent de plus en plus intéressés par l’utilisation de fibres naturelles. Les éco composites représentent une solution d’avenir plus durable pour des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, l’ameublement, l’industrie du sport et du loisir…. Parmi les applications les plus récentes, citons les médaillons de portes des Citroën, un vélo, une raquette de tennis Décathlon, une collection de lingerie Rosy…
Les agro-composites prennent aussi place dans le bâtiment, pour des bétons allégés par exemple.

Téléchargez le dossier édité par “Le Lieu du Design” avec la collaboration de RESCOLL : lettre technologique_7