Projet SOLR2 : ASTF se lance dans l’énergie solaire

JDE_1404100835.jpgPour diminuer sa dépendance aux grands donneurs d’ordre de l’aéronautique, le sous-traitant ASTF développe une activité innovante de fabrication de champs solaires à miroir de Fresnel. Une usine mobile devrait voir le jour en 2017.

La crise, ASTF l’a subie de plein fouet en 2009, avec un chiffre d’affaires en baisse de 40 %. Une année noire qui a obligé la direction à réfléchir aux moyens de rebondir. « Même si nous voulons garder comme cœur de métier les sous-ensembles aéronautiques et aérostructures, nous avons compris qu’il fallait nous diversifier, déclare Yannick Dufau, président. Pour mieux marcher, nous avons décidé de nous appuyer sur une seconde jambe, en l’occurrence l’énergie. Un projet de recherche et développement a donc été mené pour avoir un produit propre, et ne plus être simple fournisseur de l’industrie aéronautique.»

Prototype à Cadarache

ASTF s’est lancé dans une nouvelle activité de fabrication de champs solaires à miroir de Fresnel. « Notre objectif est de construire une usine mobile, c’est-à-dire au droit de la centrale solaire que l’on installe, explique Yannick Dufau. Il s’agit d’un projet éco-conceptif, qui minimise l’emprunte carbone et les coûts de transport ». ASTF a installé un prototype de centrale à Cadarache en 2011 (photo). Trois ans de R & D sont désormais nécessaires pour concevoir la future usine mobile.

Partenariats « Pour mener à bien un tel projet, il faut disposer d’un bureau d’études, être spécialiste des tôles et tubes, et savoir mettre en forme ces matériaux, déclare Yannick Dufau. Nous disposons de ces préalables ». Plusieurs partenaires participent à la phase de R & D : le CEA Ines (Institut national de l’énergie solaire), qui détache trois personnes pendant 3 ans, six « thésards » de l’université Bordeaux et le laboratoire Rescoll. Le budget s’élève à 8 M€, avec des aides de l’Europe (4,3 M€), de la Région (611.000 €) et de la BPI. Un nouveau bâtiment, de 1.300 m², accueille les équipes depuis octobre 2012. 25 personnes y cohabitent : chercheurs, mécaniciens, thermiciens… L’objectif d’ASTF est que l’usine mobile soit opérationnelle en 2017.

10 M€ de CA à l’export

« Pour faire 10Mw électrique il faut 500.000 m² de miroirs et il faut produire 10 m² de miroir toutes les 5 minutes, annonce Yannick Dufau. Le chantier durerait alors 6 mois, avec des référentiels de coûts et une logique industrielle plus proches de l’automobile que de l’aéronautique ». Les champs solaires à miroir de Fresnel nécessitent une grande exposition au soleil, et pourraient voir le jour au Maghreb, en Afrique ou dans les pays du Golfe. « Le premier chiffre d’affaires, en 2017, devrait dépasser les 10 M€, estime le dirigeant. Nous visons 85 créations d’emploi pour l’entreprise ».

Pour lire la totalité de l’article :

 http://www.lejournaldesentreprises.com/national/actualite/dossiers/ces-entreprises-qui-font-du-green-leur-business-29-04-2014-222493.php

BASE développe un panneau solaire hybride qui produit à la fois chaleur et électricité

Installation d'un système hybride thermique à air/photovolLes débouchés du solaire pourraient s’accroître si les panneaux mariaient production d’électricité et de chaleur. C’est la conviction de la jeune société girondine BASE qui lance le panneau hybride Cogen’air.

Ingénieur, ancien de la société Lectra comme deux autres salariés de l’entreprise, Sébastien Ackermann se consacre depuis la création de Base aux énergies renouvelables. L’essentiel du chiffre d’affaires est venu jusqu’ici de la vente, via le site Sellande, de solutions solaires ou éoliennes. Tout en dégageant une rentabilité par le biais de cette activité, Base travaille depuis trois ans sur un projet de panneau hybride. Sébastien Ackermann explique que les panneaux photovoltaïques producteurs d’électricité dégagent aussi une chaleur, qui se perd. D’où l’idée d’équiper la face arrière du panneau d’un récupérateur de chaleur, amenant à une température de 30 à 65 degrés de l’air qui peut ensuite servir au chauffage domestique mais aussi à du séchage agricole ou sylvicole.

500 000 euros ont été injectés dans le projet avec le concours d’Oseo et de la Région Aquitaine. Le produit est 100 % aquitain, puisqu’il utilise

  • des panneaux landais Solarezo,
  • la partie plastique de la face arrière provient de chez EBL de Mauléon, et
  • l’entreprise Rescoll a mis au point les procédés d’assemblage des différents matériaux par la technologie de collage.

D’ores et déjà, quelques installations ont été commercialisées par des revendeurs. Et ce n’est sans doute qu’un début.

Il y a peut être d’autres arguments plus pertinents venant d’un ancien Ministre de l’Industrie….

En tournée médiatique pour la promotion de son dernier ouvrage, « Le Battement d’aile du papillon », Christian Estrosi donne son avis sur tous les grands débats du moment : sécurité, police, récidive… Et lorsque l’ex-ministre de l’Industrie est interrogé sur le nucléaire, il revendique son ancienne compétence (« je peux vous dire que je connais un petit peu ce sujet ») pour donner de la force à son argumentation.
Invité de l’émission « C à vous », diffusée sur France 5 lundi, Christian Estrosi a ainsi justifié son hostilité aux énergies solaires et éoliennes :
« On propose des éoliennes, c’est-à-dire des énergies qui ne sont pas constantes. Je vous rappelle simplement que l’électricité, on l’utilise surtout quand il fait froid l’hiver et la nuit […]. Et l’hiver et la nuit, y a pas de soleil, y a pas de vent. Ce serait nous fragiliser considérablement ! Il faudrait couvrir la France tous les 10 km de près de dix éoliennes, c’est-à-dire que toute la métropole serait un champ d’éoliennes pour pouvoir arriver à la proposition de François Hollande. »
Face à cette déclaration pour le moins maladroite, les journalistes rient mais ne relèvent pas deux erreurs. Si le maire de Nice est un spécialiste des questions d’énergies, il semble avoir oublié que :
• les chercheurs mettent l’accent sur la maîtrise du stockage de l’énergie solaire et éolienne ;
• des pays à l’ensoleillement peu réputé, comme l’Allemagne, misent sur le solaire. La part de l’éolien dans la production d’énergie électrique dans ce même pays est de l’ordre de 7%, selon le syndicat des énergies renouvelables. L’Allemagne n’est pas encore un immense « champ d’éoliennes »

Source : Rue89

Projet SOLCIS : Le salut de la filière photovoltaïque française passe par l’innovation

Créée en novembre 2008 et opérationnelle depuis juillet 2009, la société NEXCIS a pour vocation à développer un procédé low cost de production de cellules photovoltaïques en couches minces (CIGS : Cuivre, Indium, Gallium, Sélénium) via une technologie de rupture. Objectif : développer un process compétitif par rapport au silicium cristallin chinois autour d’une ambition industrielle française !

Innovation : Du procédé à l’encapsulation
Depuis quelques mois, Nexcis, dans le cadre du projet SOLCIS cofinancé par OSEO,  travaille sur la technologie des couches minces CIGS, celle qui doit permettre de passer un cap. Pour l’heure, la réalisation des couches minces en CIGS est essentiellement fondée sur un procédé classique qui consiste à co-évaporer, sous vide, du cuivre, du gallium et de l’indium en surpression de sélénium. Eh bien, Nexcis a pour ambition de réaliser ces opérations en limitant justement les étapes sous vide et en les réalisant sous pression atmosphérique avec à la clé des gains de temps et de coût. Les ingénieurs de Nexcis sont ainsi en train de mettre au point un système d’électro dépôt de cuivre, d’indium et de gallium recuit sous atmosphère de sélénium et de soufre.

De leur côté, les équipes de RESCOLL…..

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Etat de lieux sur les sources d’énergie renouvelables de génération électrique (SER-E)

Les sources d’énergie renouvelables de génération électrique (SER-E) sont en voie d’être mises à pleine contribution. Leur part n’a cessé d’augmenter dans tout l’espace OCDE pendant cette dernière décennie. Les énergies renouvelables sont une source d’électricité durable et ont une incidence considérable sur la conception et l’exploitation du réseau d’alimentation électrique.
Simultanément au déploiement des renouvelables, on constate l’avancée de la libéralisation des marchés de l’électricité. Contre cette toile de fond, les gestionnaires de réseau s’efforcent à exploiter le réseau électrique de façon plus efficace et rentable. Cependant les investissements dans de nouveaux ouvrages de réseau sont jusqu’ici restés faibles dans de nombreux pays afin de contenir les coûts.
Toutefois, la montée escomptée et voulue des sources d’énergie renouvelables à débit variable (SER-Ev) ne pourra se faire sans l’expansion, la refonte et l’exploitation optimisée du réseau électrique actuel. Dans une perspective de changements constants, la question de la fiabilité et l’adéquation des bouquets de sources génératrices, des réseaux de transport et de distribution doit être examinée. Entre autres, des capacités supplémentaires de transport considérables seront nécessaires pour transporter des volumes importants d’électricité éolienne produite en mer jusqu’aux centres de charge.
Voici les enjeux, entre autres, qui suivent dans le sillage du déploiement des énergies renouvelables et qui exigent non seulement de nouvelles technologies, mais aussi de nouvelles méthodes de planification et d’exploitation. Toute une gamme de technologies est déjà en cours de développement. Malgré cela, leur application à grande échelle se fait attendre. Cette étude examine l’état d’avancement d’une sélection de technologies novatrices et analyse les obstacles à leur mise en oeuvre.

Pour télécharger le rapport complet : Rapport_Ecofys_BMU_EnR_reseaux_01.08

Tout savoir sur l’énergie photovoltaïque

L’énergie du soleil peut être employée essentiellement par trois moyens :
La chaleur passive reçue du soleil qui parvient naturellement à la Terre. Cet élément est pris en compte par les bâtisseurs et les architectes depuis les débuts de la civilisation pour réduire les besoins de chauffage, notamment par le moyen d’une exposition des habitats au sud.
Le rayonnement solaire est également employé pour son effet calorifique. On parle alors de solaire thermique, exploité de manière peu concentré pour du chauffage d’eau ou de bâtiment ou, sous forme très concentrée par la focalisation des rayons, pour la production d’électricité dans une centrale thermique – la vapeur actionnant les turbines provient alors d’un échange entre une source d’eau et le liquide caloporteur exposé au rayonnement concentré. Quarante millions de foyers sont ainsi équipés de capteurs solaires de chauffage domestique. L’Allemagne dispose d’un parc installé de près de dix millions de mètres carrés, soit la moitié des capacités européennes. La France peine encore à dépasser le million de mètres carrés, malgré les ambitions du plan Face Sud (200 000 chauffe-eau solaires en 2010).
Enfin, l’énergie solaire photovoltaïque consiste en la transformation de l’énergie du soleil en électricité propre à alimenter les différents types d’appareils électriques. Elle peut trouver des applications à l’infini ou presque en se substituant aux moyens de production classique. Il faut souligner que la production d’électricité s’opère à partir de la lumière du jour et non seulement par l’exposition au soleil.
Pour avoir un aperçu complet de cette énergie photovoltaïque, téléchargez le rapport d’information du député Serge POIGNANT : Rapport Photovoltaïque

Electrodes innovantes pour batteries Li-ion : le projet GREENELION de SAFT

Le marché des batteries Li-ion a connu une très forte croissance ces 10 dernières années. Les applications portables (ordinateurs, téléphones, et plus récemment outillages portables) représentent le fer de lance de cette croissance dans un marché où la technologie Li-ion s’impose en raison de ses fortes valeurs d’énergie spécifique.
Aujourd’hui, la technologie Li-ion pénètre le marché des applications industrielles, marché beaucoup plus exigeant que celui des applications portables car il requiert des performances au moins équivalentes en termes d’énergie, de puissance et de coût, mais avec des exigences de durée de vie et de sécurité beaucoup plus élevées.
En particulier, le déploiement prévisible des Smart Grids (Réseaux Electriques Intelligents) suppose le développement de systèmes de stockage à plusieurs niveaux : Stockage couplé au photovoltaïque ou à l’éolien, stockage dynamique décentralisé (niveau sous-station, transmission ou distribution) pour gérer l’équilibre du réseau, stockage de sécurité (télécoms…). Ces smart grids doivent permettre de mieux gérer la demande et donc de mieux utiliser l’énergie produite par les centrales.
D’autre part, la croissance du marché de ce type de batteries (estimation d’un facteur x4 sur la capacité entre 2008 et 2018) et l’évolution des législations imposent d’associer la composante environnementale à tout nouveau programme de développement et de mettre au point de nouveaux procédés respectueux de l’environnement. En effet la production des batteries suppose aujourd’hui l’utilisation de solvants pour lesquels il faut trouver une solution de remplacement.
Le consortium GREENELION, coordonné par SAFT batteries en collaboration avec HUTCHINSON, HEF, RESCOLL et l’UCBL, a pour objectif de mettre au point un élément Li-ion avec un procédé d’élaboration d’électrode très innovant et respectueux de l’environnement permettant d’augmenter la puissance et la durée de vie de l’accumulateur sans diminuer sa densité d’énergie.
Les développements réalisés dans le cadre de ce projet permettront à SAFT de conforter sa position de leader sur le marché exigeant des batteries à applications industrielles et de s’imposer durablement sur le nouveau marché prometteur des énergies nouvelles.

Pour plus d’infos : j.a@rescoll.fr

10 millions d’euros d’OSEO pour un projet dans le photovoltaïque

OSEO vient d’attribuer une aide de 9,8 M€ au projet SOLCIS. D’une durée de deux ans, ce projet collaboratif vise à développer deux nouvelles générations de modules photovoltaïques « couches minces », basées sur des alliages de cuivre, d’indium, de sélénium et de gallium (CIGS), ainsi que l’ensemble des équipements nécessaires à la fabrication de ces modules. En associant des acteurs positionnés sur l’ensemble de la chaîne de valeur (matériau, procédé, équipements, caractérisation, modélisation), le projet a également pour ambition de structurer une filière industrielle française basée sur ces technologies CIGS très prometteuses.
Les solutions développées reposent sur un procédé de fabrication par électro-dépôt à pression et température ambiantes. Cette approche permet de diminuer les coûts de production des modules photovoltaïques et d’accélérer leur fabrication en améliorant ainsi leur intérêt économique.

Le consortium SOLCIS, structuré autour de la PME chef de file NEXCIS, associe sept PME (Amplitude Systèmes, Eolite Systems, Komax, Mondragon Assembly, Qualiflow-Therm, Rescoll et Solems) et six laboratoires publics (Armines, CMP, IM2NP, IRDEP, LCP et LP3).
Pour l’ensemble des partenaires, SOLCIS permettra à la fois de trouver de nouveaux débouchés sur le marché photovoltaïque et de se doter de technologies innovantes exploitables dans d’autres domaines tels que le médical, l’optique ou le traitement de surface.

Téléchargez le communique de presse : com presse SOLCIS_final

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R&D industrielle dans le photovoltaïque avec RESCOLL

Le projet SOLCIS, porté par la société NEXCIS, consiste à développer et produire des modules photovoltaïques innovants CIGS par dépôt de couches minces. La technologie CISEL TM développée par la société NEXCIS est réalisée à partir d’un dépôt d’alliage de Cuivre, d’Indium et de Sélénium (CIS) en couches minces. Son absorption des photons solaires est environ mille fois plus efficace qu’avec des cellules solaires réalisées en silicium. Le dépôt s’effectue par des procédés électrolytiques comparables à ceux utilisés par l’industrie de semi-conducteurs pour les technologies d’interconnexion cuivre à la pointe de cette industrie.
Le projet d’innovation, d’un montant de 23 M€, fait l’objet d’un accompagnement d’OSEO dans le cadre ISI (Innovation Stratégique Industrielle)
L’innovation repose sur 2 points :
Le procédé d’élaboration du CIGS réalisé à pression atmosphérique par électrodépôt est dérivé de l’électronique et beaucoup moins onéreux que les technologies classiques sous vide. En comparaison avec les technologies CIGS sous vide, ce type de procédé promet une réduction des coûts de production très importante.
L’utilisation de substrats légers et d’une encapsulation polymère, développée par RESCOLL (www.rescoll.fr) par la technologie SOL-GEL, afin de fabriquer des panneaux légers et souples, que l’on peut installer sur les toits de surfaces étendues mais à faible au charge au sol (hangar, bâtiment industriel ou commercial de grande surface). Ces nouvelles technologies contribueront ainsi au développement de la filière photovoltaïque dans la diversification énergétique
Le projet, qui prévoit l’implantation d’une unité de production à Rousset, s’articule en deux phases : il s’agira d’abord de sécuriser la feuille de route technologique en stabilisant les procédés industriels ainsi que les rendements. Après 2011 : la société lancera un pilote de 20 MW.
Pour plus d’infos : florent.deliane@rescoll.fr

Hydrogène Energie : un grand programme de recherche industrielle

Air Liquide a lancé le Programme H2E pour développer et commercialiser rapidement les premières applications de l’hydrogène énergie. Les développements actuels devraient permettre aux premières voitures à hydrogène d’être accessibles au grand public dès 2015. Pourtant, il existe déjà des applications pour lesquelles l’hydrogène, couplé à la pile à combustible, répond à un besoin immédiat. Ces applications clairement identifiées vont être développées très rapidement dans la cadre du Programme H2E.
Cet ambitieux programme va fédérer les principaux acteurs français de l’hydrogène énergie, dont RESCOLL. En mutualisant leurs compétences, ils vont accélérer l’innovation. Leurs efforts de R&D porteront sur chacun des éléments de la filière : le développement des technologies de production de l’hydrogène à partir d’énergies renouvelables, le stockage d’hydrogène et de piles à combustible.

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