Retour d’expériences sur REACH et les matériaux

Réglementation, stratégies industrielles, possibilités techniques, opportunités méthodologiques, c’est à un tour complet de la problématique Reach que se livrent le Cetim et la FIM. Une réelle opportunité pour les industriels mécaniciens puisque cette journée technique dévoile un programme allant de l’état précis des exigences jusqu’aux solutions techniques en passant par les prises de positions des donneurs d’ordres et de leurs sous-traitants. Le Cetim et la FIM ont en effet souhaité réunir tous les acteurs de la chaîne et ainsi faire profiter les industriels de la synergie engagée depuis quelques années notamment avec des représentants clés de différents secteurs industriels et de l’État. Au-delà des éclairages réalisés à l’occasion des conférences, l’événement propose également différents ateliers thématiques dédiés aux procédés et aux matériaux, ponctués de tables rondes, et des rencontres avec les autorités ministérielles, de grands industriels tels que le CNES, Safran, Renault, PSA Peugeot Citroën, Nexter, Alstom transport, Schneider…, et des experts du Cetim.

RESCOLL intervient dans la partie  consacrée à l’assemblage par collage et les substances concernées par la réglementation REACH dans le domaine.

Pour télécharger le programme : REACH et la MECANIQUE

Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte

Au plan mondial, la crise économique et financière a servi de révélateur général, pratiquement tous les plans de relance de fin 2008 concentrant les investissements sur les mêmes filières :

– les filières qui permettent de lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre par une moindre consommation d’énergie ou par le développement de sources d’énergie décarbonées,

– mais aussi des filières qui ont pour conséquence, plus globalement, de réduire la consommation de ressources naturelles, notamment à travers le recyclage des déchets ou le retraitement de l’eau. Cette seconde catégorie de préoccupations répond moins à des considérations environnementales qu’à un souci d’anticiper les conséquences de la reprise de la croissance, en particulier dans les pays émergents, et ses conséquences en termes de pression sur la demande de matières premières dont on a pu mesurer les effets sur les prix et sur l’économie en 2007. Mais ces filières auront aussi des conséquences favorables sur l’environnement puisqu’elles conduisent à limiter l’impact environnemental de notre consommation et de nos modes de production.

Aujourd’hui, en France comme dans l’ensemble des pays de l’OCDE ou au sein de l’Union Européenne, cette évolution est perçue comme un enjeu essentiel. Ainsi, les filières de la croissance verte sont les conditions d’une nouvelle «économie verte», qui ne se limite pas à quelques filières et qui doit nous permettre d’adapter nos modes de vie pour que près de 10 milliards d’hommes puissent partager la même planète en 2050 dans des conditions acceptables pour tous, tant en termes de climat que de conditions de vie.

Pour plus d’infos, téléchargez le rapport du MEEDDM : DGALN_rapport_filieres_industrielles_strategiques_economie_verte_mars_2010

Détermination du pourcentage de composants biosourcés dans les produits

Avec pour base le modèle américain, l’Europe en général et la France en particulier se lancent dans une compétition pour développer une méthode de détermination du pourcentage de carbone biosourcé dans un produit. Objectif visé: mettre au point un label qui servirait de référence européenne. ASTM D6866, c’est son petit nom. L’ASTM, pour American Society for Testing and Materials,  a standardisé en 2004 une méthode de détermination de la quantité de carbone14 issu de la biomasse contenu dans un produit: cette norme est l’ASTM D6866.

L’Association de chimie du végétal (ACDV), via un groupe de travail nommé GT1, s’en est servi comme base de réflexion pour élaborer à son tour une méthode de détermination de part de carbone 14. Le carbone est  le seul élément qui permette de faire une mesure entre l’origine fossile et le renouvelable d’un produit.

Il s’agit de créer un référentiel qui conduira à la délivrance d’un label «contenu en biosourcé». Un moyen simple, qui offre la garantie pour les industriels de pouvoir communiquer sur les propriétés de leurs produits. Le futur producteur qui a l’intention d’être certifié fait auprès d’un organisme une déclaration portant sur la composition du produit à labelliser, qui est par la suite vérifiée par l’analyse au carbone14 ainsi que par l’analyse élémentaire. A priori, la teneur exacte en matière biosourcée du produit sera indiquée sur le label, sous forme de pourcentage.

Pour plus d’infos, téléchargez l’article paru dans « Formule Verte » : Normalisation_-_Les_produits_biosources_dans_la_course_au_label

Succès de l’atelier sur les bioplastiques organisé par RESCOLL et la CCI40

A l’initiative de la CCI40, une douzaine d’entreprises de la région Aquitaine se sont données rendez-vous chez RESCOLL ce mercredi 11 avril autour d’un sujet porteur : les propriétés et la mise en œuvre des bioplastiques. Il faut croire que le sujet intéresse un large panel de domaines industriels car des professionnels de la pharmacie, la chaussure, l’habillement, la chimie, l'emballage,… ainsi que plusieurs designers ont assisté à une journée animée par les ingénieurs de RESCOLL spécialisés dans le domaine.

Cette journée comportait un volet « théorique » avec des exposés sur les bioplastiques, leurs utilisations, leurs avantages et limites et un deuxième plus pratique avec un atelier de mise en œuvre sur extrudeuse et formulation de bioplastiques commerciaux. Le succès de la journée amènera la CCI 40 et RESCOLL à proposer d’autres journées thématiques sur des sujets techniques d’actualité.

Pour plus d’infos : greenmaterials@rescoll.eu

SUST-FOREST : Colloque International sur l’autre industrie des résineux

Depuis 1974 la forêt aquitaine a vu disparaître l’une de ses activités séculaires, le gemmage des pins. L’arrivée de résine de pays aux coûts de main d’œuvre bien plus bas, l’Espagne et le Portugal dans un premier temps, la Chine, le Brésil, l’Indonésie,… aujourd’hui, a eu comme conséquence l’arrêt total en Aquitaine de cette activité. Depuis cette époque, l’industrie française, qui consomme annuellement 30 000 tonnes de résine, est exclusivement approvisionnée par l’importation de celle-ci. Nos voisins espagnols et portugais se retrouvent actuellement dans ce même cas. Cependant, la pénurie découlant de la croissance de la demande interne des actuels pays producteurs et la fluctuation de l’approvisionnement a comme conséquence une inflation constante des prix ces dernières années au niveau mondial.

Mais, est-ce que ce flambement des prix ne pourrait pas devenir un facteur permettant la relance du gemmage en Aquitaine et le sud de l’Europe? Est-ce que retrouver une source d’approvisionnement européenne ne serait pas un atout pour une source plus stable et « écologique» ? Sommes-nous dans un contexte potentiellement favorable nous permettant d’envisager une renaissance de l’autre industrie des résineux?

Le projet européen SUST-FOREST, en cours depuis 2011, essaye, par la réalisation de deux grandes campagnes de gemmage dans les massifs espagnol et portugais, d’apporter une réponse quantifiée à la question posée. Dans ce cadre, les partenaires français de ce projet, l’ADERA (Association pour le Développement de la Recherche en Aquitaine) et RESCOLL (Société de Recherche dans le domaine des Matériaux), associés au Pôle de Compétitivité XYLOFUTUR, organisent le 30 Octobre 2012 à Bordeaux Sciences Agro, à Gradignan, un colloque international dont l’objectif est :

* de faire le point sur les résultats expérimentaux sur le terrain et en laboratoire,

* de croiser les points de vue de l’ensemble des acteurs impliqués : industrie de première et seconde transformation, utilisateurs, gemmeurs, institutionnels régionaux, nationaux et européens,

* de poser les bases d’un Conseil Sectoriel Européen de la Résine, organe fédérant les initiatives et œuvrant, si les conditions économiques le permettent, pour une relance de l’activité dans le sud-ouest européen et dynamiser une exploitation durable des produits issus de ressources naturelles.

Pour plus d’infos : Flyer 1

RESCOLL présent à Aquitaine Chimie Durable

La 2ème Edition La deuxième Journée de la Chimie Durable en Aquitaine s’est tenue le jeudi 22 mars 2012 à Pessac. Organisée par Aquitaine Chimie Durable et l’UIC Aquitaine, elle invitait les industriels de la chimie, leurs clients et utilisateurs, ainsi que les acteurs de la recherche et de l’innovation, les structures d’accompagnement des entreprises et les collectivités territoriales à réfléchir sur le thème :  «Solutions, produits  et procédés alternatifs pour une industrie durable »

Au programme de la journée, animée par Sylvie Latieule, Rédactrice en chef de Formule Verte :

* les interventions de scientifiques et d’experts : Professeur Jean-François Narbonne, Directeur du Groupe de Toxicologie Biochimique – Laboratoire de Physico-Chimie des Systèmes Naturels, Jean Pelin – Directeur Général de l’Union des Industries Chimiques Vanessa Oltra et Maïder Saint Jean – Economistes GREThA Université de Bordeaux IV

*des témoignages d’entreprises : Arkema, Berkem, DRT, Greiner, No-Tox, Toyal, Vitivista RESCOLL a pu présenter aux différentes entreprises présentes ses axes de recherches dans le domaine de la chimie durable comme notamment :

 Les études d’Eco conception et plus précisément celles réalisées dans le cadre de l’Action Collective « Eco-Conception » financée par le DIRECCTE Aquitaine,

 L’expertise en Analyse de Cycle de Vie,

 La synthèse et formulation de résines et composés biosourcés,

 Etc.

Cradle to cradle : votre produit est votre matière première de demain

Une industrie sans déchets ? C’est le credo du cradle to cradle, fondé sur le recyclage, qui remet à plat la conception et la fabrication de vos produits. Concevoir un siège de bureau ou un T-shirt dénués de toute substance nocive et les recycler pour qu’ils puissent redevenir… un nouveau siège de bureau ou un nouveau T-shirt et ainsi de suite, à l’infini. En somme, inventer une industrie dans laquelle le déchet n’existe pas. Tel est le principe du cradle to cradle (ou C2C, littéralement « du berceau au berceau »). Ce concept développé dans les années 2000 a depuis été adopté par plusieurs secteurs industriels. Il a même donné naissance à une certification. Tour d’horizon pour appréhender au mieux cette démarche complexe. Continuer la lecture de « Cradle to cradle : votre produit est votre matière première de demain »

The PLACOTOP project : an innovative and sustainable composite material for stoppers

This project is the culmination of prior successful research at laboratory-scale. The project was considered satisfactory by the European Commission which has decided to co-finance the activity necessary for its complete development until its final commercialization and marketing phase.

Plastic stoppers are gaining ground in the annual market quota to the detriment of natural corks, due mainly to the price of the former being more competitive. Most manufacturers of plastic or synthetic stoppers are small and medium-sized enterprises located in Spain, France, Germany and Italy. Currently, the manufacture of plastic stoppers accounts for only 13% of the total market production – 20 thousand million stoppers annually – but with a projected increase in market share of up to 50% over the next ten years.

Plastic stoppers are inevitably increasing their presence on the wine market as well; nevertheless, some hybrid systems could help to maintain the presence and use of cork at the same time. Recently, certain partners involved in this proposal have developed a new composite material; the plastic part of the stopper is partially substituted by a material obtained from biomass. Thus, it provides a better use of natural resources. This new material provides a number of advantages, such as a lower price than cork and less density, less extracting force and better environmental performance than the plastic stoppers.

For more information : http://www.placotop.eu/

Une nouvelle recrue pour l’équipe chimie durable de Rescoll !

L’équipe chimie durable de Rescoll s’agrandit encore avec l’arrivée de Blanca Palomo Losada en Janvier 2012 pour travailler sur une activité en plein essor, la formulation de polymères biosourcés.

Après une formation d’ingénieur chimiste de l’école « Escola Técnica Superior de Enxeñaría (ETSE) » en Espagne, Blanca a obtenu son titre de docteur en physique des polymères pour ses travaux réalisés avec la société Alstom Transport sur les résines thermodurcissables utilisées dans le domaine ferroviaire.

Ses connaissances pointues sur les résines epoxy lui permettront de se consacrer à la synthèse et la formulation de résines biosourcées plus respectueuses de l’environnement.

Son arrivée permettra ainsi à Rescoll de répondre à la demande grandissante de ses clients en matière de formulations de produits biosourcés et à ses collègues de se perfectionner en espagnol !

GRENMATERIALS VOUS DONNE UNE DÉFINITION DES NANOS

La définition tant espérée a été rendue publique le 18 octobre dernier par la Commission européenne. L’été fut long pour ceux qui avaient besoin de connaître la définition exacte.

La voici donc : « on entend par « nanomatériau » un matériau naturel, formé accidentellement ou manu facturé contenant des particules libres, sous forme d’agrégat ou sous forme d’agglomérat, dont au moins 50 % des particules, dans la répartition numérique par taille, présentent une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm. Dans des cas spécifiques, lorsque cela se justifie pour des raisons tenant à la protection de l’environnement, à la santé publique, à la sécurité ou à la compétitivité, le seuil de 50 % fixé pour la répartition numérique par taille peut être remplacé par un seuil compris entre 1 % et 50 % ».

Attention, à ce stade, la définition n’est qu’une recommandation que les états membres, les agences de l’UE et les industriels sont invités à utiliser «lorsqu’ils adoptent et mettent en œuvre des actes législatifs, des politiques et des programmes relatifs aux produits issus des nanotechnologies» La Commission a indiqué que la définition serait réexaminée en 2014 suite aux progrès techniques et scientifiques.

Sources : Nanomolecules