Une spécialiste de l’ACV chez Rescoll !

Après 4 années passées au FCBA (Centre Technique du Bois et de l’Ameublement), Claire Michaud a décidé de rejoindre l’équipe Eco-Innovation de RESCOLL. Ses connaissances en Analyse de Cycle de Vie (ACV) et des normes attenantes ainsi que son expérience en éco-conception de manière générale font de cette ancienne de l’UTT la recrue idoine pour RESCOLL qui va pouvoir éco-innover à fond !

Dans le cadre de ses études techniques et plus particulièrement le développement de nouveaux matériaux et formulations, RESCOLL propose désormais à ces Clients d’évaluer l’intérêt environnemental des solutions proposées. Aujourd’hui en effet, une technologie ne doit plus être viable sur le seul plan technico-économique, mais également du point de vue environnemental !

Augmenter les performances environnementales des bouchons pour vins : objectif du projet européen PLACOTOP

The goal of this proposal is to substitute plastic stoppers for wine by plastic/cork composite stoppers to reduce fossil fuel resource dependence and provide a product with better performance by combining the advantages of both raw materials.
Plastic stoppers are gaining market share yearly at expense of natural cork ones due to their lower price and absence of chemical problems associated to cork. Most plastic or synthetics stopper manufacturers are SMEs settled in Spain, France, Germany and Italy. Currently plastic stoppers suppose 13% of the total production what accounts for 20 billion stoppers yearly, but according to WWF (World Wide Funding for nature) they could cover more than 50% of the market in ten years. However, their environmental performance is not as good as expected because they are totally based in fossil fuel resources and are forcing cork oak natural forests (native species of the Mediterranean region) to extinction. The Iberian Peninsula shelters more than the half of them. Cork oak forests are “semi-natural” systems (exploited in a sustainable way) being the home to a great biological diversity. The increasing use of non-cork caps can reduce the value of cork oats and thus, the aim to preserve and manage these forests.
Plastic stoppers are unavoidably increasing their presence in the beverages market but some hybrid systems including cork could help to maintain at the same time the presence and use of cork. Recently some of the partners involved in this proposal developed a new composite material based in both raw materials, plastic and cork. Part of the petroleum based plastic is substituted by cork, a harvestable natural and biodegradable material. They were developed with the aim of substituting plastic stoppers rather than cork.
The new material provides several advantages like: lower price than cork, lower density, lower extraction force and better environmental performance than plastic stoppers for substituting partially the plastic by biomass (better use of natural resources). Moreover, it contributes to safeguard the cork oak forests. The previously obtained prototypes showed good potential properties, however, some characteristics associated to processing conditions needed to be optimised such as skin thickness, capping stability during storage, etc. This optimisation process will lead to the obtaining of a competitive product and the characterization process will provide an accurate data sheet for customers.

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Etiquetage Environnemental: Colloque en Aquitaine le 22 juin

Colloque régional Aquitain – Mardi 22 juin – CCI des Landes, Mont de Marsan

« Anticiper pour mieux se démarquer »

L’étiquetage environnemental : de quoi s’agit-il ?

La consommation responsable est un des axes majeurs retenus par le gouvernement pour réduire l’impact écologique des français. Pour favoriser une réelle prise de conscience par les consommateurs, une mesure a été proposée dans le cadre du Grenelle Environnement : «l’affichage environnemental des produits et services». L’objectif de cet affichage est de permettre au consommateur d’intégrer l’environnement comme un critère de choix dans ses achats

Concrètement, les entreprises qui commercialisent des produits ou services à destination du grand public devront, avec le concours de tous leurs fournisseurs, afficher sur l’étiquette ou sur le lieu de vente des données sur les impacts environnementaux des produits (quantité de CO2, la consommation d’eau, l’impact sur la biodiversité, la recyclabilité…)

La loi Grenelle Environnement II, votée le 11 mai dernier, prévoit la mise en place progressive de cet affichage à compter de juillet 2011 via un référentiel commun entre les entreprises. Pour cela, le gouvernement a mis en place une plate-forme de travail, pilotée par l’Ademe et l’Afnor. Des groupes de travail élaborent la méthodologie générale, ainsi que les variantes liées à la spécificité de chaque filière, par exemple l’agroalimentaire, l’hygiène-beauté, l’habillement, les matériels électriques,… Au total, une quinzaine de filières sont concernées.

Du côté des entreprises, la mise en place de cette nouvelle réglementation va générer l’obligation de collecter et traiter des données sur l’impact environnemental tout au long du cycle de vie du produit (de l’utilisation de la matière première à la fin de vie du produit).

Etes-vous prêt ?

Pour vous aider, la CCI des Landes et la CCI de Bordeaux en partenariat avec l’ADEME, l’AFNOR, le Conseil régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Landes et le Pôle Eco-conception et Management du Cycle de vie, vous proposent une journée d’information le 22 juin 2010 au centre de Séminaires et de Conférences de la CCI des Landes à Mont de Marsan.

Plus d’informations sur www.landes.cci.fr/index.php/fre/Agenda-CCI/22-juin-Colloque-regional-sur-l-etiquetage-environnemental-Mont-de-Marsan

(programme détaillé et invitation disponibles en ligne)

Quelques notions sur l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) des matériaux

L’Analyse du Cycle de Vie (ACV) est un outil d’évaluation des impacts des produit ou services sur l’environnement.
L’ACV se caractérise par trois spécificités :
1. C’est une approche comparative de produits qui se base sur la notion d’Unité Fonctionnelle (UF), c’est-à-dire qu’elle permet de comparer les produits sur la base d’une fonction assurée par ce produit.
2. Elle couvre l’ensemble de la vie des produits, depuis l’extraction des ressources brutes jusqu’à la fin de la vie des produits en tenant compte de la phase de production, mise en œuvre, et utilisation des produits.
3. Elle repose sur une approche multicritères de l’évaluation des impacts sur l’environnement et à ce titre couvre différentes catégories d’impacts et peut également intégrer des aspects sociaux économiques.
L’ACV repose au premier chef sur la quantification d’un inventaire de cycles de vie qui quantifie les consommations des ressources brutes et les émissions de substances dans les différents compartiments environnementaux. A partir de cet inventaire, la contribution d’un produit à chacune des catégories d’impacts (changement climatique, épuisement des ressources, …) peut être quantifiée et mise en perspective avec un produit équivalent dans le cadre d’une approche comparative. Au-delà de cette comparaison, l’ACV permet également d’identifier quelle phase de la vie du produit contribue le plus aux impacts permettant ainsi de planifier une stratégie d’amélioration du produit concerné. Enfin, en évaluant plusieurs catégories d’impacts, l’ACV permet de mettre en place une représentation environnementale du produit, au même titre que les représentations techniques, économiques ou pratiques d’ores et déjà maitrisées par les équipes industrielles de R&D et ainsi de prendre en compte les enjeux environnementaux dès la conception des produits. L’ACV permet d’identifier les principales causes de dommages environnementaux et de s’assurer que les améliorations proposées permettent bien une diminution des impacts et non un transfert vers d’autres phases de la vie du produit ou d’autres catégories d’impacts.

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Quelques questions sur les agro-composites posées à RESCOLL

Quels sont les agro composites les plus prometteurs ?
Actuellement, il est plus facile de remplacer les fibres que les résines. En effet, l’obtention de résines totalement naturelles qu’on pourrait mélanger avec des fibres est encore soumise à caution. Donc, les matériaux les plus intéressants sont à base de fibres naturelles avec des résines synthétiques. Ce sont plutôt des semi agro-composites, un pas intermédiaire entre les produits 100% synthétiques d’aujourd’hui et les produits 100% naturels qui seront peut être utilisés demain.
Dans quels domaines sont utilisés les semi agro-composites ?
Dans l’automobile et le bâtiment, on trouve des fibres de lin avec des résines de type époxy ou phénolique. Par exemple, dans l’automobile, les panneaux et tablettes sont en matériaux composites. Les propriétés mécaniques des fibres naturelles sont très proches de celles des fibres synthétiques, et elles ont un avantage important : un poids plus faible. Or, dans les domaines automobile et aéronautique, on cherche constamment à diminuer le poids des composants pour baisser la consommation de carburant. Mais on n’en est qu’au tout début, puisqu’actuellement, 99% des composites utilisés sont à base de fibres et de résines synthétiques.
Et dans l’avenir ?
Cette part ne peut qu’augmenter, compte tenu d’une demande très forte de se tourner vers des produits naturels, et du fait que les fibres naturelles se travaillent de la même façon que les fibres synthétiques. De plus, toute l’industrie est engagée dans une démarche d’analyse de cycle de vie des produits. En choisissant un matériau renouvelable, on obtient souvent un bilan environnemental plus favorable. On peut imaginer aussi qu’en termes de prix, une fois que la filière industrielle sera constituée, le coût des agro-matériaux sera plus compétitif. Aujourd’hui, le ratio va du simple au double. Enfin, les fibres n’interviennent pas dans la notion de recyclabilité, qu’elles soient naturelles ou synthétiques. En effet, elles sont noyées dans la résine, qu’il faut solubiliser, fondre ou dépolymériser. Ce n’est qu’après que l’on peut éventuellement récupérer les fibres. De nombreuses études s’attaquent à ce problème, pour rendre le composite vraiment recyclable.
Une illustration étonnante : le projet HOBBIT porté par Rescoll
Le projet HOBBIT concerne le développement d’un nouveau concept d’implants hybrides résorbables, constitués d’une matrice polymère et de charges céramiques bioactives. Les céramiques sont notamment composées de bio-verre dont la composition est très proche de l’os humain. HOBBIT représente une application très pointue qui vise à concevoir des substituts osseux réalisés avec des agro-composites : ce sont des céramiques synthétiques alliées à une résine partiellement naturelle, car issue de l’amidon de maïs. Le but est de réussir la compatibilité de la résine avec le corps humain, afin qu’il vienne coloniser ce composite. Les implants se résorbent au fur et à mesure de la repousse de l’os. Ce projet, cofinancé par la DGCIS est labellisé par le pôle de compétitivité PLASTIPOLIS.

Interview de José Alcorta, ingénieur chez Rescoll, société de recherche dans le domaine des matériaux apparue dans le Lettre N° 7 du “Lieu du Design” que vous pouvez télécharger sur : lettre technologique_7

Rescoll est spécialisée dans la mise au point de nouveaux produits ou nouvelles applications à base de matériaux polymères dans des domaines tels que l’aéronautique, l’espace, la défense, la mécanique, les énergies renouvelables ou le biomédical.

RESCOLL intervient au Café d’échanges « REACH & ECO-CONCEPTION »

RESCOLL a participé au Café d’échanges « REACH et l’éco-conception » le  jeudi 25 mars 2010, à Paris.
Comment l’éco-conception peut apporter des solutions pour s’adapter à REACH et créer de véritables opportunités d’innovation ?

C’est autour de cette thématique qu’une cinquantaine d’industriels se sont réunis pour un petit déjeuner autour de REACH et de l’éco-conception. Accompagné de LVMH (Marie-Laure Hie) et AXIMUM (Xavier Bricout), RESCOLL (Stéphanie Arigoni) a apporté sont témoignage  sur les diverses expériences de développements techniques de produits éco-conçus acquises depuis plus de 10 ans,  ainsi que sur ses activités d’Analyse de Cycle de Vie (ACV).

En effet, la résolution de problématiques de substitution, les exigences du marché et les contraintes réglementaires font évoluer les produits. Cette évolution des produits constitue le cœur de métier de Rescoll. Les participants ont été sensibles à l’engagement de RESCOLL, et des collaborations sont d’ores et déjà en cours avec certains d’entre eux.

Pour + d’infos, contactez maxime.olive@rescoll.fr et consulter le document Action collective ECO CONCEPTION

Eco Windar, l’Analyse du Cycle de Vie par RESCOLL

Dans le cadre du Projet ECO WINDAR, sélectionné lors de l’Appel à Projets Eco-Innovation et cofinancé par le FUI, réunissant autour de la technologie de démontabilité commandée d’assemblages collés,  INDAR, plusieurs partenaires industriels (l’équipementier ACS, le déconstructeur RE-SOURCE Industries) et académique (laboratoire TREFLE, de Bordeaux), RESCOLL réalise l’Analyse de Cycle de Vie d’un module vitré intégrant la colle démontable. Différents scénarios de fin de vie seront évalués et l’ACV réalisée sur l’ensemble du cycle de vie permettra d’estimer les impact potentiels sur l’Environnement. Les résultats obtenus aideront à statuer sur l’intérêt environnemental des différentes solutions envisagées.

Cette ACV réalisée en conformité avec les normes de la série ISO 14040 n’est pas une première pour RESCOLL qui a déjà participé à l’élaboration d’une Analyse du même type en collaboration avec FIAT, SAINT-GOBAIN et PLASTIC OMNIUM dans le cadre du projet ECODISM (6ème PCRD). Cette ACV, appliquée aux vitrages d’un véhicule compact (type FIAT Grande Punto), mais également à des hayons hybrides (polypropylène-SMC) avait permis de valider l’intérêt économique de la technologie INDAR dans les mastics polyuréthane, mais également l’impact positif de son utilisation sur la récupération des matières en fin de vie (notamment pour les éléments thermoplastiques).

Pour plus d’informations, contacter maxime.olive@rescoll.fr

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PYRENEX et RESCOLL présents au Colloque Eco-Conception de St-Etienne

La 1ère édition du colloque éco-conception se tiendra le 7 avril prochain à la Cité du Design de Saint Etienne à l’occasion de la semaine nationale du développement durable. Les interventions, tables rondes et expositions du colloque s’articuleront cette année autour du thème « Faire de l’environnement un avantage concurrentiel ».
D’évidence aujourd’hui, le développement durable est entré de plain pied dans l’entreprise et la question de l’éco-conception doit trouver rapidement des réponses. La prise en compte de l’environnement dès la conception des produits et des services permet de diminuer considérablement leurs impacts environnementaux.
La réglementation en la matière avance à grands pas. La précéder c’est déjà pour l’entreprise jouer la carte de la différence mais aussi celle de l’innovation et du développement. En ce sens, le Pôle Eco-conception joue un rôle déterminant d’information et de sensibilisation sur l’éco-conception.les entreprises qui souhaitent développer des démarches concrètes d’écoconception.
Ce Pôle Eco-conception unique en France, devient un véritable centre-ressources visant organismes et entreprises à l’échelle nationale et internationale. 300 personnes représentant 200 entreprises, dont RESCOLL, sont attendues à l’occasion de ce colloque, sorte d’accélérateur de l’installation de l’écoconception dans les entreprises.
La société PYRENEX, laureaute du TADI 2007 (Trophée Aquitain du Design Industriel)  présentera la démarche qui lui a permis d’aboutir à ILLICO. ILLICO est un produit de luxe destiné au couchage d’appoint. Ce produit intègre des matériaux naturels (coton, lin, coco et latex naturels, duvet eldeven, bois), des matériaux à base de composants recyclés pour les zips et une technologie innovante, le collage, développée en collaboration avec RESCOLL. Il a été réalisé avec la styliste Félicie BAJARD.
Le colloque éco-conception du 7 avril 2010 à Saint-Etienne a pour objectif de promouvoir les actions du Pôle et de sensibiliser les entreprises à l’éco-conception, afin qu’elles fassent, d’une obligation juridique, un avantage concurrentiel fort.

Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr

Etude sur la filière éolienne en France

SER, le lobby français des énergies renouvelables a réalisé une étude sur le potentiel industriel de l’éolien français. Présentés le 31 mars, ses résultats sont modestes, mais encourageants. Environ 150 entreprises, dont RESCOLL pour la réalisation de tests de caractérisation des pales suivant les préconisations de l’assureur Germanischer Lloyd, ont fait part de leur intérêt pour la fabrication de l’un des 11 grands composants d’éolienne. Parmi elles, on trouve une demi-douzaine de grands groupes, dont ASTRIUM-ST pour sa nouvelle usine de pales d’éolienne sur Bordeaux, une vingtaine d’entreprises qui se disent prêtes à se diversifier et deux ou trois PME qui produisent déjà des éléments susceptibles d’être utilisés dans des turbines.

A partir de ce gisement, le SER espère bâtir une véritable industrie éolienne tricolore. «A terme, on estime que le potentiel dans les renouvelables françaises pourrait atteindre 50.000 emplois», ajoute Jean-Louis Bal, le directeur des productions et énergies durables de l’Ademe. A condition que les entreprises aient une visibilité à long terme du marché. Sans cela, il ne sera pas possible de les inciter à se diversifier dans l’éolien.

Rappelons que RESCOLL est la seule entreprise française à être accrédité par l’EWF (Fédération Européenne de l’Assemblage) pour la réalisation de formations de techniciens et opérateurs dans l’assemblage par collage. Ces formations sont exigées par la Germanischer Lloyd à l’ensemble des fabricants de pâles d’éoliennes.

Pour télécharger l’étude : Etude sur la filière EOLIENNE

Pour plus d’infos : william.faure@rescoll.fr

Eco-innovation dans l’industrie automobile

Le projet ECO-WINDAR, cofinancé par le FUI, réunit autour de la technologie INDAR de RESCOLL (www.rescoll.fr) plusieurs partenaires industriels (l’équipementier ACS, le déconstructeur RE-SOURCE Industries) et académiques (laboratoire TREFLE, de Bordeaux).

ECO-WINDAR a pour objectif  l’éco-conception d’un module vitré automobile pour répondre aux contraintes de tri en fin de vie et de maintenance des rebuts de production. Cette démarche s’inscrit dans le contexte actuel de protection de l’Environnement et de réduction des déchets enfouis comme stipulé dans la directive européenne 2000/53 qui entrera en vigueur d’ici quelques années.

Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr