Le PVC veut tripler son recyclage

L’industrie européenne du PVC a annoncé ce 22 juin ses plans pour tripler la quantité de PVC recyclé d’ici 2020. L’initiative VinylPlus se fonde sur le programme Vinyl 2010, qui fut une réussite, en permettant de collecter et recycler 250.000 tonnes de PVC par an.
 
Le programme qui va suivre a relevé l’objectif à 800.000 tonnes de PVC par an d’ici 2020, dont un huitième «devra être traité en utilisant des technologies innovantes», afin de faire face aux produits difficiles à recycler.
 
L’industrie compte également introduire un nouveau système de certification et d’étiquetage pour aider les utilisateurs à identifier et donner priorité au PVC produit de manière durable. VinylPlus peut même se targuer du soutien effectif d’une ONG, The Natural Step.
Source : Le journal de l’environnement

Déplacements auto vs avion : quelques calculs simples mais intéressants

Voici une réponse (certainement pas  « la réponse ») à des questions que nous pouvons nous poser :

1.- Le kérosène des avions est plus polluant que l’essence des voitures
En partant de l’équation de combustion complète (et idéale) on peut calculer les rejets massiques comparés d’un avion et d’une voiture.
N’importe quel élève de seconde scientifique sait qu’un moteur consommant 1 litre d’essence va rejeter un peu plus d’un kilo d’eau et 2.3 kg de CO2.
Le kérosène est le carburant des réacteur des avions. Il s’agit d’une coupe pétrolière plus lourde que l’essence. Prenons un nombre d’atomes de carbone de 12, soit une formule chimique moyenne de C12H26.
D’après les formules de combustion, il vient :
Application au kérosène. n=12
[C12H26] = 12*12 + 26*1 = 170 g/mol.
La masse de CO2 rappelons que la masse molaire du CO2 est de 44) rejetée par mole de kérosène consommée est de : 44*12 = 528 g.
Le rapport consommation massique de kérosène sur rejets de CO2 est de 528/170 = 3.10
Ceci veut dire que pour 1 kilo de kérosène consommé 3.1 kilogramme de CO2 sont émis.
Oui, le kérosène, combustible plus lourd, émet plus de CO2 que l’essence.

2.- Un aller retour Paris-New York rejette 1 tonne de CO2 par passager
Ceci signifie que 1000/3.1 = 322 kilogramme de kérosène ont été consommés, soit 322/0.8 = 402 litres car la densité du kérosène est de l’ordre de 0.8.
La distance Paris New York est de 5850 km environ soit 5850*2 = 11700 km pour un aller-retour.
Appliquons une simple règle de calcul en nous voyons que s’il faut 402 litres pour faire 11 700 km… cela nous donne une consommation moyenne par passager de 3.43 litres au 100 km.Quelle voiture actuelle grand public est capable d’une consommation si faible ? Aucune sans hésitation !

3.- Un voyageur en avion émet environ 140 grammes de CO2 au kilomètre, contre 100g/km pour un automobiliste
En supposant que l’automobiliste est seul dans son véhicule et selon la même démarche inverse, une voiture essence émettant 100 g de CO2 / km consommera 100*100/2.3 = 4.3 litres /100 …Très peu de véhicules essence sont capables d’une telle consommation… et on ne parle pas évidement de la circulation urbaine ! La réalité est plutôt proche du double…

4.- L’avion consomme 40% de plus que la voiture, ou inversement que la voiture consomme 28% de moins que l’avion…
Une petite application numérique avec le chiffre de 3.43 litres au 100 km pour la consommation d’un avion donne une consommation d’un véhicule de 3.43*0.72 = 2.46 litres  / 100.
Encore une fois : Quelle voiture actuelle est capable d’une telle consommation ?

Note : Le taux de remplissage moyen des voitures européenes est situé entre 1.2 et 1.6 personne/voiture, une correction des calculs est donc possible grâce à ces chiffres pour obtenir les rejets ou la consommation moyenne pour les automobiles en g de CO2 par km.passager ou L / 100km.passager. Dans tous les cas, et selon le chiffre initial de 1 tonne de CO2 pour un aller-retour Paris/New-York, l’avion reste moins consommateur que les voitures.

 

BiMed : a new blasting process for removing paints that complies with environmental regulations

In the BiMed project, SCOURING ENVIRONNEMENT, a French SME specialized in scouring and cleaning with environmental friendly blasting processes for a large spectrum of applications including aeronautics, proposes to perform a comprehensive evaluation of two blasting techniques specifically dedicated to paint removal on metallic and composite substrates and varnish removal on interior furniture. In that perspective, SCOURING ENVIRONNEMENT has partnered to RESCOLL, a private research company specialized in composites and polymers and owning the well-known Nadcap accreditation. The BiMed partners expect that the project should pave the way for the qualification and the industrialization of a cost-effective aircraft stripping method based on bicarbonate media blasting in accordance with future environmental regulation.
The main objective of the BiMed project is to validate a versatile and cost effective blasting process for removing paint and varnish from aircraft structures and parts that will minimize process waste and comply with environmental regulations without sacrificing efficiency nor causing substrate damage.

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Préparation de surface innovante respectueuse de l’environnement

Vincent Palluault, ingénieur R&D chez RESCOLL, a soutenu sa thèse de doctorat fin décembre. Le sujet de son travail concerne les « Nouveaux traitements de surface respectueux de l’environnement par des gels polymères réticulables : application à la préparation des surfaces d’usage dans le secteur aéronautique ».
L’optimisation des états des surfaces étant un domaine majeur d’étude chez RESCOLL, il a été décidé il y a maintenant 4 ans de lancer une thèse CIFRE dans ce domaine.
Encadrée par les professeurs E. Papon* et F. Leal-Calderon*, respectivement spécialistes des polymères et des milieux dispersés et par le Dr. Marie Pierre Foulc, en charge de la R&D académique chez RESCOLL, l’étude a permis de mettre en évidence les interactions entre les formulations développées et les pollutions des surfaces en matériaux composites ou mixtes métaux/composites. Sur un plan plus appliqué, elle a également permis la mise au point d’un nouveau procédé de préparation des surfaces particulièrement bien adapté aux géométries complexes, en 3D ou présentant des anfractuosités. C’est le cas, par exemple, des voilures d’aéronefs.
Une présentation des premiers résultats avait d’ailleurs été réalisée lors des WCARP, Journées Mondiales de l’Adhésion.
Une étude d’optimisation avec des partenaires  industriels est en cours de lancement afin d’aboutir sur un procédé efficace, robuste, fiable et…… respectueux de l’environnement.

Pour plus d’infos : vincent.palluault@rescoll.fr

* Notons que les professeurs E. Papon et F. Leal-Calderon sont aussi respectivement Directeur Général des Instituts CARNOT MIB (Materials and systems Institute of Bordeaux) et Directeur Adjoint du CARNOT LISA (Lipides pour l’Industrie et la SAnté).
Un bel exemple de collaboration réussie entre une SRC et les Instituts CARNOT.

Lancement du Cluster Eolien Aquitain

L’assemblée générale constitutive du Cluster Eolien Aquitain s’est tenu ce lundi 13 Décembre au Conseil Régional d’Aquitaine. Une trentaine de membres fondateurs, majoritairement des entreprises du secteur, se sont concertés afin de créer cette nouvelle structure qui a pour objectif de fédérer l’ensemble des initiatives régionales dans le domaine.
M. J-Y. Grandidier, créateur et président de VALOREM a été élu président du cluster.
RESCOLL, en tant que laboratoire de R&D et essais  dans de domaine des matériaux pour les pales d’éolienne, fait partie des membres fondateurs de l’association.
Le nom prévisionnel du cluster est AQUITAINE WIND INDUSTRIE CLUSTER.

Environnement, Social et Economique : les 3 piliers du Développement Durable

Le développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
Le développement durable fait l’objet d’une attention de plus en plus importante : pensons par exemple aux nombreux articles consacrés aux pollutions engendrées par l’activités des grande firmes, la pollution atmosphérique, aux problèmes de mobilité, aux milieux naturels, au réchauffement climatique de la planète, … Chacun peut tirer profit d’une politique de développement durable et chacun peut facilement y contribuer.
Les trois piliers du développement durable
– Le pilier Économique :
l’ économie est un pilier qui occupe une place prééminente dans notre société de consommation. Le développement durable implique la modification des modes de production et de consommation en introduisant des actions pour que la croissance économique ne se fasse pas au détriment de l’environnement et du social.
– Le pilier Social : ou encore le pilier humain. Le développement durable englobe la lutte contre l’exclusion sociale, l’accès généralisé aux biens et aux services, les conditions de travail, l’amélioration de la formation des salariés et leur diversité, le développement du commerce équitable et local.
– Le pilier Environnemental : il s’agit du pilier le plus connu. Le développement durable est souvent réduit à tort à cette seule dimension environnementale. Il est vrai que dans les pays industrialisés, l’environnement est l’une des principales préoccupations en la matière. Nous consommons trop et nous produisons trop de déchets. Il s’agit de rejeter les actes nuisibles à notre planète pour que notre écosystème, la biodiversité, la faune et la flore puissent être préservées.