La substitution difficile du BPA

Aucun substitut ne pourra remplacer le Bisphénol A des résines qui tapissent canettes et boîtes de conserve : chaque type d’aliment devra avoir son vernis propre », prévient Michel Loubry, de Plastics Europe. Une société américaine commercialise déjà des boîtes tapissées d’une résine à base d’huile végétale pour conserver des aliments peu acides pour un prix 14% plus élevé. Au registre des matières végétales, une résine à base de tanins, sous-produits du vin ou du bois, est prometteuse. Bernard Boutevin, de l’équipe Ingénierie et Architecture Macromoléculaire à l’Institut Charles Gerhardt a récemment déposé un brevet pour substituer ce matériau au BPA et compte lancer une usine pilote dès 2015. « Nous serons alors capables de remplacer le BPA dans toutes les résines alimentaires », espèret- il. L’isosorbide est une molécule dont la structure ressemble à celle du BPA : deux formules chimiques identiques qui se répètent. « C’est cette répétition structurelle qui apporte la rigidité au produit final », précise Franck Thumerel, chimiste chez Roquette, société française qui se lance dans la production industrielle d’isosorbide, monomère, issu de la déshydratation du sorbitol, dérivé du glucose. Cependant, sa sensibilité à l’humidité limite pour l’instant son utilisation dans les contenants alimentaires.

 Sources : Science et Vie Fév 2012.

Les éoliennes confirment leur utilité lors de la vague de froid

Alors qu’un froid intense a touché la France et que les besoins en électricité atteignent des sommets, le parc éolien fournit une quantité d’électricité particulièrement importante et contribue de manière significative à l’équilibre offre demande.

Jeudi 2 février, alors que la température moyenne en France a été de – 4°C, le parc éolien a couvert en moyenne 4 % de nos besoins en électricité (taux atteint y compris lors de la pointe de consommation de 19h), en parvenant à des puissances de production de plus de 4000 MW : c’est l’équivalent de deux fois la puissance électrique consommée par la ville de Paris.

Cette production réduit d’autant le recours aux centrales thermiques (charbon, gaz et fioul), polluantes et au coût de production élevé, ainsi que les importations d’électricité. La situation actuelle démontre une nouvelle fois que les périodes de grand froid ne sont pas synonymes d’une absence de production éolienne. RTE l’avait constaté dès 2007 et le rappelle régulièrement depuis : « L’analyse météorologique à l’échelle nationale ne montre pas que les périodes de froid intense s’accompagnent systématiquement de faibles productions éoliennes ». Au contraire, la production éolienne est en moyenne plus élevée durant ces périodes.

Déchets ménagers dangereux : mise en place de la responsabilité élargie des producteurs

Engagement du Grenelle de l’environnement, la REP pour les déchets dangereux des ménages devait initialement voir le jour au printemps 2009. Il aura fallu finalement attendre le début de l’année 2012 pour la voir instaurée par décret.

Déchets issus de produits chimiques

Sont concernés tous les déchets ménagers issus de produits chimiques pouvant présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement. En revanche, les déchets issus de produits exclusivement utilisés par des professionnels sont exclus de cette filière.

« Le périmètre de cette filière « multidéchets » comprend des déchets ménagers dangereux au sens du Code de l’environnement, mais également des déchets ménagers non dangereux pouvant entraîner une détérioration notable de la qualité des milieux naturels (pollution de l’eau, de l’air ou du sol, ou atteinte significative à la faune ou à la flore)« , précise la notice de présentation du décret.

Un arrêté interministériel doit venir fixer la liste exhaustive des produits concernés. Mais les catégories de déchets concernés, estimées à 50.000 tonnes par an dont seul un tiers environ est collecté séparément, sont d’ores et déjà définies par le décret : produits pyrotechniques, extincteurs, produits d’entretien, produits chimiques, colles, solvants, diluants, produits biocides, produits phytosanitaires, engrais, etc.

La création d’une filière spécifique va permettre de « diminuer les  risques sanitaires encourus par les personnes qui collectent  actuellement ces déchets et les pollutions causées par les produits  chimiques qui se retrouvent souvent dans les ordures ménagères non  triées et font l’objet d’un traitement mal adapté, ou qui sont déversés  dans les réseaux d’eaux usées faute de points de collecte clairement  identifiés« , a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie. Continuer la lecture de « Déchets ménagers dangereux : mise en place de la responsabilité élargie des producteurs »

Kick off meeting of Greenlion project in San Sebastian

Society‟s current individual mobility behaviour is creating a plethora of looming problems, such as fossil carbon intensity and the concomitant consequences regarding fossil resource supply or the emissions of pollutants such as nitrogen and sulphur oxides (NOx, SO2) and particulate matter. While pollutant problems can be addressed by catalytic converters and filters, expectations run high that the greenhouse gas and resource problems can be addressed by substituting internal combustion engine (ICE) cars with battery powered electric cars (BEV). Most of the major car manufacturers have announced BEVs as part of their product lines in the immediate future.

Lithium ion batteries are indicated as the option for the next generation of hybrid and electric vehicles (HEV, EV). The wide deployment of lithium ion batteries in the automotive industry would have tremendous consequences on the battery-market and it would further strengthen the central role of these systems in the field of energy storage. For that, considerable efforts are now focused on the development and realization of lithium ion batteries able to fulfill the requirement necessary for the application in HEV and EV. When the present lithium ion technology is considered, the safety and cost of batteries appear as the main drawbacks holding the introduction of this technology. Continuer la lecture de « Kick off meeting of Greenlion project in San Sebastian »

Un nouvel outil d’ACV pour Rescoll : GaBi

Afin de satisfaire encore plus largement aux besoins de ses clients en matière d’évaluation environnementale, Rescoll a décidé d’investir dans l’outil GaBi distribué par la société PE International.

Il vient ainsi s’ajouter aux outils Simapro et Ev-DEC déjà utilisés par Rescoll pour son activité éco-conception.

Gabi est très utilisé dans les secteurs de l’automobile (Ford, Audi, Opel, Renault, Smart, Faurecia, Fiat,..), de la chimie (BASF, Ciba, Dow,…) et bien d’autres encore.

L’acquisition de GaBi et la formation de deux personnes permettra ainsi à Rescoll :

  • de réaliser des ACV (Analyse de Cycle de vie) compatibles avec l’outil GaBi,
  • d’utiliser les bases de données de PE International régulièrement mises à jour et ainsi d’augmenter la précision de ces études,
  • de proposer à ces clients de nouveaux outils tels que le i-Report qui permet notamment de réaliser un grand nombre de déclarations environnementales dans un temps optimisé,
  • de se projeter dans la réalisation de nouvelles prestations tels que le waterfootprint.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter claire.michaud@rescoll.fr.

Les plastiques au coeur de l’aventure aéronautique

Le Solar Impulse est entré dans l’histoire de l’aéronautique le 8 juillet 2010, jour où il a volé plus de 24 heures sans interruption uniquement propulsé par ses panneaux solaires et ses batteries au Lithium.
Son envergure totale de 64 mètres équivaut à celle d’un Airbus A340. Pourtant, il ne pèse pas plus lourd qu’une petite voiture.

 

André Borschberg : Quelle préparation physique pour piloter le monoplace HB-SIA ?

Il y a deux aspects dans ma préparation : le physique d’un côté et le mental de l’autre.

La pratique du fitness me permet de trouver un équilibre corporel indispensable tandis que le yoga et la méditation m’aident dans ma préparation mentale.

26 heures passées sans bouger dans une cabine de deux mètres ça peut paraître long, j’ai recours pour cela à certaines techniques de respiration et puis, j’ai appris à faire travailler mes muscles sans bouger. C’est inconfortable pendant les trois premières heures, on est un peu ankylosé, mais grâce à ces petits exercices corporels, tout disparaît !

André Borschberg : Quel est le rôle actuel des matériaux composites et des polymères dans Solar Impulse ?

Continuer la lecture de « Les plastiques au coeur de l’aventure aéronautique »

Les premiers exemples d’affichage environnemental produit !

L’information du consommateur sur les impacts environnementaux des produits : une mesure forte du Grenelle avec comme double objectif :

  • donner le pouvoir d’agir aux consommateurs en leur permettant d’intégrer le critère de qualité environnementale dans leurs choix d’achat,
  • inciter les entreprises à améliorer leurs produits en leur donnant des indicateurs de performance environnemental.

Un affichage qui prend en compte le cycle de vie des produits et leurs principaux impacts :

  • à chaque étape de son cycle de vie (depuis l’extraction des matériaux qui le composent jusqu’à son élimination final, en passant par sa fabrication, sa distribution et son utilisation), un produit peut générer des impacts sur l’environnement : avoir une vision globale nécessite donc de prendre en compte toutes les étapes,
  • une approche multicritère : épuisement des ressources, pollution de l’air, de l’eau ou des sols, atteintes portées à la biodiversité, les impacts d’un produit peuvent être multiples et on ne peut se limiter au seul changement climatique.

Ainsi, par exemple, pour une lessive, l’impact sur le changement climatique est important mais mérite d’être complété par une information sur son impact sur la qualité de l’eau en matière d’évaluation globale afin d’éviter qu’en cherchant à réduire un impact (le changement climatique), on en détériore d’autres (en l’occurrence, la pollution des eaux).

Il en est de même pour les produits d’origine agricole : il faut lutter contre le changement climatique, sans pour autant oublier la préservation de la biodiversité, la qualité de l’eau…

Plus globalement, c’est le critère de sobriété en terme de consommation de ressource qui apparaît essentiel, tant en terme de ressources non renouvelables que d’espace ou encore de biodiversité…

Voici les premiers exemples d’affichage sortis cet été par les entreprises engagées dans l’expérimentation : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Exemples_illustrations_au_1er_juillet_2.pdf

En 2012, Eco-Emballages teste le recyclage de tous les emballages plastique

Près de 5 millions de Français expérimenteront, pour deux ans, le tri de tous les plastiques en vue d’une généralisation future. Eco-Emballages entend doubler le taux de recyclage, qui plafonne à 22,5 %, en impliquant tous les maillons de la chaîne.

 A partir du 1er janvier 2012, 5 millions de Français n’auront plus à se creuser la tête devant le fameux bac de collecte jaune… Fini pour eux l’éternelle question : ça se trie, ça se trie pas ? Pots de yaourts, sachets plastique pour le surgelé, barquette pour les légumes… Tous les emballages plastique pourront désormais être jetés dans le bac de collecte. Eco-Emballages démarre en effet une expérimentation de deux ans sur le recyclage de tous les emballages plastique. Quelque 80 collectivités (sélectionnées lors d’un appel à projet lancé en 2010) seront engagées dans ce test à grande échelle. Les villes pilotes sont réprésentatives  »de la diversité des problématiques de tri et de collecte ». L’expérimentation sera financée par Eco-Emballages. Si la démarche est concluante, elle sera généralisée à l’ensemble du territoire. Continuer la lecture de « En 2012, Eco-Emballages teste le recyclage de tous les emballages plastique »

Préparation de surface innovante respectueuse de l’environnement

Vincent Palluault, ingénieur R&D chez RESCOLL, a soutenu sa thèse de doctorat fin décembre. Le sujet de son travail concerne les « Nouveaux traitements de surface respectueux de l’environnement par des gels polymères réticulables : application à la préparation des surfaces d’usage dans le secteur aéronautique ».
L’optimisation des états des surfaces étant un domaine majeur d’étude chez RESCOLL, il a été décidé il y a maintenant 4 ans de lancer une thèse CIFRE dans ce domaine.
Encadrée par les professeurs E. Papon* et F. Leal-Calderon*, respectivement spécialistes des polymères et des milieux dispersés et par le Dr. Marie Pierre Foulc, en charge de la R&D académique chez RESCOLL, l’étude a permis de mettre en évidence les interactions entre les formulations développées et les pollutions des surfaces en matériaux composites ou mixtes métaux/composites. Sur un plan plus appliqué, elle a également permis la mise au point d’un nouveau procédé de préparation des surfaces particulièrement bien adapté aux géométries complexes, en 3D ou présentant des anfractuosités. C’est le cas, par exemple, des voilures d’aéronefs.
Une présentation des premiers résultats avait d’ailleurs été réalisée lors des WCARP, Journées Mondiales de l’Adhésion.
Une étude d’optimisation avec des partenaires  industriels est en cours de lancement afin d’aboutir sur un procédé efficace, robuste, fiable et…… respectueux de l’environnement.

Pour plus d’infos : vincent.palluault@rescoll.fr

* Notons que les professeurs E. Papon et F. Leal-Calderon sont aussi respectivement Directeur Général des Instituts CARNOT MIB (Materials and systems Institute of Bordeaux) et Directeur Adjoint du CARNOT LISA (Lipides pour l’Industrie et la SAnté).
Un bel exemple de collaboration réussie entre une SRC et les Instituts CARNOT.

L’ACFCI publie un guide sur les problématiques environnement et énergie des PME

La protection de l’environnement couvre des domaines deja classiques: ICPE, eau, déchets, air, sites et sols pollues, bruit, protection de la nature (parfois designee par la biodiversite). Objet d’attention croissante des opinions et des pouvoirs publics, elle s’articule aujourd’hui de plus en plus a la préoccupation concernant la disponibilité et le prix des ressources naturelles et de l’énergie en particulier. 

L’evolution de l’encadrement réglementaire en porte témoignage et accompagne des pratiques nouvelles. Aujourd’hui, réglementation et jurisprudence mettent l’accent sur l’obligation de protection de l’environnement de l’exploitant, placant l’énergie, les produits, le management environnemental au coeur des démarches de responsabilite societale de l’entreprise.

Or la prise en compte de l’environnement par l’entreprise est véritablement une affaire de management au même titre que ce qui peut être fait pour la qualité, pour les ressources humaines ou pour les approvisionnements. A ce titre c’est bien l’affaire de tous. Si la démarche doit etre impulsée par le dirigeant comme un choix stratégique et doit etre gérée au plus haut niveau, l’implication des travailleurs et leurs représentants est tout aussi indispensable. Leurs contributions sont necessaires tant pour l’élaboration des mesures opérationnelles que pour leur mise en oeuvre effective.

Resolument pratique, ce guide est destiné notamment aux dirigeants de PME et à leurs collaborateurs dans leur démarche de gestion de l’environnement et de l’énergie. Il fournit des informations et des conseils pour identifier les risques, les evaluer et prendre les mesures de preéentions nécessaires.

Pour en savoir plus : guide PME PMI

Source : Extrait du guide PME/PMI environnement et énergie