Collage, surmoulage et éco-conception dans le domaine de l’électronique

Collage electroniqueRESCOLL a participé le 5 novembre dernier à la conférence organisée par le CARMA (Centre d’Animation Régional en Matériaux Avancés) sur la thématique du « collage, surmoulage et écoconception dans le domaine de l’électronique ». Cette journée technique organisé à Vallauris (06) regroupait de nombreux industriels de l’électronique et des matériaux polymères autour d’une dizaine de conférences. Plus de 25 exposants ont également exposés parmi lesquels des fournisseurs de solutions de traitements de surface, de dosage ou encore d’adhésifs.

Tomas BERGARA, ingénieur R&D, a réalisé une présentation sur le thème de la démontabilité des assemblages collés sous le titre de « Le décollement sur commande, une réponse aux problématiques de maintenance et fin de vie des assemblages collés ». En effet, RESCOLL s’est positionné sur la thématique de la démontabilité des assemblages collés depuis une dizaine d’années et a mis au point un procédé industriel breveté appelé INDAR. Cette technologie permet d’obtenir des démontabilité sur commande pour des opérations de fin de vie, de maintenance ou de fixation temporaire des assemblages collés.

 

Pour plus d’informations, contactez Maxime OLIVE (maxime.olive@rescoll.fr)

La gestion du cycle de vie, une préoccupation majeure

La nouvelle gamme d'avions de ligne régionaux CSeries... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE)L’approche écologique du cycle de vie des aéronefs s’impose désormais à toutes les entreprises du domaine de l’aérospatiale. Dès la conception des appareils, les grands donneurs d’ordres et leurs soustraitants ont de bonnes raisons d’innover en minimisant leur empreinte environnementale.

1. Respecter l’environnement, sinon… rien

L’industrie aérospatiale ne peut se soustraire à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES). « L’aéronautique représente 2% de la production de GES au niveau mondial », souligne Suzanne Benoit, PDG d’Aéro Montréal. «Avec un trafic aérien en hausse de 5% par an, on ne peut pas rester sans rien faire.»

Le chef de file de l’industrie aérospatiale québécoise partage cet avis. « Nous ne pouvons pas continuer à nous développer, comme société, sans tenir compte de notre impact sur l’environnement », martèle Kahina Oudjehani, leader en écoconception chez Bombardier Aéronautique. «Le développement durable, ça ne signifie pas qu’on arrête de se développer, mais cela veut dire qu’on travaille sur la manière de se développer de manière intelligente en minimisant l’impact sur l’environnement.» Et si des entreprises croient pouvoir garder les bras croisés sur la question environnementale, les réglementations les feront plier, tôt ou tard. «Les États-Unis et l’Europe ont mis en place des normes qui font que certains avions ne pourront même pas voler dans leurs cieux s’ils ne respectent pas ces normes », explique Suzanne Benoit. Continuer la lecture de « La gestion du cycle de vie, une préoccupation majeure »

RESCOLL a participé à la 1ère édition du WASTE MEETING 2013

Waste meeting-4RESCOLL, souhaitant élargir son expertise dans le domaine du recyclage des matériaux organiques et présenter le programme européen ETV, a tout naturellement participé à la toute première édition du WASTE MEETING.

Le WASTE MEETING est basé sur une démarche de rendez-vous d’affaires dédiés entièrement au traitement, au recyclage et à la valorisation des déchets. Ces deux journées étaient également rythmées par des conférences autour de ces différents domaines.

RESCOLL s’est donc rendu à Lyon pour dialoguer, échanger et partager avec les principaux acteurs du traitement, du recyclage et de la valorisation des déchets au sujet du nouveau dispositif ETV et du recyclage. Le principe du dispositif ETV, qui est de valoriser les technologies éco-innovantes et d’apporter une crédibilité sur les performances de ses nouvelles éco-technologies, a séduit toutes ces sociétés. Ces sociétés sont, en effet,  les premières concernées par cette absence de légitimité vis-à-vis des futurs acheteurs. La vérification par ETV est un très bon moyen, d’une part, de valoriser sa technologie et, d’autre part, de se distinguer de technologies concurrentielles.

Ce fût l’occasion pour RESCOLL de nouer des contacts avec ces sociétés mais aussi avec des pôles de compétitivité  dans le domaine de l’environnement et du recyclage. Nous espérons que ces sociétés répondront présentes à la deuxième session de l’appel à projet de l’ADEME sur la vérification des technologies innovantes et environnementales.

Pour plus d’informations sur le programme  ETV et sur l’appel à projet ADEME ETV n’hésitez pas à nous contacter par e-mail (etv@rescoll.eu) ou par téléphone (+33 (0)5 47 74 69 00)

Oubliez le développement durable et l’économie verte, voici l’économie circulaire

Economie circulaireOn a eu le recyclage, le développement durable, l’économie verte, l’écologie industrielle, le « Green New Deal »… Voici venir l’économie circulaire. C’est le mot à la mode. C’est l’un des cinq thèmes de la deuxième conférence environnementale, organisée par le gouvernement ces 20 et 21 septembre.

Si le mot paraît nouveau, le concept est ancien. C’est une critique du modèle économique dominant qui encourage le gaspillage des ressources en ne prenant pas en compte leur coût environnemental.

L’économie circulaire consiste à assurer une utilisation optimum des ressources en réduisant les besoins et en réintégrant les déchets dans des boucles :

  • celle de la réutilisation (réparer ou reconditionner un objet plutôt que le jeter) ;
  • celle du recyclage (récupérer la matière).

L’idée est de recréer de la valeur avec les déchets, donc de l’activité et des emplois, généralement de proximité.

Continuer la lecture de « Oubliez le développement durable et l’économie verte, voici l’économie circulaire »

Rescoll intervient au 4° colloque éco-conception de la CCI40

sign-cci-site-internetLa CCI des Landes et la CCI de Bordeaux co-organisent la 4e édition du Colloque régional aquitain sur l’éco-conception, qui aura lieu le jeudi 26 septembre 2013 dans les locaux de la CCI des Landes à Mont de Marsan. Cet évènement est réalisé dans le cadre de l’opération régionale éco-conception soutenue par l’ADEME, le Conseil régional d’Aquitaine et le Conseil général des Landes, et menée en partenariat avec le Pôle éco-conception.

Rescoll y animera l’atelier technique « matériaux pour l’éco-conception ». Continuer la lecture de « Rescoll intervient au 4° colloque éco-conception de la CCI40 »

Les brevets d’éco-innovation représentent 37 % du total des brevets français

inpiEn partenariat avec l’ADEME, l’INPI présente les résultats d’une étude réalisée à partir des dépôts de brevets dans l’éco-innovation

Dans le cadre de la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement par la France, l’INPI a cherché à décrypter les tendances de l’innovation permettant de répondre aux nouvelles donnes.

 Premier constat, les brevets d’éco-innovation représentent 37 % du total des brevets français publiés en 2009, soit plus de 5 000 brevets. La France est donc particulièrement dynamique dans ce domaine.

 Deuxième constat, la répartition des brevets d’éco-innovation montre une adéquation de la réponse des industriels aux problèmes d’émission importante de CO2 liés à leur secteur.

 Pour son étude, l’INPI s’est limité à l’analyse de 2 000 brevets spécifiquement « verts », c’est-à-dire ceux dont l’objet porte directement et uniquement sur les éco-innovations dans  l’énergie, les transports, le bâtiment, et la dépollution et pas seulement sur une éventuelle application dans l’éco- innovation. La part de ces « éco-brevets » a été multipliée par 2 entre 2000 et 2009, pour atteindre 15 % du total des brevets français. Continuer la lecture de « Les brevets d’éco-innovation représentent 37 % du total des brevets français »

ETV : L’ADEME finance votre labélisation

LETV Rescoll’objet de l’appel à projets de l’ADEME est d’accompagner les entreprises dans leur démarche de vérification ETV.

Les facteurs environnementaux devenant déterminants pour la compétitivité des entreprises, l’Europe et la France entendent promouvoir l’éco-innovation, ce qui implique l’introduction de solutions éco-efficientes significativement innovantes. Dans ce processus, l’étape de 1ère mise sur le marché de nouvelles éco-technologies (produits, procédés ou services) est considérée comme critique, notamment en raison des difficultés d’appréciation par l’acquéreur des performances de ces nouvelles solutions. Le dispositif de vérification des performances d’écotechnologies par une expertise tierce partie, dit ETV pour «Environmental Technology Verification», entend répondre à cette problématique. A ce stade, 7 familles d’écotechnologies ont été identifiées.

Encadré par le protocole général de vérification européen (GVP), le programme pilote européen ETV a été lancé formellement par la Commission européenne en décembre 2011. Il ne couvre dans un premier temps que trois familles d’application, dont la famille des matériaux, déchets et ressources pour laquelle l’organisme vérificateur est RESCOLL. ETV doit permettre de vérifier, de manière indépendante, les allégations de performance environnementale d’éco-technologies soumises à cette procédure. Les éco-technologies ainsi vérifiées pourront être référencées sur le site de la Commission accompagné d’une fiche technique démontrant la fiabilité des performances annoncées. Les acquéreurs de technologies pourront ainsi identifier les solutions innovantes susceptibles de répondre à leurs besoins.

Il est important de noter que la très forte implication de la Direction générale Environnement de la Commission européenne pourrait conduire à la pérennisation du dispositif à horizon de trois ans, soit à l’issue de la période d’expérimentation.

Pour avoir plus de renseignements : etv@rescoll.eu

L’ADEME publie un guide pour y voir plus clair sur les ecolabels

imagesCA6W3NFETous les produits et services que nous achetons ont des impacts sur l’environnement : les matières premières extraites, l’énergie consommée pour les fabriquer, les transporter jusqu’au magasin puis jusqu’à la maison. Ils seront enfin utilisés par le consommateur puis recyclés… ou pas !

Au cours de ce cycle – appelé « Cycle de vie » –  tous les produits n’ont pas les mêmes impacts sur l’environnement . Certains d’entre eux sont plus respectueux que d’autres. Des logos environnementaux permettent de les repérer.

L’ADEME propose aujourd’hui au consommateur un guide dans lequel 50 logos environnementaux sont passés à la loupe afin de l’aider à mieux les comprendre et le guider dans ses choix quotidiens : Cliquez-ici

Source : ADEME presse

Consommez le Greenwashing à toutes les sauces

Greenwashing IndexGreenwashing : Usage du mot « vert » à toutes les sauces, création d’écolabels factices, engagements environnementaux sans lendemain, les publicitaires n’hésitent pas utiliser des argumentaires fallacieux pour mieux écouler des produits qui n’ont souvent rien d’écologique.

Qui pratique le greenwashing ? L’automobile, l’informatique, l’agro-alimentaire, le secteur énergétique et les produits pour la maison figurent parmi les grandes branches d’activité où le greenwashing est le plus fréquenté.

En France, l’ADEME suit ces pratiques et édite le guide de l’anti-greenwashing. Aux Etats-Unis, il existe un Greenwashing index qui note le niveau de greenwashing des publicités.

La pratique du greenwashing peut avoir des conséquences néfastes sur des marques d’un point de vue juridique mais également en termes d’image et de notoriété.

Qu’est-ce que le greenwashing ? : Le green washing, ou en français l’éco blanchiment, consiste pour une entreprise à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique. C’est le fait souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement. Alors pour redorer leur image de marque, ces entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image, c’est pourquoi on parle de green washing.

En pratiquant le greenwashing, les entreprises dépensent beaucoup plus dans leur communication, jusqu’au changement de leur identité visuelle (logo et couleurs) et le soin de leur image, que dans la réparation réelle des dégâts écologiques inhérents à leurs activités.

On voit ainsi les logos de Ajax, MacDonald’s ou Bonux devenir « verts », sans pour autant que les produits soient devenus davantage écologiques ou respecteux de l’environnement.

Le Greenwashing Iindex : Initiative commune de l’organisme EnviroMedia Social Marketing et de l’Ecole de journalisme et de Communication de l’Université d’Oregon, le Greenwashing Index propose des outils pour mesurer le niveau de greenwashing des publicités aux Etats-Unis.

Pour plus d’infos sur le greenwashing : http://www.greenwashing.fr/

Pour télécharger le guide anti-greenwashing de l’ADEME : ADEME_GREENWASHING_GUIDE

Stockage d’énergie : une étude fondamentale sur les supercondensateurs

tramway-supercondensateur[1]Les supercondensateurs comme source de stockage/restitution de l’énergie est une alternative à certaines technologies existantes telles que les batteries ou le stockage magnétique (SMES),…..

Les supercondensateurs peuvent-être utilisés comme source d’énergie ou plus communément comme source spécifique de puissance associée à :

  • Une source d’énergie stationnaire
  • Une source d’énergie embarquée
  • Une source d’énergie portable

Par exemple, dans le domaine des transports civils ou militaires, les supercondensateurs peuvent être mis à profit dans le cas des véhicules tout électrique ou hybride avec une source de l’énergie lors des décélérations/accélérations ou pour satisfaire des applications de démarrage (concept stop-Start). Leur utilisation pour récupérer l’énergie de freinage présente également beaucoup d’intérêt dans les transports collectifs (train, tramway, bus,…).

L’évolution des dispositifs vers les architectures « plus électrique » est intéressante pour gagner en poids et en maintenance des systèmes. L’association de composants à forte densité de puissance comme le sont les supercondensateurs, avec d’autres sources électriques permettra de réduire considérablement le poids des alimentations électriques et se présente comme une solution innovante et particulièrement intéressante pour les futures systèmes électriques. C’est dans cet esprit que s’inscrit le sujet de thèse en collaboration avec l’université François Rabelais de Tours, dont l’objet est : de développer et de caractériser les nouveaux matériaux d’électrode base nano-composite graphène-polymères conducteurs organiques, pour un système de supercondensateur léger avec une très bonne efficacité au stockage et une bonne durabilité.

Cette thèse est encadrée par :

  • Dr. Thomas OLINGA : chef de service Matériaux conducteurs et Applications au sein de RESCOLL
  • Professeur François TRAN-VAN de l’Université François Rabelais de Tours