Collage et Eco-Conception: l’avis de RESCOLL et d’autres professionnels du secteur

ColleDans son dernier numéro (950, décembre 2012), la revue Industrie et Technologies a sélectionné 5 techologies pouvant booster la compétivité, le collage en fait partie. Plusieurs experts du domaine, dont RESCOLL, ont été consultés pour donner leur avis sur les innovations apportées par l’assemblage par collage, notamment en termes de nouvelles fonctions introduites par la chimie et la formulation des adhésifs, et leur intérêts pour les application de demain.

Par exemple, collage et éco-conception peuvent tout à fait aller de pair, comme décrit dans l’article, les fabricants redoublent d’efforts pour réduire l’impact environnemental et sanitaire du collage. Ainsi,

« pour répondre à la montée en puissance des préoccupations environnementales, les fabricants de colles se préoccupent de l’impact de leurs produits. Certes, le collage est souvent à l’origine d’un allègement des structures par rapport aux méthodes d’assemblage mécanique, comme le rivetage, et boulonnage. Et donc d’une économie de carburant et d’émissions polluantes dans le secteur du transport. Mais la technique présente aussi des inconvénients. Soit parce qu’elle implique des traitements de surface agressifs, soit parce que les colles émettent des composés organiques toxiques lors de leur mise en œuvre, ou durant la vie des produits. La reformulation des colles devient donc la règle. Les chimistes cherchent à supprimer tous les composés nocifs, dont certains sont dans le viseur de la réglementation européenne Reach.

Pour Maxime Olive, « la démontabilité des collages semble plus pertinente que l’utilisation de colles biosourcées impossibles à décoller ». Continuer la lecture de « Collage et Eco-Conception: l’avis de RESCOLL et d’autres professionnels du secteur »

« Eco-innovators’ day » organisé par Commission Européenne

La  « Executive Agency for Competitiveness and Innovation » de la Commission Européenne a invité l’ensemble des coordinateurs de projets du programme CIP-ECO-INNOVATION à une activité de networking et de réflexion sur les eco-technologies à Bruxelles le 8 et 9 novembre 2012.

Lors de ces journées, les entreprises les plus innovantes d’Europe étaient présentes, notamment dans les domaines:

  • Recycling
  • Sustainable construction
  • Food & drink
  • Water
  • Green business: services, products & clean production

Ce programme se caractérise par une forte participation de PME (66%), un haut niveau de TRL, des investissements industriels importants et la création d’emplois à la clef.

RESCOLL, en tant que PME innovante dans le domaine des eco-technologies a naturellement été présente avec ces plus de 10 ans d’expérience dans le domaine des eco-technologies, 6 brevets liées à des technologies propres, plus de 20 Analyses de Cycle de Vie réalisés et une dizaine en cours de réalisation… la participation à ces journées ont servi non seulement à nouer des contacts privilégiés avec des partenaires européens mais également à constater la pertinence de l’expertise et des prestations de RESCOLL.

 Pour plus d’informations contacter : claire.michaud@rescoll.fr

Rescoll intervient au colloque éco-conception Aquitain

 Le 19 Juin 2012 s’est tenu le 3° colloque éco-conception organisé par le réseau des CCI Aquitaines avec pour objectif de présenter des outils, méthodes et retours d’expériences régionaux, nationaux et internationaux. L’ensemble des acteurs, industriels, designers, experts techniques de l’éco-conception sont venus nombreux pour ce rendez-vous régional devenu incontournable.

Les sujets abordés ont été les suivants :

– Le tour du monde de l’éco-conception en 45 minutes

– Sensibilité environnementales, consommation responsable où en sont les français ?

– Table ronde autour de l’innovation produit : l’expérience d’entreprises régionales et nationales

– Plateformes techniques : Rescoll y a notamment présenté l’outil GaBi (dont il est le seul utilisateur en Aquitaine)

– Principes de l’approche biomimétique

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Une nouvelle recrue pour l’équipe chimie durable de Rescoll !

L’équipe chimie durable de Rescoll s’agrandit encore avec l’arrivée de Blanca Palomo Losada en Janvier 2012 pour travailler sur une activité en plein essor, la formulation de polymères biosourcés.

Après une formation d’ingénieur chimiste de l’école « Escola Técnica Superior de Enxeñaría (ETSE) » en Espagne, Blanca a obtenu son titre de docteur en physique des polymères pour ses travaux réalisés avec la société Alstom Transport sur les résines thermodurcissables utilisées dans le domaine ferroviaire.

Ses connaissances pointues sur les résines epoxy lui permettront de se consacrer à la synthèse et la formulation de résines biosourcées plus respectueuses de l’environnement.

Son arrivée permettra ainsi à Rescoll de répondre à la demande grandissante de ses clients en matière de formulations de produits biosourcés et à ses collègues de se perfectionner en espagnol !

GRENMATERIALS VOUS DONNE UNE DÉFINITION DES NANOS

La définition tant espérée a été rendue publique le 18 octobre dernier par la Commission européenne. L’été fut long pour ceux qui avaient besoin de connaître la définition exacte.

La voici donc : « on entend par « nanomatériau » un matériau naturel, formé accidentellement ou manu facturé contenant des particules libres, sous forme d’agrégat ou sous forme d’agglomérat, dont au moins 50 % des particules, dans la répartition numérique par taille, présentent une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm. Dans des cas spécifiques, lorsque cela se justifie pour des raisons tenant à la protection de l’environnement, à la santé publique, à la sécurité ou à la compétitivité, le seuil de 50 % fixé pour la répartition numérique par taille peut être remplacé par un seuil compris entre 1 % et 50 % ».

Attention, à ce stade, la définition n’est qu’une recommandation que les états membres, les agences de l’UE et les industriels sont invités à utiliser «lorsqu’ils adoptent et mettent en œuvre des actes législatifs, des politiques et des programmes relatifs aux produits issus des nanotechnologies» La Commission a indiqué que la définition serait réexaminée en 2014 suite aux progrès techniques et scientifiques.

Sources : Nanomolecules

Where European business embraces the environment

In our consumer-driven world, the potentially harmful impact of products and services on the environment has too often been ignored. But that is changing, thanks to a new generation of consumers and businesses determined to marry society’s everyday needs with a cleaner and greener environment.
One solution is to introduce innovative products, services and processes that protect the environment – a process known as eco-innovation. The goal is to reduce environmental impacts and make better use of resources.

The Eco-innovation initiative is not about research: all ideas must be developed, practical and offer long-term viability to qualify for funding. Nor are projects simply about protecting the environment. What the initiative does is lend a helping hand to innovative and environmentally friendly products, services and processes – moving them along the road to fully fledged commercial prospects, ready for uptake by business and industry.
Exploitation and market replication are key concepts. The EU wants to maximize this initiative’s impact and to get the best possible return on investment for each euro invested in it. The best Eco-innovation projects are those that can be replicated and multiplied across the EU.
EU eco-innovation goals
> Market uptake and leverage
> SME focus
> Substantial environmental benefits
> European added value
Some €200 million are available for Eco-innovation projects from 2008-13, attracting participants from companies and other organizations. Priority is given to SMEs. Currently they make up 70% of project participants.
For all Eco-innovation participants, the goal is clear: boosting Europe’s economic growth whilst protecting the environment.
To have the list of projects : Boosting-Green-Business-Europe

Kick off meeting of Greenlion project in San Sebastian

Society‟s current individual mobility behaviour is creating a plethora of looming problems, such as fossil carbon intensity and the concomitant consequences regarding fossil resource supply or the emissions of pollutants such as nitrogen and sulphur oxides (NOx, SO2) and particulate matter. While pollutant problems can be addressed by catalytic converters and filters, expectations run high that the greenhouse gas and resource problems can be addressed by substituting internal combustion engine (ICE) cars with battery powered electric cars (BEV). Most of the major car manufacturers have announced BEVs as part of their product lines in the immediate future.

Lithium ion batteries are indicated as the option for the next generation of hybrid and electric vehicles (HEV, EV). The wide deployment of lithium ion batteries in the automotive industry would have tremendous consequences on the battery-market and it would further strengthen the central role of these systems in the field of energy storage. For that, considerable efforts are now focused on the development and realization of lithium ion batteries able to fulfill the requirement necessary for the application in HEV and EV. When the present lithium ion technology is considered, the safety and cost of batteries appear as the main drawbacks holding the introduction of this technology. Continuer la lecture de « Kick off meeting of Greenlion project in San Sebastian »

Combien coute mon café en termes d’énergie?

Les cafetières électriques ne sont pas les appareils les plus gourmands, électriquement parlant, de la maison. Cependant on sait aujourd’hui que l’ensemble des 18 millions d’unités de ces appareils domestiques européens consomme annuellement 17 térawatt.h. De ce fait, la Commission Européenne, dans le cadre de la directive Eco-Design 2005/32/EC, a commandé une étude à la société BIS pour essayer de réduire cette consommation électrique.
L’étude compare les consommations des différents types de cafetières, d’une durée de vie estimée entre 6 et 10 ans, et conclut sur le fait que la plupart des impact environnementaux ne proviennent pas des matériaux utilisés mais de leur utilisation : c’est à cette phase qu’elles génèrent 90% des impacts liés à l’énergie, l’eau ou les émissions de CO².
Pour son utilisation, une cafetière consomme en moyenne entre 113 et 195 kWh par an, mais cette consommation se fait majoritairement pendant les phases de “stand by”  ou “ready to use” en non pas pendant la préparation du café une cafetière expresso semi-automatique pourrait dépenser 91 kWh par an pour préparer le café auxquels il faudrait ajouter annuellement 104 kWh lorsqu’elle se trouve en position “ready to use”.
Mais quelle serait donc la meilleure option pour préparer mon café?  L’étude d’en dit rien mais l’Institut d’Ecologie Appliqué allemand Oko-Institut a analysé l’impact environnemental des différentes méthodes (électriques ou pas) de préparer un café.
 Elle conclut que la cafetière manuelle à piston (la plus simple : un récipient en verre, avec un filtre séparant l’eau chaude  du café) est la plus environnementalement responsable.
La pire ? La cafetière à capsules, bien sur, car il faut tenir compte des déchets produits.
Petit bémol pour cette étude : elle avait été commandée…. par un fabricant de cafetières à piston !!
Pour avoir une copie de la première étude, contacter : claire.michaud@rescoll.fr

CleanSky : pour un ciel plus propre

Le secteur de l’aviation représente aujourd’hui quelques 4,1 millions d'emplois et pèse 228 milliards d’euros pour l’économie de l’UE. Cependant les déplacement  en avion ont un coût environnemental important. Le trafic contribue à l’accroissement de l’effet de serre en émettant de quantités importantes de CO2 et autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Consciente de l’enjeu, l’UE a lancé le programme dénommé «Clean Sky» afin d’aider le secteur du transport aérien à améliorer la technologie de leurs appareils tout en protégeant l’environnement. Doté d’un budget total de 1,6 milliard d’euros sur 7 ans (2008-2014), ce programme de recherche européen doit permettre d’atteindre une partie des objectifs pour 2020 fixés par le Conseil consultatif pour la recherche sur l’aéronautique en Europe qui visent à réduire de 50% les émissions de CO2, de 50% le bruit perçu, et de 80% les émissions d’oxydes d’azote (NOx). Le financement de l’UE porte sur 800 millions d’euros au titre du 7e programme-cadre pour la recherche et développement (PCRD) et le secteur privé (avionneurs, motoristes et équipementiers) contribue au projet pour le même montant.
Plusieurs appels à projets ont été lancés depuis le début du programme. Plus de 400 organismes en Europe, dont RESCOLL, sont à ce jour partenaires de CleanSky.

Téléchargez l’affiche des partenaires officels de CleanSky : RESCOLL – CleanSky

Colloque régional Eco-conception à Bordeaux

Faire de l’environnement un facteur clé d’innovation, de compétitivité et de croissance des entreprises, tel sera le thème de cette 2ème édition du colloque régional éco-conception.
La prise en compte de l’environnement dès la conception des produits et des services permet de diminuer considérablement leur impact environnemental. La réglementation en la matière avance à grands pas.
Expertises, expériences, témoignages et échanges se succèderont tout au long de cette journée.
Date : 31 Mai 2010
Lieu : CCI de Bordeaux
Organisateur : CCI 40
Pour plus d’infos : Programme détaillé