RESCOLL et le Prix Pierre Potier: interview à POLLUTEC 2013

RESCOLL est intervenu le 4 décembre 2013 pour une interview sur le plateau TV du salon POLLUTEC (cliquer ici pour voir la vidéo). Sur invitation de la FFC, dans le cadre du Cercle des Lauréats du Prix Pierre Potier, RESCOLL a pu échangé sur l’impact du prix Pierre Potier, obtenu en 2007 pour le procédé de décollement sur commande INDAR, applicable au liaisons collées structurales. Ce procédé repose sur l’utilisation d’adhésifs spécifiques, activables thermiquement pour le déclenchement de la fonction décollement. Depuis l’attribution du Prix, RESCOLL a pu testé le procédé pour différentes applications, de l’Automobile au Spatial, en passant par l’Electronique. Il est clair que le Prix Pierre Potier, si il joue encore peu sur la diffusion du procédé, a néanmoins un impact fort sur la perception des Clients, puisqu’il rassure sur le bien fondé du procédé et sa pertinence environnementale.

Au delà de l’effet du Prix Pierre Potier sur INDAR, cette récompense a permis à RESCOLL d’engager une partie de ces activités en faveur de l’Environnement, avec la mise en place d’une plate-forme ACV (pour les prestations de R&D externes et le développement de technologies en interne)  et plus récemment la participation au Programme ETV en tant que centre vérificateur et la certification ISO 17020, sésame obligatoire pour la réalisation des vérifications.

Le Prix Pierre Potier a donc été le coup d’envoi d’une aventure environnementale qui s’étend, chez RESCOLL, au delà de la technologie primée!

Pour plus d’infos sur INDAR: maxime.olive@rescoll.fr

Pour plus d’infos sur ETV: etv@rescoll.fr

Nine Materials That Will Change the Future of Manufacturing

attribut_0403105224_w600_h400_r3[1]The future of manufacturing depends on a number of technological breakthroughs in robotics, sensors and high-performance computing, to name a few. But nothing will impact how things are made, and what they are capable of, more than the materials manufacturers use to make those things. New materials change both the manufacturing process and the end result.
Scientific American’s May special issue “How to Make the Next Big Thing” presents several new materials under development to help inventors and engineers deliver next-generation technologies. These ingredients include superinsulating aerogels for spacesuits, flexible concrete cloth for construction projects and complex natural polymers that could replace toxic plastics.
Yet this lineup of advanced materials merely scratches the surface. Carmakers, for example, are developing porous polymers and new steel alloys that are stronger and lighter than steel, ostensibly making vehicles both safer and more fuel efficient. And environmentally savvy entrepreneurs are growing fungi-based packing materials to provide a biodegradable alternative to Styrofoam.

Following are 9 substances that manufacturers could someday use to make many of the things we use.

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Energie éolienne : une nouveauté présentée lors de l’EWEA 2013

PrintDu 4 au 7 février 2013, plus de 8500 spécialistes mondiaux du domaine éolien se sont réunis en congrès à Vienne afin de faire le point sur les dernières innovations dans le domaine éolien.

Parmi eux, des représentants du projet Ice & Wind qui vise le dégivrage des pales d’éoliennes afin de leur permettre une utilisation par temps froid et humide.

Le projet Ice & Wind regroupe 3 PMI aquitaines (Valorem, Plastinov et RESCOLL) qui travaillent en consortium afin de valider la faisabilité d’utilisation de peintures chauffantes par effet Joule (Procédé PANIPLAST) pour atteindre cet objectif.

Pour télécharger le dépliant du projet pour l’EWEA : deIcingEWEA

Ecomatériaux : vers un mode de certification alternatif ?

ouateco-contribue-au-developpement-durable-P168536[1]Plusieurs élus se mobilisent pour mettre fin au parcours du combattant que doivent réaliser les entreprises du secteur des écomatériaux pour obtenir la certification de leurs produits innovants. L’idée de créer un mode de certification alternatif fait son chemin, avec l’appui de plusieurs régions dont l’Aquitaine. Une étude va être réalisée sur le sujet. Résultats dans trois à quatre mois.

Limiter le parcours du combattant auquel doivent faire face les entreprises du secteur des écomatériaux. C’est l’objectif que s’est donné un collectif d’élus emmené par Jean-Pierre Dufau, député PS des Landes. Actuellement, ce secteur des écomatériaux ou matériaux biosourcés représente un fort potentiel d'emplois et de développement économique. Le seul secteur de la ouate de cellulose utilisée pour l’isolation a vu sa production décupler en cinq ans, passant de 4.000 à 45.000 tonnes entre 2007 et 2012, avec l’ouverture de cinq usines depuis 2010. Mais les acteurs économiques impliqués sont « pénalisés par le système français existant de certification », expliquent les élus, dans une présentation de leur démarche à la presse le 27 février 2013.

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Nouveaux bouchons ecoconçus pour vins tranquilles

extraccion-corcho[1]La consommation annuelle de bouchons pour vins tranquilles dépasse les 18 milliards d’unités, dont 69% correspond à des bouchons en liège, 20% à des bouchons synthétiques ou en plastique et le reste à des bouchons à vis.

Les bouchons synthétiques sont en train d’augmenter leur part de marché au détriment des bouchons en liège. On estime une augmentation de  50% du marché dans les dix ans à venir. Cette tendance est liée au prix plus faible des bouchons synthétiques, à l’absence de problèmes liés au TCA ou goût de bouchon (pollution provoquée par l’interaction du vin avec un champignon du liège qui lui confère l’odeur à moisissure), ainsi qu’à un changement de perception de la part des consommateurs. Cependant, les bouchons synthétiques proviennent à 100% du pétrole.

A ce jour, il existe un grand intérêt de la part des institutions publiques ainsi que du public en général par les aspects environnementaux, parmi lesquels on trouve le développement de matériaux plus écologiques. Dans ce contexte, l’entreprise Plasticos Urteta S.L. conjointement avec TECNALIA Espagne et RESCOLL, Societé de Recherche, en France ont développé, dans le cadre du projet de R&D PLACOTOP financé par l’initiative CIP Ecoconception de l’Union Européenne, un nouveau bouchon synthétique plus écologique par substitution partielle du plastique dérivé du pétrole par un matériau naturel et renouvelable, le liège. Le nouveau bouchon, écoconçu, combine les avantages des matières premières d’origine avec une réduction de la consommation d’énergie nécessaire au procédé de transformation des matériaux composite.

Le bouchon éco-conçu contient 50% environ de matériau naturel, ce qui lui confère de meilleures performances par rapport à d’autres bouchons synthétiques traditionnels. De plus, le prix de ce type de bouchons est réduit de 8 à 10% par rapport à d’autres bouchons synthétiques commercialisés par l’entreprise fabricante.

Les nouveaux bouchons écoconçus évitent les problèmes associés au TCA et présentent une perméabilité à l’oxygène supérieure à celle de la plupart des bouchons synthétiques et similaire ou légèrement inférieure de celle du liège naturel, ainsi qu’une faible variabilité, ce qui permet une micro-oxygénation adéquate en bouteille pendant l’évolution des vins tranquilles.

Selon une étude de l’International Wine Challenge 2008, 6% environ des vins sont défectueux, dont 30% environ est dû à la pollution produite par le liège (TCA), 30% à la réduction et 20% à l’oxydation. La réduction est générée en raison de l’existence d’un nombre très faible d’oxygène au cours de la production de vin et de son vieillissement, donnant lieu à l’accroissement de la présence de composant soufrés indésirables. L’oxydation se produit quand il y a beaucoup d’oxygène présent dans le vin, ce qui contribue au développement des odeurs faibles ou étranges et à la décoloration. L’un des problèmes associé aux bouchons synthétiques, ainsi qu’aux bouchons à vis, est leur faible coefficient de transfert d’oxygène, ce qui permet une entrée minimale d’oxygène et facilite les processus de réduction. Toutefois, les bouchons éco-conçus permettent le transfert d’une quantité limitée d’oxygène dans la bouteille, ce qui favorise la maturation des vins rouges sans impliquer de risque organoleptique pour les vins blancs qui nécessitent un transfert d’oxygène plus faible.

SMILE : un traitement des surfaces des métaux écologique

Jeudi 31 mai et vendredi 1 juin a eu lieu à Arcachon le Forum des adhérents du Pôle Mondial de Compétitivité « AEROSPACE VALLEY ».  Plusieurs centaines d’entreprises se sont réunies pour faire le bilan de l’année passée et les prévisions pour l’année à venir.

Parmi les projets que le Pôle avait voulu mettre en avant, il y a eu une présentation au sein du DAS AMS du projet SMILE (Surface Mono Innovative Layer for Environment) coordonné par RESCOLL et comportant dans le consortium 3 donneurs d’ordres (AIRBUS, DASSAULT et EADS), 2 labos universitaires (LCPO et CIRIMAT) et 3 PMI, dont RESCOLL (L’ELECTROLYSE et MAPAERO).

L’objectif du projet est l’étude dune solution de substitution des traitements de surface chromatés pour aluminium dans l’aéronautique. Il vise le remplacement des traitements classiques, impactés par le réglementation REACH, par une monocouche active.

Pour télécharger les diapos de la présentation SMILE : AESE – SMILE by RESCOLL – 310512

D’autres projets de RESCOLL ont également été présentés. Par exemple, VALOREM a présenté le projet ICE & WIND qui doit permettre d’augmenter le rendement des installations éoliennes par chauffage des pales et diminution des problèmes de givre (technologie « PANIPLAST by RESCOLL ») et ALPHANOV a présenté un projet CORAC, leadéré par RESCOLL, devant permettre un nettoyage écologique des vieilles peintures.

Atelier « Eco-conception & Spatial» proposé par le CNES

Organisé par le CNES, le prochain mardi 15 mai 2012 aura lieu à l’Institut Aéronautique et Spatial (IAS), à Toulouse, un Atelier « Eco-conception & Spatial»

Le domaine spatial utilise pour ses applications sol ou vol un large choix de matériaux et procédés. Au sol, les matériaux doivent conserver leurs performances durant de longues durées de stockage. En vol, ces matériaux sont soumis à des contraintes importantes et particulières : vide, radiations, oxygène atomique, larges variations de température… Ainsi, les matériaux spatiaux sont rigoureusement choisis sur la base de leurs performances et du retour d’expérience acquis. Sous l’impulsion des nouvelles règlementations environnementales, mais également pour répondre aux enjeux du développement durable, des outils ont été mis au point afin de quantifier l’impact environnemental des produits conçus (comme l’analyse du cycle de vie) et ainsi pouvoir le minimiser. De nouveaux matériaux ou solvants biosourcés ont également été développés, testés, voire sont déjà utilisés depuis longtemps par différents secteurs d’activités. Cette question, abordée sous l’angle des matériaux, pose une question plus large d’éco-conception1 des produits et des systèmes spatiaux.

Cette journée est la première sur la thématique organisée par les CCT MAT, STR, SYS & MAN. Elle a plusieurs objectifs :

 A/ Sensibiliser aux méthodes et outils permettant de faire de l’éco-conception :

* En connaissant l’impact environnemental à l’aide d’outils comme l’analyse du cycle de vie par exemple et de moyens pour réduire les impacts durant les phases de conception,

* En mettant en place des processus de décision permettant de procéder aux arbitrages nécessaires.

B/ Connaître les matériaux ou procédés respectueux de l’environnement qui pourraient avoir une utilisation spatiale, pour des applications sol ou vol.

 Maxime Olive, de RESCOLL, fera une intervention sur un travail que RESCOLL a réalisé pour le CNES concernant « L’étude d’un matériau de substitution pour la fabrication de ballons stratosphériques ouverts ».

Pour plus d’infos : 12-04-16 prog-econception

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Laurent WAUQUIEZ et Eric BESSON annoncent les résultats de l’appel à projets éco-industries 2011

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Laurent WAUQUIEZ, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, annoncent la sélection de 23 projets de recherche et développement (R&D) portant sur les écotechnologies, notamment dans le domaine de la prévention, de la mesure et de la lutte contre les pollutions locales (air, eau, sols, déchets…) qui bénéficieront d’aides des pouvoirs
publics.
Afin d’inciter les entreprises des éco-industries à innover dans les écotechnologies, domaine à fort potentiel de croissance industrielle, un appel à projets a été lancé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et OSEO. Il vise à soutenir des projets à fort potentiel économique et environnemental, avec des perspectives de mise sur le marché relativement proches (deux à cinq ans). Cet appel à projets est coordonné avec celui du programme ECOTECH de l’Agence nationale de la recherche (ANR), lancé concomitamment, qui cible les mêmes thématiques mais pour des projets de recherche plus en amont.
L’effort total d’investissement pour ces appel à projets s’élève à 42,4 millions d’euros, l’aide attribuée par le Ministère chargé de l’Industrie s’élève à 7,9 millions d’euros, celle attribuée par l’ADEME à 3,7 millions d’euros et celle attribuée par l’ANR à 11 millions d’euros.
Au total, 91 projets auront été retenus à l’occasion des trois appels à projets éco-industries 2009, 2010 et 2011, soit un investissement total en R&D de 150 millions d’euros.
Parmi ceux-ci, RESCOLL s’est vu financer 2 projets de R&D : en 2009 le projet ECOWINDAR qui vise le recyclage dans le domaine automobile et cette année le projet NEOLIGNOCOL qui a pour objectif la mise au point d’un éco-liant pour la fabrication de panneaux de bois.

Pour télécharger la liste des projets financés : resultats-aap-eco-ind2011

Technologies clés : le rôle de l’éco-conception dans le développement de nouveaux matériaux

Mardi 15 mars à Bercy, Eric Besson, Ministre de l’Industrie, a tenu une conférence de presse présentant l’étude annuel sur le Technologies Clés pour l’avenir de l’industrie française. Notons parmi celles-ci les technologies liées à l’élaboration de composites et l’assemblage multimatériaux. Bien entendu, le rôle de RESCOLL est signalé dans l’étude.
Les problématiques de l’assemblage multimatériaux sont en partie liées à l’association des composites avec des matériaux plus traditionnels (aéronautique). Les systèmes multimatériaux sont développés pour répondre aux exigences récentes des marchés (allègement, conductivité, esthétisme, recherche de nouvelles fonctionnalités…). La réussite de l’assemblage nécessite de gérer de façon optimale les transmissions de contraintes et/ ou les effets mécaniques. Cela nécessite donc de bien comprendre comment ces différents matériaux fonctionnent. En conséquence, des évolutions sont attendues au niveau du collage (durabilité, fiabilité en milieux sévères…).
Au niveau des assemblages multimatériaux, « les enjeux concernent aussi bien la maîtrise de l’assemblage en lui-même que la gestion des matériaux tout au long de leur cycle de vie. En particulier, la prise en compte des problématiques HSE concernant les colles utilisées en assemblage est actuellement perçue comme un verrou au développement. Un des enjeux majeur de l’élaboration de composites et de l’assemblage multimatériaux est la prise en compte du recyclage des pièces. Plus précisément, pour l’assemblage multimatériaux, l’enjeu majeur concerne le désassemblage pour un recyclage techniquement et économiquement acceptable ».
Parmi les recommandations, on peut lire qu’en ce qui concerne l’assemblage multimatériaux, « il convient de prévoir le désassemblage dès la conception, faute de quoi le recyclage est impossible. La prise en compte simultanée de l’assemblage et du désassemblage dès la conception est l’un des verrous de l’écoconception ».

Le procédé INDAR (plaquette_indar) mis au point par RESCOLL, a un bel avenir devant lui !!!

STYRENE FREE : réalisation de planches de surf par infusion

L’Action Collective « Styrene Free », coordonnée par RESCOLL, compte dans son consortium plusieurs PMI de la région Aquitaine (Lof-Tech, Ciron,…) et l’association CLEAN SHAPERS. Il est cofinancé par l’ADEME et le Conseil Régional d’Aquitaine. L’objectif de ce projet était de mettre au point un couple produit/procédé permettant la fabrication de planches de surf par une nouvelle technique : l’infusion sous vide.
Actuellement, la fabrication d’une planche de surf nécessite une étape de stratification (imprégnation de fibres de verre par une résine polyester) qui s’opère en moule ouvert (moulage au contact). Or, les résines polyester utilisées comportent une quantité importante de styrène, dont une partie se volatilise lors de la stratification. Ces Composés Organiques Volatils (COV) émis durant la mise en œuvre posent des problèmes évidents en matière d’hygiène et sécurité des opérateurs (inhalations, accidents de travail, incendie…). De plus, la réglementation sur les COV rendant les opérations de stratification de plus en plus contraignantes, la mise au point d’un procédé de fabrication « propre » est primordiale et intéressera l’ensemble des acteurs du métier.
Adapter la technique de l’infusion sous vide à la fabrication de planches de surf présente plusieurs avantages :
 Stratification en moule fermé (sous bâche) : plus d’émission de COV.
 Stratification plus homogène des fibres de verre : meilleures performances mécaniques.
 Utilisation de moins de résine que par moulage au contact : gain en poids important.

Cependant, aucune résine polyester adaptée à l’infusion sous vide (résine très fluide) et répondant à un cahier des charges « surf » (transparence, résistance mécanique, résistance à l’hydrolyse et aux UV) n’existe aujourd’hui sur le marché. Le rôle de RESCOLL a donc été de développer une telle résine. Après plusieurs mois de recherche, RESCOLL a mis au point une résine polyester transparente, fluide (80-90 cP), résistante à l’hydrolyse et aux UV et présentant de bonnes propriétés mécaniques. L’autre avantage de cette résine polyester est qu’elle peut polymériser à température ambiante et par irradiation UV.
Le projet « Styrene Free » s’est achevé par une démonstration à Anglet le 24 février 2011. Tous les partenaires du projet se sont réunis à l’atelier Fatlines qui nous a accueillis pour l’occasion. Lors de cette journée, deux planches de surf ont été stratifiées par infusion sous vide. Les acteurs présents ont pu constater l’efficacité du nouveau procédé : pas d’odeur de styrène durant la mise en œuvre, infusion de la planche efficace et rapide, et obtention d’une planche plus légère qu’une planche classique.
Pour plus d’informations : xabier.errotabehere@rescoll.fr