Lancement du Cluster Eolien Aquitain

L’assemblée générale constitutive du Cluster Eolien Aquitain s’est tenu ce lundi 13 Décembre au Conseil Régional d’Aquitaine. Une trentaine de membres fondateurs, majoritairement des entreprises du secteur, se sont concertés afin de créer cette nouvelle structure qui a pour objectif de fédérer l’ensemble des initiatives régionales dans le domaine.
M. J-Y. Grandidier, créateur et président de VALOREM a été élu président du cluster.
RESCOLL, en tant que laboratoire de R&D et essais  dans de domaine des matériaux pour les pales d’éolienne, fait partie des membres fondateurs de l’association.
Le nom prévisionnel du cluster est AQUITAINE WIND INDUSTRIE CLUSTER.

The Compatibility of Wind Turbines with Radars

Since the 1990s, the use of renewable energy sources has found strong political support in Germany and other countries. To best exploit wind power, developers prefer exposed sites with plentiful wind supply, generally located in the countryside. However, since the mid 1990s, this has resulted in escalating conflicts with radar system operators.
Military and weather radars are particularly affected by these problems for the following of reasons:
               1. The radar systems are located in exposed locations outside cities and residential estates
               2. Military radars are very sensitive to moving objects, even at large distances
               3. The interference caused by wind turbines depends on the number of turbines in a park and their spatial arrangement
The first investigations worldwide into large wind turbine arrays that took radarrelated requirements from air traffic controllers into account were apparently performed  by EADS in Bremen (North Germany). To date in Germany, over 170 wind power projects – both wind parks and individual systems – have been implemented. These were investigated and optimised in order to minimise the interference that they may cause to radar systems. Resulting from the growing body of experience available to the civil and military approval authorities, the radar-related requirements for the planning of wind power plants have continuously changed since then.

To forward the document  : The compatibility of wind turbines with radars

Etat de lieux sur les sources d’énergie renouvelables de génération électrique (SER-E)

Les sources d’énergie renouvelables de génération électrique (SER-E) sont en voie d’être mises à pleine contribution. Leur part n’a cessé d’augmenter dans tout l’espace OCDE pendant cette dernière décennie. Les énergies renouvelables sont une source d’électricité durable et ont une incidence considérable sur la conception et l’exploitation du réseau d’alimentation électrique.
Simultanément au déploiement des renouvelables, on constate l’avancée de la libéralisation des marchés de l’électricité. Contre cette toile de fond, les gestionnaires de réseau s’efforcent à exploiter le réseau électrique de façon plus efficace et rentable. Cependant les investissements dans de nouveaux ouvrages de réseau sont jusqu’ici restés faibles dans de nombreux pays afin de contenir les coûts.
Toutefois, la montée escomptée et voulue des sources d’énergie renouvelables à débit variable (SER-Ev) ne pourra se faire sans l’expansion, la refonte et l’exploitation optimisée du réseau électrique actuel. Dans une perspective de changements constants, la question de la fiabilité et l’adéquation des bouquets de sources génératrices, des réseaux de transport et de distribution doit être examinée. Entre autres, des capacités supplémentaires de transport considérables seront nécessaires pour transporter des volumes importants d’électricité éolienne produite en mer jusqu’aux centres de charge.
Voici les enjeux, entre autres, qui suivent dans le sillage du déploiement des énergies renouvelables et qui exigent non seulement de nouvelles technologies, mais aussi de nouvelles méthodes de planification et d’exploitation. Toute une gamme de technologies est déjà en cours de développement. Malgré cela, leur application à grande échelle se fait attendre. Cette étude examine l’état d’avancement d’une sélection de technologies novatrices et analyse les obstacles à leur mise en oeuvre.

Pour télécharger le rapport complet : Rapport_Ecofys_BMU_EnR_reseaux_01.08

Rapport mondial 2009 de l’énergie éolienne

L’année 2009 est de nouveau une année record pour l’utilisation de l’énergie éolienne dans le Monde. En dépit de la crise économique globale, les investissements dans de nouvelles éoliennes ont dépassé de beaucoup ceux des années passées.
La capacité éolienne mondiale installée a atteint 159 213 MW, après 120 903 MW
en 2008, 93 930 MW en 2007, 74 123 MW en 2006 et 59 012 MW en 2005. De nouveau, on peut constater que la capacité éolienne installée fait plus que doubler tous les trois ans.
Le marché des nouvelles éoliennes a progressé de 42.1 % et atteint un volume total de 38 312 MW, après 26 969 MW en 2008, 19 808 MW en 2007 et 15 111 MW en 2006. Il y a dix ans, ce marché ne représentait que 4 GW, le dixième de sa valeur en 2009.
En comparaison, selon l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, la part de l’énergie nucléaire dans le marché mondial de l’énergie a encore baissé en 2009 et le nombre de centrales nucléaire a diminué d’une unité.
Le chiffre d’affaires mondial du secteur éolien a atteint 50 milliards d’euros (70 milliards de dollars) en 2009, à comparer aux 40 milliards d’euros l’année précédente.

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Electrodes innovantes pour batteries Li-ion : le projet GREENELION de SAFT

Le marché des batteries Li-ion a connu une très forte croissance ces 10 dernières années. Les applications portables (ordinateurs, téléphones, et plus récemment outillages portables) représentent le fer de lance de cette croissance dans un marché où la technologie Li-ion s’impose en raison de ses fortes valeurs d’énergie spécifique.
Aujourd’hui, la technologie Li-ion pénètre le marché des applications industrielles, marché beaucoup plus exigeant que celui des applications portables car il requiert des performances au moins équivalentes en termes d’énergie, de puissance et de coût, mais avec des exigences de durée de vie et de sécurité beaucoup plus élevées.
En particulier, le déploiement prévisible des Smart Grids (Réseaux Electriques Intelligents) suppose le développement de systèmes de stockage à plusieurs niveaux : Stockage couplé au photovoltaïque ou à l’éolien, stockage dynamique décentralisé (niveau sous-station, transmission ou distribution) pour gérer l’équilibre du réseau, stockage de sécurité (télécoms…). Ces smart grids doivent permettre de mieux gérer la demande et donc de mieux utiliser l’énergie produite par les centrales.
D’autre part, la croissance du marché de ce type de batteries (estimation d’un facteur x4 sur la capacité entre 2008 et 2018) et l’évolution des législations imposent d’associer la composante environnementale à tout nouveau programme de développement et de mettre au point de nouveaux procédés respectueux de l’environnement. En effet la production des batteries suppose aujourd’hui l’utilisation de solvants pour lesquels il faut trouver une solution de remplacement.
Le consortium GREENELION, coordonné par SAFT batteries en collaboration avec HUTCHINSON, HEF, RESCOLL et l’UCBL, a pour objectif de mettre au point un élément Li-ion avec un procédé d’élaboration d’électrode très innovant et respectueux de l’environnement permettant d’augmenter la puissance et la durée de vie de l’accumulateur sans diminuer sa densité d’énergie.
Les développements réalisés dans le cadre de ce projet permettront à SAFT de conforter sa position de leader sur le marché exigeant des batteries à applications industrielles et de s’imposer durablement sur le nouveau marché prometteur des énergies nouvelles.

Pour plus d’infos : j.a@rescoll.fr

Vers la création d’une filière éolienne en France ??

C’est maintenant officiel : l’industriel du secteur AED, EADS Astrium, se lance dans la fabrication de pales d’éoliennes pour le compte du groupe français Vergnet.

La production de ces pièces sera réalisée dans une nouvelle usine de 8.000 m2 qui verra le jour avant la fin de l’année 2010 près de Bordeaux . Le financement des murs de cette usine (6,7 millions d’euros) sera assuré, à 85% par l’entreprise de logistique Boueix ; les 15 % restants provenant d’une aide du Feder (Fonds Européen de Développement Régional), du Conseil Régional d’Aquitaine (CRA) et de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB). Boueix assurera par la suite l’approvisionnement en matières premières de l’usine.
Dans ce projet, EADS Astrium sera donc locataire des bâtiments mais assurera les investissements dans l’outil de production (moules, outillage) estimés à 1 million d’euros.
Les bâtiments accueilleront une ligne de production de pales d’éoliennes de 30 mètres mais également un centre de formation (C2T, Composite Techno Training) et un troisième espace dédié à la conception de prototypes de pales de grandes dimensions.

A noter également que l’entreprise Plastinov, dont l’usine est située à Samazan (Lot-et-Garonne) interviendra en partenariat avec EADS Astrium.

A terme EADS Astrium et Vergnet envisageraient de se développer sur le marché des pales de plus grandes dimensions (jusqu’à 80 mètres) destinées à l’éolien offshore.

L’éolien français passera-t-il à l’âge adulte ?

Vingt ans après l’installation de l’éolienne de Port-la-Nouvelle, la première en France, et quelques jours avant la publication du rapport Ollier sur l’éolien, le secteur éolien pouvait afficher un optimisme serein et du dynamisme, comme on avait pu le constater à la conférence européenne de l’énergie éolienne (EWEC). Les quelques revers enregistrés avec les annulations de certains projets pour cause « d’atteinte aux enjeux paysagers » (comme le projet lorrain de 32 MW d’Eiden) n’avaient pas eu raison du moral de la profession. La France a franchi le seuil des 3000 MW installés : on parle désormais de 7 GW pour 2011. L’optimisme était tel que l’association européenne Ewea avait révisé ses prévisions de croissance pour 2020 les situant à 230 GW installés (contre 180 GW), soit 14 % à 18 % de la demande électrique totale de l’UE. L’enjeu est clairement de conserver le leadership mondial (deux tiers du marché mondial des technologies éoliennes sont européennes) et les emplois associés. En France, le SER, syndicat des énergies renouvelables, a d’ailleurs rappelé que près de 150 entreprises de 20 activités différentes (en plus des 250 sociétés spécifiquement orientées sur l’éolien) tiraient profit du développement de la filière. En deux ans, près de cinq usines de fabrication de mâts et d’embases se sont créées en France. Et il faut aussi noter la reprise du site Ford à Blanquefort, rendue possible par la perspective de développement sur le marché éolien et des annonces comme celle d’EADS-Astrium, qui a confirmé le lancement d’une nouvelle activité de conception et fabrication de pales dans la région bordelaise. Le renforcement des capacités financières de Windtechnics (maintenance éolienne) avec l’entrée à son capital d’Hanalei Finance (qui prend 42 % du capital) est également le signe des bonnes perspectives de la filière, tout comme l’ouverture à Paris de nouveaux bureaux pour le leader mondial des éoliennes VESTAS qui a presque doublé son marché en France. L’enjeu des prochaines années sera aussi celui de l’éolien off-shore, qu’il est prévu de soutenir largement dans le cadre du plan de relance économique européen (565 M€ prévus). Jean-Louis Borloo a annoncé le lancement d’une large concertation sur ce sujet, devant aboutir, par façade maritime, à une identification des sites les plus propices à cette activité. Objectif : 5 000 MW à 6 000 MW à l’horizon 2020. Ce challenge offshore s’accompagnera d’innovations. Un consortium impliquant la DCNS et l’Ifremer développe ainsi un projet d’éolienne flottante dans le cadre du pôle de compétitivité Mer Bretagne (projet Winflo) devant permettre de résoudre le problème de la visibilité des éoliennes qui pourront être implantées en zone de mer plus profonde. Une jeune entreprise, Nenuphar, travaille également sur ce concept depuis deux ans et fabrique un premier prototype. Son originalité est son axe de rotation vertical pour faciliter la flottaison et augmenter sa disponibilité par une grande robustesse dans son fonctionnement. Nenuphar prévoit des coûts d’investissement et d’exploitation réduits de 30 % par rapport à l’offshore actuel.

Cependant, adopté le 30 mars, le rapport parlementaire sur l’éolien est très sévère sur le développement de la filière. Il crée une vive polémique chez les professionnels qui le jugent trop contraignants.  Dans ses grandes lignes, les propositions de la mission présidée par le sénateur Patrick Ollier prévoient que les régions devront à fin 2011, se doter de schémas territoriaux, délimitant les zones en dehors desquelles aucun projet éolien ne pourra naître. Par ailleurs, les sites devront avoir une taille minimale comprise entre 15 et 20 MW et disposer d’au moins 5 machines installées à plus de 500 mètres d’une habitation ou d’une entreprise. Enfin, ces projets seront soumis au régime administratif contraignant des installations classées et devront constituer des provisions pour démantèlement.

Du côté des professionnels déjà touchés pour certains par les effets de la crise, on critique vertement ce rapport jugé « discriminatoire » et contraire aux objectifs du paquet européen climat-énergie, qui doit porter la part des énergies renouvelables à 23% de notre consommation finale d’énergie.

Téléchargez le rapport Ollier : Rapport _OLLIER

Etude sur la filière éolienne en France

SER, le lobby français des énergies renouvelables a réalisé une étude sur le potentiel industriel de l’éolien français. Présentés le 31 mars, ses résultats sont modestes, mais encourageants. Environ 150 entreprises, dont RESCOLL pour la réalisation de tests de caractérisation des pales suivant les préconisations de l’assureur Germanischer Lloyd, ont fait part de leur intérêt pour la fabrication de l’un des 11 grands composants d’éolienne. Parmi elles, on trouve une demi-douzaine de grands groupes, dont ASTRIUM-ST pour sa nouvelle usine de pales d’éolienne sur Bordeaux, une vingtaine d’entreprises qui se disent prêtes à se diversifier et deux ou trois PME qui produisent déjà des éléments susceptibles d’être utilisés dans des turbines.

A partir de ce gisement, le SER espère bâtir une véritable industrie éolienne tricolore. «A terme, on estime que le potentiel dans les renouvelables françaises pourrait atteindre 50.000 emplois», ajoute Jean-Louis Bal, le directeur des productions et énergies durables de l’Ademe. A condition que les entreprises aient une visibilité à long terme du marché. Sans cela, il ne sera pas possible de les inciter à se diversifier dans l’éolien.

Rappelons que RESCOLL est la seule entreprise française à être accrédité par l’EWF (Fédération Européenne de l’Assemblage) pour la réalisation de formations de techniciens et opérateurs dans l’assemblage par collage. Ces formations sont exigées par la Germanischer Lloyd à l’ensemble des fabricants de pâles d’éoliennes.

Pour télécharger l’étude : Etude sur la filière EOLIENNE

Pour plus d’infos : william.faure@rescoll.fr

Eolien et pile à combustible: l’arrivée de l’hydrogène « vert »

L’hydrogène est la substance la plus abondante dans la nature. Elle stocke la plus importante quantité d’énergie par unité de masse et peut, dans le futur, être le combustible qui viendra remplacer le pétrole. Mais l’hydrogène a un inconvénient majeur : on ne le trouve pas à l’état libre et, pour l’obtenir, nous avons besoin d’une grande quantité d’énergie.
L’énergie éolienne a déjà démontré qu’elle était capable de générer autant d’électricité que souhaité sans aucune contamination environnementale. Mais elle présente également un inconvénient : elle dépend du vent et elle ne produit donc pas en permanence l’énergie dont on a besoin.
Et si on mariait ces deux éléments ?

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Hydrogène Energie : un grand programme de recherche industrielle

Air Liquide a lancé le Programme H2E pour développer et commercialiser rapidement les premières applications de l’hydrogène énergie. Les développements actuels devraient permettre aux premières voitures à hydrogène d’être accessibles au grand public dès 2015. Pourtant, il existe déjà des applications pour lesquelles l’hydrogène, couplé à la pile à combustible, répond à un besoin immédiat. Ces applications clairement identifiées vont être développées très rapidement dans la cadre du Programme H2E.
Cet ambitieux programme va fédérer les principaux acteurs français de l’hydrogène énergie, dont RESCOLL. En mutualisant leurs compétences, ils vont accélérer l’innovation. Leurs efforts de R&D porteront sur chacun des éléments de la filière : le développement des technologies de production de l’hydrogène à partir d’énergies renouvelables, le stockage d’hydrogène et de piles à combustible.

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