Rescoll présent au congrès ACV de la plate-forme avnir

C’est 270 spécialistes de l’ACV (Analyse de Cycle de Vie) de tous les pays du monde qui se sont retrouvés la semaine dernière à Lille pour le congrès ACV organisé par la plate-forme avnir. Parmi ceux-ci on peut citer le CIRAIG (Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie de produits, procédés et services, Canada), le PNUE ( Programme des Nations Unies pour l’Environnement), The Sustainability consortium (USA), Renault, Unilever, Oxylane,  et… Rescoll !

Ce fut pour Rescoll l’occasion d’échanger avec les autres spécialistes du domaine sur les applications, impacts et tendances de l’ACV dans le monde économique et les politiques publiques, d’assister à des témoignages d’entreprise ayant mis en oeuvre des projets d’éco-conception, de nouer de nombreux contacts pour de futurs projets et biensur de rester à la pointe en matière d’évaluation environnementale.

 

Eco-Windar : un projet d’éco-conception dans l’automobile

Le projet ECO-WINDAR, cofinancé par le FUI, réunit autour de la technologie INDAR de RESCOLL (www.rescoll.fr) plusieurs partenaires industriels (l’équipementier ACS, le déconstructeur RE-SOURCE Industries) et académiques (laboratoire TREFLE, de Bordeaux).
ECO-WINDAR a pour objectif l’éco-conception d’un module vitré automobile pour répondre aux contraintes de tri en fin de vie et de maintenance des rebuts de production. Cette démarche s’inscrit dans le contexte actuel de protection de l’Environnement et de réduction des déchets enfouis comme stipulé dans la directive européenne 2000/53 qui entrera en vigueur d’ici quelques années.
Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr

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Un nouvel outil d’ACV pour Rescoll : GaBi

Afin de satisfaire encore plus largement aux besoins de ses clients en matière d’évaluation environnementale, Rescoll a décidé d’investir dans l’outil GaBi distribué par la société PE International.

Il vient ainsi s’ajouter aux outils Simapro et Ev-DEC déjà utilisés par Rescoll pour son activité éco-conception.

Gabi est très utilisé dans les secteurs de l’automobile (Ford, Audi, Opel, Renault, Smart, Faurecia, Fiat,..), de la chimie (BASF, Ciba, Dow,…) et bien d’autres encore.

L’acquisition de GaBi et la formation de deux personnes permettra ainsi à Rescoll :

  • de réaliser des ACV (Analyse de Cycle de vie) compatibles avec l’outil GaBi,
  • d’utiliser les bases de données de PE International régulièrement mises à jour et ainsi d’augmenter la précision de ces études,
  • de proposer à ces clients de nouveaux outils tels que le i-Report qui permet notamment de réaliser un grand nombre de déclarations environnementales dans un temps optimisé,
  • de se projeter dans la réalisation de nouvelles prestations tels que le waterfootprint.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter claire.michaud@rescoll.fr.

Vers des avions plus légers : le projet eT-Bond permet de coller des pièces structurales en composites

En présence de l’ensemble des partenaires (voir photo) et des institutionnels co-financeurs (OSEO pour la DGCIS, Conseil Régional d’Aquitaine et Conseil Général du Val d’Oise), lundi 17 Octobre a eu lieu la réunion de lancement du projet eT-Bond, projet labélisé par le Pôle Mondial de Compétitivité AESE.
Le projet eT-Bond poursuit l’objectif du développement d’une gamme d’adhésifs conducteurs de l’électricité et de la chaleur pour l’assemblage structural de matériaux composites carbone/époxy et composites thermoplastiques, soit entre eux, soit sur des alliages métalliques légers. Si l’on considère que certains ensembles ou sous-ensembles métalliques pourront, partiellement ou totalement, être remplacés par des pièces en composites conducteurs et assemblés par des adhésifs conducteurs, le projet est pertinent vis-à-vis d’un respect de l’environnement du fait qu’il participera à une réduction de masse des aéronefs et, donc, à la réduction de la consommation en carburant de ceux-ci. L’impact réel de ce point sera quantifié dans le cadre du projet par la réalisation d’une Analyse du Cycle de Vie (ACV) des systèmes développés.

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Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte

Ces dernières années, la politique économique de la France a connu une rupture importante : d’une contrainte perçue comme pesant sur l’économie, la protection de l’environnement est devenue une opportunité d’investissement génératrice de croissance et d’emplois.
Au plan mondial, la crise économique et financière a servi de révélateur général, pratiquement tous les plans de relance de fin 2008 concentrant les investissements sur les mêmes filières :
– les filières qui permettent de lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre par une moindre consommation d’énergie ou par le développement de sources d’énergie décarbonées,
– mais aussi des filières qui ont pour conséquence, plus globalement, de réduire la consommation de ressources naturelles, notamment à travers le recyclage des déchets ou le retraitement de l’eau. Ces filières auront des conséquences favorables sur l’environnement puisqu’elles conduisent à limiter l’impact environnemental de notre consommation et de nos modes de production.
Aujourd’hui, en France comme dans l’ensemble des pays industrialisés, cette évolution est perçue comme un enjeu essentiel.
Ainsi, les filières de la croissance verte sont les conditions d’une nouvelle «économie verte», qui ne se limite pas à quelques filières et qui doit nous permettre d’adapter nos modes de vie pour que près de 10 milliards d’hommes puissent partager la même planète en 2050 dans des conditions acceptables pour tous, tant en termes de climat que de conditions de vie.
Une étude a été menée par le Ministère de l’Écologie sur « Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte ».
Vous pouvez  télécharger ce rapport en cliquant sur : Rapport filieres industrielles strategiques economie verte

ASTRIUM, l’ONERA et RESCOLL partenaires dans un projet innovant dans le domaine éolien

Du fait de l’augmentation croissante de la taille des éoliennes, de la recherche de performance et de gain de masse, de l’augmentation associée des charges mécaniques, de l’évolutions des règles de certification, prenant de plus en plus en référence les normes aéronautiques et dubesoin d’automatisation des processus de fabrication, Astrium a identifié dès 2006 le marché éolien, en particulier en offshore, comme un secteur dans lequel ses compétences pouvaient être applicables. Dans ce cadre,  Astrium a mis en place un projet industriel visant à adapter ses compétences en vue de proposer à ce marché une offre globale couvrant toutes les phases de vie des pales d’éoliennes, avec des pales au « standard qualité de type aéronautique » tout en restant au prix du marché de l’éolien.
Cet objectif répond à la demande croissante de fiabilité de la part des opérateurs éoliens, dont le coût de maintenance représente une part importante du coût d’exploitation. Ceci est d’autant plus vrai dans le cas de la maintenance des parcs éoliens offshore.
Le développement de pales de qualité aéronautique est donc un atout majeur permettant de rentrer sur le marché éolien français dans un premier temps, puis à terme de proposer ces produits à l’exportation.
Le projet R&D, cofinacé par l’ADEME, s’inscrit donc dans cette démarche, avec l’objectif de rattraper d’abord le retard pris par le secteur industriel français des pales par rapport aux autres pays européens, puis d’innover technologiquement pour prendre une place majeure sur le marché des pales de prochaine génération, en particulier sur le marché offshore.
L’accent sera notamment mis sur les activités génériques permettant d’augmenter la « maturité technologique » des partenaires du projet, afin de répondre aux besoins du marché, tout en intégrant des aspects permettant de favoriser l’acceptabilité de l’éolien sur le marché français (acoustique, l’éco-conception et la recyclabilité des pales).
Les travaux réalisés dans le cadre de ce projet R&D font l’objet d’une collaboration avec l’ONERA et le Centre de Recherche RESCOLL.

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Les premiers exemples d’affichage environnemental produit !

L’information du consommateur sur les impacts environnementaux des produits : une mesure forte du Grenelle avec comme double objectif :

  • donner le pouvoir d’agir aux consommateurs en leur permettant d’intégrer le critère de qualité environnementale dans leurs choix d’achat,
  • inciter les entreprises à améliorer leurs produits en leur donnant des indicateurs de performance environnemental.

Un affichage qui prend en compte le cycle de vie des produits et leurs principaux impacts :

  • à chaque étape de son cycle de vie (depuis l’extraction des matériaux qui le composent jusqu’à son élimination final, en passant par sa fabrication, sa distribution et son utilisation), un produit peut générer des impacts sur l’environnement : avoir une vision globale nécessite donc de prendre en compte toutes les étapes,
  • une approche multicritère : épuisement des ressources, pollution de l’air, de l’eau ou des sols, atteintes portées à la biodiversité, les impacts d’un produit peuvent être multiples et on ne peut se limiter au seul changement climatique.

Ainsi, par exemple, pour une lessive, l’impact sur le changement climatique est important mais mérite d’être complété par une information sur son impact sur la qualité de l’eau en matière d’évaluation globale afin d’éviter qu’en cherchant à réduire un impact (le changement climatique), on en détériore d’autres (en l’occurrence, la pollution des eaux).

Il en est de même pour les produits d’origine agricole : il faut lutter contre le changement climatique, sans pour autant oublier la préservation de la biodiversité, la qualité de l’eau…

Plus globalement, c’est le critère de sobriété en terme de consommation de ressource qui apparaît essentiel, tant en terme de ressources non renouvelables que d’espace ou encore de biodiversité…

Voici les premiers exemples d’affichage sortis cet été par les entreprises engagées dans l’expérimentation : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Exemples_illustrations_au_1er_juillet_2.pdf

Combien coute mon café en termes d’énergie?

Les cafetières électriques ne sont pas les appareils les plus gourmands, électriquement parlant, de la maison. Cependant on sait aujourd’hui que l’ensemble des 18 millions d’unités de ces appareils domestiques européens consomme annuellement 17 térawatt.h. De ce fait, la Commission Européenne, dans le cadre de la directive Eco-Design 2005/32/EC, a commandé une étude à la société BIS pour essayer de réduire cette consommation électrique.
L’étude compare les consommations des différents types de cafetières, d’une durée de vie estimée entre 6 et 10 ans, et conclut sur le fait que la plupart des impact environnementaux ne proviennent pas des matériaux utilisés mais de leur utilisation : c’est à cette phase qu’elles génèrent 90% des impacts liés à l’énergie, l’eau ou les émissions de CO².
Pour son utilisation, une cafetière consomme en moyenne entre 113 et 195 kWh par an, mais cette consommation se fait majoritairement pendant les phases de “stand by”  ou “ready to use” en non pas pendant la préparation du café une cafetière expresso semi-automatique pourrait dépenser 91 kWh par an pour préparer le café auxquels il faudrait ajouter annuellement 104 kWh lorsqu’elle se trouve en position “ready to use”.
Mais quelle serait donc la meilleure option pour préparer mon café?  L’étude d’en dit rien mais l’Institut d’Ecologie Appliqué allemand Oko-Institut a analysé l’impact environnemental des différentes méthodes (électriques ou pas) de préparer un café.
 Elle conclut que la cafetière manuelle à piston (la plus simple : un récipient en verre, avec un filtre séparant l’eau chaude  du café) est la plus environnementalement responsable.
La pire ? La cafetière à capsules, bien sur, car il faut tenir compte des déchets produits.
Petit bémol pour cette étude : elle avait été commandée…. par un fabricant de cafetières à piston !!
Pour avoir une copie de la première étude, contacter : claire.michaud@rescoll.fr

Bilan de la Deuxième Édition du Colloque régional aquitain Eco-conception

153 c’est le nombre de participants qui donnée à cettedeuxième Edition du Colloque régional Ecoconception.
Durant ce colloque, la CCI des Landes et la CCI de Bordeaux souhaitaient sensibiliser les entreprises sur l’intérêt d’intégrer l’Environnement au coeur de leur stratégie d’Innovation pour se démarquer de la concurrence et gagner
nouvelles parts de marché.
4 grands temps forts :
– La définition du besoin : quelles sont les attentes du consommateur en matière
d’environnement ?
– Une table ronde sur « L’Environnement, partie intégrante de la stratégie des
entreprises » autour de l’exemple de 2 entreprises et d’interventions d’experts.
– La présentation des outils et méthodes de l’Eco-innovation
– Des ateliers déclinant l’Eco-innovation en trois thématiques : Eco-technologie, Eco-Design et l’Eco-conception
La diversité et la qualité des interventions, ainsi que la pertinence des contenus, ont été vivement appréciées par les participants. Le concept du colloque, qui consiste à traiter en matinée le thème de la journée de manière «théorique» avec des retours d’expériences d’ordre national et un après-midi plus orienté «opérationnel» avec des témoignages régionaux et locaux permet aux entreprises de s’approprier les clefs de réussite .
Ce colloque a permis également à de nombreuses entreprises d’échanger entre elles sur différentes thématiques et expériences.
Pour télécharger le bilan complet : Newsletter bilan Colloque juin 2011

Un nouvel outil d’évaluation environnemental pour Rescoll

Face aux demandes de ses clients, Rescoll a décidé d’aquérir un outil d’aide à la réalisation des FDES, les Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires.

Il s’agit du format de communication national sur les caractéristiques Environnementales et Sanitaires des produits de construction et de décoration ou, en d’autres termes, de la carte d’identité environnementale d’un produit.

Ces fiches sont par exemple demandées lors de la conception de bâtiments HQE (Haute Qualité Environnementale) et de plus en plus de fabricants de produits de construction en dispose. Ceci s’explique notamment par le fait que leur diffusion pourrait devenir obligatoire dans le cadre des travaux sur l’affichage environnemental des produits de grande consommation (http://affichage-environnemental.afnor.org/).

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Claire Michaud : claire.michaud@rescoll.fr