10 millions d’euros d’OSEO pour un projet dans le photovoltaïque

OSEO vient d’attribuer une aide de 9,8 M€ au projet SOLCIS. D’une durée de deux ans, ce projet collaboratif vise à développer deux nouvelles générations de modules photovoltaïques « couches minces », basées sur des alliages de cuivre, d’indium, de sélénium et de gallium (CIGS), ainsi que l’ensemble des équipements nécessaires à la fabrication de ces modules. En associant des acteurs positionnés sur l’ensemble de la chaîne de valeur (matériau, procédé, équipements, caractérisation, modélisation), le projet a également pour ambition de structurer une filière industrielle française basée sur ces technologies CIGS très prometteuses.
Les solutions développées reposent sur un procédé de fabrication par électro-dépôt à pression et température ambiantes. Cette approche permet de diminuer les coûts de production des modules photovoltaïques et d’accélérer leur fabrication en améliorant ainsi leur intérêt économique.

Le consortium SOLCIS, structuré autour de la PME chef de file NEXCIS, associe sept PME (Amplitude Systèmes, Eolite Systems, Komax, Mondragon Assembly, Qualiflow-Therm, Rescoll et Solems) et six laboratoires publics (Armines, CMP, IM2NP, IRDEP, LCP et LP3).
Pour l’ensemble des partenaires, SOLCIS permettra à la fois de trouver de nouveaux débouchés sur le marché photovoltaïque et de se doter de technologies innovantes exploitables dans d’autres domaines tels que le médical, l’optique ou le traitement de surface.

Téléchargez le communique de presse : com presse SOLCIS_final

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Rescoll présent au Colloque Régional Affichage Environnemental

Dans le cadre du 1er Colloque Régional sur l’Affichage Environnemental (organisé par la CCI des Landes et la CCI de Bordeaux), RESCOLL et NATURAL TECHNOLOGY ont pu présenter les travaux à l’origine de la cire antidérapante pour surfeurs Greenfix, notamment la démarche environnementale sous-jacente au produit.

Cet exemple montre qu’ une démarche d’éco-conception et, au delà de la « simple » vision produit, une politique axée sur le Développement Durable (conciliant Environnement, Social et Viabilité Economique) peuvent prendre corps autour de marchés de niche et permettre de se démarquer notablement de la concurrence.

La présentation est disponible sur le site de la CCI de Bordeaux.

Vous trouverez sur cette page les autres présentations de la journée, notamment celle sur les avancées de la plateforme nationale sur l’Affichage Environnemental (ADEME-AFNOR).

Bonne lecture!

La réglementation serait-elle un moteur pour l’éco-innovation ?

Telle est la question, volontairement provocante, que nous sommes en droit de nous poser lorsque nous examinons les derniers projets de recherche industrielle. Jamais tendance n’avait été aussi tranchée.
Le retour d’expériences dont nous disposons depuis une trentaine d’années sur la thématique de l’innovation (sans le préfixe « éco ») industrielle nous montre que la conquête de nouveaux marchés, les gains en productivité, … ne sont pas des motivations suffisantes pour que les entreprises s’engagent d’une manière intense et durable, c’est à dire stratégique, dans une démarche d’innovation.
L’éco-innovation (avec le préfixe, cette fois-ci) dispose, en plus des motivations précédentes, d’autres leviers complémentaires tels la forte demande de la société et…. »l’incitation » réglementaire.

Une pléthore de directives, lois, protocoles, réglementations,…, nationales, européennes, mondiales,…finissent par restreindre sérieusement le spectre des possibilités que les entreprises ont à leur disposition en matière de produits et procédés de fabrication. REACH, CFC, COV, CMR, CLP,… formol, styrène, bisphénol, chrome, phtalates,… Rio, Kyoto, Montréal,… sont autant d’acronymes,  de noms barbares que les industriels maîtrisent à présent et qui viennent jalonner l’étroit sentier des possibilités d’action des industriels.

Alors, sur cet étroit sentier, lorsqu’on n’a pas le choix, l’indutrie avance quand même. Voire même, elle se fixe le challenge de transformer cette contrainte en atout. Nous assistons aujourd’hui à ce revirement sans précédents qui nous permet d’apporter une réponse à la question : la réglementation serait-elle un moteur pour l’éco-innovation ?  Réponse : oui, mais………. oui quand même !!

Guide de réduction des COV dans les peintures et vernis

Par définition, les composés organiques volatils (COV) constituent une famille de produits très large qui se trouvent à l’état de gaz ou s’évaporent facilement dans les conditions normales de température et de pression.
Ce sont des polluants précurseurs de l’ozone et certains d’entre eux sont considérés comme cancérogènes pour l’homme.
Les émissions de COV sont essentiellement dues à la combustion et à l’utilisation de solvants, dégraissants, conservateurs … et proviennent donc de sources très nombreuses.
Une étude sur la réduction des solvants en industrie a été réalisée par RESCOLL et ses partenaires dans le cadre d’une action financée par la DIRECCTE.

Téléchargez l’étude complète: guide-reduction-cov-peintures-vernis

 

Etiquetage Environnemental: Colloque en Aquitaine le 22 juin

Colloque régional Aquitain – Mardi 22 juin – CCI des Landes, Mont de Marsan

« Anticiper pour mieux se démarquer »

L’étiquetage environnemental : de quoi s’agit-il ?

La consommation responsable est un des axes majeurs retenus par le gouvernement pour réduire l’impact écologique des français. Pour favoriser une réelle prise de conscience par les consommateurs, une mesure a été proposée dans le cadre du Grenelle Environnement : «l’affichage environnemental des produits et services». L’objectif de cet affichage est de permettre au consommateur d’intégrer l’environnement comme un critère de choix dans ses achats

Concrètement, les entreprises qui commercialisent des produits ou services à destination du grand public devront, avec le concours de tous leurs fournisseurs, afficher sur l’étiquette ou sur le lieu de vente des données sur les impacts environnementaux des produits (quantité de CO2, la consommation d’eau, l’impact sur la biodiversité, la recyclabilité…)

La loi Grenelle Environnement II, votée le 11 mai dernier, prévoit la mise en place progressive de cet affichage à compter de juillet 2011 via un référentiel commun entre les entreprises. Pour cela, le gouvernement a mis en place une plate-forme de travail, pilotée par l’Ademe et l’Afnor. Des groupes de travail élaborent la méthodologie générale, ainsi que les variantes liées à la spécificité de chaque filière, par exemple l’agroalimentaire, l’hygiène-beauté, l’habillement, les matériels électriques,… Au total, une quinzaine de filières sont concernées.

Du côté des entreprises, la mise en place de cette nouvelle réglementation va générer l’obligation de collecter et traiter des données sur l’impact environnemental tout au long du cycle de vie du produit (de l’utilisation de la matière première à la fin de vie du produit).

Etes-vous prêt ?

Pour vous aider, la CCI des Landes et la CCI de Bordeaux en partenariat avec l’ADEME, l’AFNOR, le Conseil régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Landes et le Pôle Eco-conception et Management du Cycle de vie, vous proposent une journée d’information le 22 juin 2010 au centre de Séminaires et de Conférences de la CCI des Landes à Mont de Marsan.

Plus d’informations sur www.landes.cci.fr/index.php/fre/Agenda-CCI/22-juin-Colloque-regional-sur-l-etiquetage-environnemental-Mont-de-Marsan

(programme détaillé et invitation disponibles en ligne)

C’est quoi l’éco-conception ?

L’éco-conception est une démarche préventive qui permet de réduire les impacts négatifs des produits sur l’environnement, tout en conservant, voire en améliorant leurs performances générales en termes de qualité d’usage, performances techniques, coût de revient,….
L’éco-conception vise à intégrer l’environnement dès les phases de conception ou lors des phases d’amélioration d’un produit, aux côtés de critères classiques que sont le coût, la qualité, la faisabilité technique, les attentes du marché,…
A service rendu identique, l’éco-produit est un produit qui est source de moins d’impact sur l’environnement, tout au long de son cycle de vie.
L’éco-conception est une approche qui permet de se différencier de ses concurrents, de s’ouvrir de nouveaux marchés, de donner de la valeur à son produit, en résumé d’innover pour gagner.

Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr

 

Remplacement de solvants en industrie

Dans le cadre de cette Action Collective, RESCOLL s’est penché sur la résolution de problèmes techniques liés à la diminution des émissions de Composés Organiques Volatils (COV) pour 6 entreprises d’Aquitaine. En effet, bien qu’extrêmement efficaces dans de nombreuses applications industrielles (dégraissage, collage, peinture,…), les solvants ont des inconvénients environnementaux majeurs et entraînent également des risques au niveau hygiène et sécurité pour les opérateurs. Le durcissement réglementaire vis-à-vis des solvants et la maîtrise des COV (Directives 1999/13/CE et 2004/42/CE) imposent de se concentrer sur la réduction de leur utilisation et le remplacement des plus dangereux (trichloréthylène, …). Certaines activités industrielles telles que celles employant les peintures, vernis et adhésifs sont particulièrement concernées de par les quantités utilisées et la forte teneur en composés volatils émis dans l’atmosphère.  L’objectif est donc de mettre en place des solutions pérennes dans les entreprises afin de s’orienter vers un développement durable. Les solutions de remplacement peuvent aller de la substitution par un solvant plus acceptable sur le plan environnemental ou toxicologique jusqu’au changement complet de technologie, par exemple, pour des technologies en phase aqueuse. Dans ce projet, un axe est donc commun à ces 6 PME de la région : l’étude de la réduction des émissions de COV et la recherche de solutions adaptées de remplacement des solvants dans les résines, solvants et vernis. Cependant, le programme de travail regroupe des filières très diversifiées.

RESCOLL intervient donc dans les domaines suivants :
– Composites : formulation de gel-coats polyester à émissions réduites de COV (POLYPROCESS) et diminution des COV dans les ateliers de mise en œuvre des composites polyester pour la fabrication de carrosseries isothermes (SAINTE MARIE CONSTRUCTIONS ISOTHERMES).
– Préparation de surface (remplacement des solvants chlorés) : formulation de solvants de nettoyage polyvalents et alternatifs au trichloréthylène (CIRON SA) et dégraissage de moteurs de bateaux avant mise en peinture (NANNI INDUSTRIES)
– Vernis de protection pour bois : recherche et campagne de tests pour le choix de revêtements alternatifs performants, écologiques et peu toxiques pour présentoirs en bois (TEDESCO)
– Dissolution de mousses polymères : optimisation des procédés de fabrication de prothèses médicales (SOCIETE BORDELAISE D’APPAREILLAGE)

Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr

 

Bref aperçu sur les agro composites

Aujourd’hui, de nombreux chercheurs s’attachent à trouver une alternative aux produits issus de la pétrochimie. L’objectif est de mettre au point des matériaux bio-sourcés permettant de créer des composites avec une meilleure empreinte écologique. D’ailleurs, la chimie du végétal est l’une des priorités de recherche et développement du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Les matériaux agro-composites ou bio-composites connaissent une croissance de l’ordre de 50% par an. S’ils sont pour l’instant minoritaires, ils ouvrent des perspectives à moyen et long terme très engageantes.
L’union des fibres et de la résine
Un matériau agro–composite représente la synergie réussie entre deux matériaux différents. Ce sont en général des fibres et une matrice en plastique ou en résine. Les fibres employées pour l’instant dans l’industrie sont très majoritairement synthétiques (verre, carbone…). Le but est de les remplacer principalement par des fibres naturelles aux très bonnes propriétés mécaniques comme le chanvre et le lin ou encore le bambou. Quant aux résines végétales, ce sont des substances naturelles secrétées par certains végétaux. Pour l’instant, les premières applications concernent des fibres naturelles alliées à des résines synthétiques, à base de polyester ou de polyuréthane. Cependant, des recherches sont à l’œuvre sur des résines dont une partie des composants sont issus des agro-ressources, comme des dérivés des pailles ou des rafles de maïs ou de tournesol. Mais l’un des freins au développement des agro-composites reste le prix : en effet, celui notamment de la fibre de verre reste largement concurrentiel.
Un nombre exponentiel d’applications
Les industriels se montrent de plus en plus intéressés par l’utilisation de fibres naturelles. Les éco composites représentent une solution d’avenir plus durable pour des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, l’ameublement, l’industrie du sport et du loisir…. Parmi les applications les plus récentes, citons les médaillons de portes des Citroën, un vélo, une raquette de tennis Décathlon, une collection de lingerie Rosy…
Les agro-composites prennent aussi place dans le bâtiment, pour des bétons allégés par exemple.

Téléchargez le dossier édité par “Le Lieu du Design” avec la collaboration de RESCOLL : lettre technologique_7

Quelques questions sur les agro-composites posées à RESCOLL

Quels sont les agro composites les plus prometteurs ?
Actuellement, il est plus facile de remplacer les fibres que les résines. En effet, l’obtention de résines totalement naturelles qu’on pourrait mélanger avec des fibres est encore soumise à caution. Donc, les matériaux les plus intéressants sont à base de fibres naturelles avec des résines synthétiques. Ce sont plutôt des semi agro-composites, un pas intermédiaire entre les produits 100% synthétiques d’aujourd’hui et les produits 100% naturels qui seront peut être utilisés demain.
Dans quels domaines sont utilisés les semi agro-composites ?
Dans l’automobile et le bâtiment, on trouve des fibres de lin avec des résines de type époxy ou phénolique. Par exemple, dans l’automobile, les panneaux et tablettes sont en matériaux composites. Les propriétés mécaniques des fibres naturelles sont très proches de celles des fibres synthétiques, et elles ont un avantage important : un poids plus faible. Or, dans les domaines automobile et aéronautique, on cherche constamment à diminuer le poids des composants pour baisser la consommation de carburant. Mais on n’en est qu’au tout début, puisqu’actuellement, 99% des composites utilisés sont à base de fibres et de résines synthétiques.
Et dans l’avenir ?
Cette part ne peut qu’augmenter, compte tenu d’une demande très forte de se tourner vers des produits naturels, et du fait que les fibres naturelles se travaillent de la même façon que les fibres synthétiques. De plus, toute l’industrie est engagée dans une démarche d’analyse de cycle de vie des produits. En choisissant un matériau renouvelable, on obtient souvent un bilan environnemental plus favorable. On peut imaginer aussi qu’en termes de prix, une fois que la filière industrielle sera constituée, le coût des agro-matériaux sera plus compétitif. Aujourd’hui, le ratio va du simple au double. Enfin, les fibres n’interviennent pas dans la notion de recyclabilité, qu’elles soient naturelles ou synthétiques. En effet, elles sont noyées dans la résine, qu’il faut solubiliser, fondre ou dépolymériser. Ce n’est qu’après que l’on peut éventuellement récupérer les fibres. De nombreuses études s’attaquent à ce problème, pour rendre le composite vraiment recyclable.
Une illustration étonnante : le projet HOBBIT porté par Rescoll
Le projet HOBBIT concerne le développement d’un nouveau concept d’implants hybrides résorbables, constitués d’une matrice polymère et de charges céramiques bioactives. Les céramiques sont notamment composées de bio-verre dont la composition est très proche de l’os humain. HOBBIT représente une application très pointue qui vise à concevoir des substituts osseux réalisés avec des agro-composites : ce sont des céramiques synthétiques alliées à une résine partiellement naturelle, car issue de l’amidon de maïs. Le but est de réussir la compatibilité de la résine avec le corps humain, afin qu’il vienne coloniser ce composite. Les implants se résorbent au fur et à mesure de la repousse de l’os. Ce projet, cofinancé par la DGCIS est labellisé par le pôle de compétitivité PLASTIPOLIS.

Interview de José Alcorta, ingénieur chez Rescoll, société de recherche dans le domaine des matériaux apparue dans le Lettre N° 7 du “Lieu du Design” que vous pouvez télécharger sur : lettre technologique_7

Rescoll est spécialisée dans la mise au point de nouveaux produits ou nouvelles applications à base de matériaux polymères dans des domaines tels que l’aéronautique, l’espace, la défense, la mécanique, les énergies renouvelables ou le biomédical.

RESCOLL intervient au Café d’échanges « REACH & ECO-CONCEPTION »

RESCOLL a participé au Café d’échanges « REACH et l’éco-conception » le  jeudi 25 mars 2010, à Paris.
Comment l’éco-conception peut apporter des solutions pour s’adapter à REACH et créer de véritables opportunités d’innovation ?

C’est autour de cette thématique qu’une cinquantaine d’industriels se sont réunis pour un petit déjeuner autour de REACH et de l’éco-conception. Accompagné de LVMH (Marie-Laure Hie) et AXIMUM (Xavier Bricout), RESCOLL (Stéphanie Arigoni) a apporté sont témoignage  sur les diverses expériences de développements techniques de produits éco-conçus acquises depuis plus de 10 ans,  ainsi que sur ses activités d’Analyse de Cycle de Vie (ACV).

En effet, la résolution de problématiques de substitution, les exigences du marché et les contraintes réglementaires font évoluer les produits. Cette évolution des produits constitue le cœur de métier de Rescoll. Les participants ont été sensibles à l’engagement de RESCOLL, et des collaborations sont d’ores et déjà en cours avec certains d’entre eux.

Pour + d’infos, contactez maxime.olive@rescoll.fr et consulter le document Action collective ECO CONCEPTION