Tout savoir sur l’énergie photovoltaïque

L’énergie du soleil peut être employée essentiellement par trois moyens :
La chaleur passive reçue du soleil qui parvient naturellement à la Terre. Cet élément est pris en compte par les bâtisseurs et les architectes depuis les débuts de la civilisation pour réduire les besoins de chauffage, notamment par le moyen d’une exposition des habitats au sud.
Le rayonnement solaire est également employé pour son effet calorifique. On parle alors de solaire thermique, exploité de manière peu concentré pour du chauffage d’eau ou de bâtiment ou, sous forme très concentrée par la focalisation des rayons, pour la production d’électricité dans une centrale thermique – la vapeur actionnant les turbines provient alors d’un échange entre une source d’eau et le liquide caloporteur exposé au rayonnement concentré. Quarante millions de foyers sont ainsi équipés de capteurs solaires de chauffage domestique. L’Allemagne dispose d’un parc installé de près de dix millions de mètres carrés, soit la moitié des capacités européennes. La France peine encore à dépasser le million de mètres carrés, malgré les ambitions du plan Face Sud (200 000 chauffe-eau solaires en 2010).
Enfin, l’énergie solaire photovoltaïque consiste en la transformation de l’énergie du soleil en électricité propre à alimenter les différents types d’appareils électriques. Elle peut trouver des applications à l’infini ou presque en se substituant aux moyens de production classique. Il faut souligner que la production d’électricité s’opère à partir de la lumière du jour et non seulement par l’exposition au soleil.
Pour avoir un aperçu complet de cette énergie photovoltaïque, téléchargez le rapport d’information du député Serge POIGNANT : Rapport Photovoltaïque

Electrodes innovantes pour batteries Li-ion : le projet GREENELION de SAFT

Le marché des batteries Li-ion a connu une très forte croissance ces 10 dernières années. Les applications portables (ordinateurs, téléphones, et plus récemment outillages portables) représentent le fer de lance de cette croissance dans un marché où la technologie Li-ion s’impose en raison de ses fortes valeurs d’énergie spécifique.
Aujourd’hui, la technologie Li-ion pénètre le marché des applications industrielles, marché beaucoup plus exigeant que celui des applications portables car il requiert des performances au moins équivalentes en termes d’énergie, de puissance et de coût, mais avec des exigences de durée de vie et de sécurité beaucoup plus élevées.
En particulier, le déploiement prévisible des Smart Grids (Réseaux Electriques Intelligents) suppose le développement de systèmes de stockage à plusieurs niveaux : Stockage couplé au photovoltaïque ou à l’éolien, stockage dynamique décentralisé (niveau sous-station, transmission ou distribution) pour gérer l’équilibre du réseau, stockage de sécurité (télécoms…). Ces smart grids doivent permettre de mieux gérer la demande et donc de mieux utiliser l’énergie produite par les centrales.
D’autre part, la croissance du marché de ce type de batteries (estimation d’un facteur x4 sur la capacité entre 2008 et 2018) et l’évolution des législations imposent d’associer la composante environnementale à tout nouveau programme de développement et de mettre au point de nouveaux procédés respectueux de l’environnement. En effet la production des batteries suppose aujourd’hui l’utilisation de solvants pour lesquels il faut trouver une solution de remplacement.
Le consortium GREENELION, coordonné par SAFT batteries en collaboration avec HUTCHINSON, HEF, RESCOLL et l’UCBL, a pour objectif de mettre au point un élément Li-ion avec un procédé d’élaboration d’électrode très innovant et respectueux de l’environnement permettant d’augmenter la puissance et la durée de vie de l’accumulateur sans diminuer sa densité d’énergie.
Les développements réalisés dans le cadre de ce projet permettront à SAFT de conforter sa position de leader sur le marché exigeant des batteries à applications industrielles et de s’imposer durablement sur le nouveau marché prometteur des énergies nouvelles.

Pour plus d’infos : j.a@rescoll.fr

10 millions d’euros d’OSEO pour un projet dans le photovoltaïque

OSEO vient d’attribuer une aide de 9,8 M€ au projet SOLCIS. D’une durée de deux ans, ce projet collaboratif vise à développer deux nouvelles générations de modules photovoltaïques « couches minces », basées sur des alliages de cuivre, d’indium, de sélénium et de gallium (CIGS), ainsi que l’ensemble des équipements nécessaires à la fabrication de ces modules. En associant des acteurs positionnés sur l’ensemble de la chaîne de valeur (matériau, procédé, équipements, caractérisation, modélisation), le projet a également pour ambition de structurer une filière industrielle française basée sur ces technologies CIGS très prometteuses.
Les solutions développées reposent sur un procédé de fabrication par électro-dépôt à pression et température ambiantes. Cette approche permet de diminuer les coûts de production des modules photovoltaïques et d’accélérer leur fabrication en améliorant ainsi leur intérêt économique.

Le consortium SOLCIS, structuré autour de la PME chef de file NEXCIS, associe sept PME (Amplitude Systèmes, Eolite Systems, Komax, Mondragon Assembly, Qualiflow-Therm, Rescoll et Solems) et six laboratoires publics (Armines, CMP, IM2NP, IRDEP, LCP et LP3).
Pour l’ensemble des partenaires, SOLCIS permettra à la fois de trouver de nouveaux débouchés sur le marché photovoltaïque et de se doter de technologies innovantes exploitables dans d’autres domaines tels que le médical, l’optique ou le traitement de surface.

Téléchargez le communique de presse : com presse SOLCIS_final

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Vers la création d’une filière éolienne en France ??

C’est maintenant officiel : l’industriel du secteur AED, EADS Astrium, se lance dans la fabrication de pales d’éoliennes pour le compte du groupe français Vergnet.

La production de ces pièces sera réalisée dans une nouvelle usine de 8.000 m2 qui verra le jour avant la fin de l’année 2010 près de Bordeaux . Le financement des murs de cette usine (6,7 millions d’euros) sera assuré, à 85% par l’entreprise de logistique Boueix ; les 15 % restants provenant d’une aide du Feder (Fonds Européen de Développement Régional), du Conseil Régional d’Aquitaine (CRA) et de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB). Boueix assurera par la suite l’approvisionnement en matières premières de l’usine.
Dans ce projet, EADS Astrium sera donc locataire des bâtiments mais assurera les investissements dans l’outil de production (moules, outillage) estimés à 1 million d’euros.
Les bâtiments accueilleront une ligne de production de pales d’éoliennes de 30 mètres mais également un centre de formation (C2T, Composite Techno Training) et un troisième espace dédié à la conception de prototypes de pales de grandes dimensions.

A noter également que l’entreprise Plastinov, dont l’usine est située à Samazan (Lot-et-Garonne) interviendra en partenariat avec EADS Astrium.

A terme EADS Astrium et Vergnet envisageraient de se développer sur le marché des pales de plus grandes dimensions (jusqu’à 80 mètres) destinées à l’éolien offshore.

L’éolien français passera-t-il à l’âge adulte ?

Vingt ans après l’installation de l’éolienne de Port-la-Nouvelle, la première en France, et quelques jours avant la publication du rapport Ollier sur l’éolien, le secteur éolien pouvait afficher un optimisme serein et du dynamisme, comme on avait pu le constater à la conférence européenne de l’énergie éolienne (EWEC). Les quelques revers enregistrés avec les annulations de certains projets pour cause « d’atteinte aux enjeux paysagers » (comme le projet lorrain de 32 MW d’Eiden) n’avaient pas eu raison du moral de la profession. La France a franchi le seuil des 3000 MW installés : on parle désormais de 7 GW pour 2011. L’optimisme était tel que l’association européenne Ewea avait révisé ses prévisions de croissance pour 2020 les situant à 230 GW installés (contre 180 GW), soit 14 % à 18 % de la demande électrique totale de l’UE. L’enjeu est clairement de conserver le leadership mondial (deux tiers du marché mondial des technologies éoliennes sont européennes) et les emplois associés. En France, le SER, syndicat des énergies renouvelables, a d’ailleurs rappelé que près de 150 entreprises de 20 activités différentes (en plus des 250 sociétés spécifiquement orientées sur l’éolien) tiraient profit du développement de la filière. En deux ans, près de cinq usines de fabrication de mâts et d’embases se sont créées en France. Et il faut aussi noter la reprise du site Ford à Blanquefort, rendue possible par la perspective de développement sur le marché éolien et des annonces comme celle d’EADS-Astrium, qui a confirmé le lancement d’une nouvelle activité de conception et fabrication de pales dans la région bordelaise. Le renforcement des capacités financières de Windtechnics (maintenance éolienne) avec l’entrée à son capital d’Hanalei Finance (qui prend 42 % du capital) est également le signe des bonnes perspectives de la filière, tout comme l’ouverture à Paris de nouveaux bureaux pour le leader mondial des éoliennes VESTAS qui a presque doublé son marché en France. L’enjeu des prochaines années sera aussi celui de l’éolien off-shore, qu’il est prévu de soutenir largement dans le cadre du plan de relance économique européen (565 M€ prévus). Jean-Louis Borloo a annoncé le lancement d’une large concertation sur ce sujet, devant aboutir, par façade maritime, à une identification des sites les plus propices à cette activité. Objectif : 5 000 MW à 6 000 MW à l’horizon 2020. Ce challenge offshore s’accompagnera d’innovations. Un consortium impliquant la DCNS et l’Ifremer développe ainsi un projet d’éolienne flottante dans le cadre du pôle de compétitivité Mer Bretagne (projet Winflo) devant permettre de résoudre le problème de la visibilité des éoliennes qui pourront être implantées en zone de mer plus profonde. Une jeune entreprise, Nenuphar, travaille également sur ce concept depuis deux ans et fabrique un premier prototype. Son originalité est son axe de rotation vertical pour faciliter la flottaison et augmenter sa disponibilité par une grande robustesse dans son fonctionnement. Nenuphar prévoit des coûts d’investissement et d’exploitation réduits de 30 % par rapport à l’offshore actuel.

Cependant, adopté le 30 mars, le rapport parlementaire sur l’éolien est très sévère sur le développement de la filière. Il crée une vive polémique chez les professionnels qui le jugent trop contraignants.  Dans ses grandes lignes, les propositions de la mission présidée par le sénateur Patrick Ollier prévoient que les régions devront à fin 2011, se doter de schémas territoriaux, délimitant les zones en dehors desquelles aucun projet éolien ne pourra naître. Par ailleurs, les sites devront avoir une taille minimale comprise entre 15 et 20 MW et disposer d’au moins 5 machines installées à plus de 500 mètres d’une habitation ou d’une entreprise. Enfin, ces projets seront soumis au régime administratif contraignant des installations classées et devront constituer des provisions pour démantèlement.

Du côté des professionnels déjà touchés pour certains par les effets de la crise, on critique vertement ce rapport jugé « discriminatoire » et contraire aux objectifs du paquet européen climat-énergie, qui doit porter la part des énergies renouvelables à 23% de notre consommation finale d’énergie.

Téléchargez le rapport Ollier : Rapport _OLLIER

POLYZION : Innovation dans le stockage de l’énergie

Current battery technologies for hybrid (HEVs) and small electric vehicles (EVs) have technological, costs or environmental limitations. Despite this, the global market for HEVs and EVs is growing rapidly and is expected to top $2billion by 2015. The PolyZion project aims to create a new class of fast rechargeable zinc-polymer battery for hybrid and small electric vehicles applications.

The research programme combines fundamental material and process advances in ionic liquids, rechargeable zinc electrodes, ultra-fast pulse charge injection techniques and conducting polymers, as well as constructing prototypes battery units for industry standard testing. The resulting battery device will be low cost, have low environmental impact and have the energy and power density necessary to compete with alternative battery technologies in the HEV and EV markets.

PolyZion is a European-led consortium combining world-class research organizations in ionic liquids, conducting polymers (Paniplast by RESCOLL), zinc deposition, pulse charging and batteries, as well as SME partners with expertise in technology development and specialised materials, and large industrial partners with industrial experience of battery manufacture and state-of-the-art testing facilities. The consortium also includes 2 organisations with world-class research expertise from the Emerging Economy (Russia) and a High Income (Canada) countries outside the EU.

For more information : thomas.olinga@rescoll.fr

Hydrogène Energie : un grand programme de recherche industrielle

Air Liquide a lancé le Programme H2E pour développer et commercialiser rapidement les premières applications de l’hydrogène énergie. Les développements actuels devraient permettre aux premières voitures à hydrogène d’être accessibles au grand public dès 2015. Pourtant, il existe déjà des applications pour lesquelles l’hydrogène, couplé à la pile à combustible, répond à un besoin immédiat. Ces applications clairement identifiées vont être développées très rapidement dans la cadre du Programme H2E.
Cet ambitieux programme va fédérer les principaux acteurs français de l’hydrogène énergie, dont RESCOLL. En mutualisant leurs compétences, ils vont accélérer l’innovation. Leurs efforts de R&D porteront sur chacun des éléments de la filière : le développement des technologies de production de l’hydrogène à partir d’énergies renouvelables, le stockage d’hydrogène et de piles à combustible.

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