Une ACV comparative sur plusieurs bouchons en liège

PlacotopLa consommation annuelle de bouchons pour vins tranquilles dépasse les 18 milliards d’unités. Elle se répartie entre 69% de bouchons en liège, 20% de bouchons synthétiques ou en plastique et le reste en bouchons à vis.

De nos jours, les institutions publiques ainsi que le public en général démontrent un grand intérêt pour les aspects environnementaux, parmi lesquels on trouve le développement de matériaux plus écologiques. Dans ce contexte, l’entreprise Plasticos Urteta S.L. conjointement avec TECNALIA en Espagne et RESCOLL, Société de Recherche en France, ont développé un nouveau bouchon synthétique plus écologique par substitution partielle du plastique dérivé du pétrole par un matériau naturel et renouvelable, le liège. Le bouchon éco-conçu contient 50% environ de matériau naturel, ce qui lui confère de meilleures performances par rapport à d’autres bouchons synthétiques traditionnels. Il combine alors les avantages des matières premières d’origine avec une réduction de la consommation d’énergie nécessaire au procédé de transformation des matériaux composites. En outre, le prix de ce type de bouchons est réduit de 8 à 10% par rapport à d’autres bouchons synthétiques commercialisés par l’entreprise fabricante.

Ces nouveaux bouchons éco-conçus ont été développés dans le cadre du projet de R&D PLACOTOP financé par l’initiative CIP Eco-conception de l’Union Européenne et vont faire l’objet d’une présentation lors d’une journée technique qui aura lieu le 12 avril prochain chez TECNALIA à Azpeitia.

Pour télécharger le programme de la journée : jornadaTecnica_12.04.13

Dégivrage de pales d’éoliennes : les peintures chauffantes permettraient de les utiliser par conditions extrèmes

Eolienne chauffanteUne étape importante du projet ICE&WIND (dégivrage de pales d’éoliennes) vient d’être franchie cet hiver. En effet, malgré de rudes conditions climatiques, les 3 partenaires du projet (VALEOL, PLASTINOV & RESCOLL) ont pu équiper les trois pales d’une turbine éolienne de leur système de dégivrage sur un parc géré par la société Valorem.

Cette solution innovante brevetée s’appuie sur l’utilisation de peintures en dispersion aqueuse formulées à base de polymères conducteurs de l’électricité (technologie PANIPLAST by RESCOLL) qui, par effet Joule, génèrent de la chaleur permettant de dégivrer une pale d’éolienne.

Cet essai a permis aux partenaires du projet :

* de solutionner les contraintes relatives à la mise en œuvre sur site d’un tel système,

* d’étudier son efficacité (sur la photo, plus de 30°C d’écart entre le bord d’attaque de la pale et la température ambiante !!!) sur un essai en grandeur nature et en conditions réelles d’utilisation et

* de lancer l’étude de validation du vieillissement dans le temps du système,

afin de pouvoir lancer au plus vite la commercialisation du produit.

Si vous voulez connaître la température qui faisait à ARFONS le 18 Janvier dernier à 10h du matin et partager la joie des monteurs de Plastinov, regardez la photo ci-dessus.

Pour d’autres photos : IceWind blog

Atelier Collage et EcoConception: Rendez-Vous l’an prochain?

2_pole_eco-conception[1]Le 21 février, RESCOLL a animé un atelier organisé par le Pole Eco Conception de Saint Etienne. Cette rencontre portait sur la prise en compte de l’éco-conception dans la mise en place et l'emploi d’une technologie de collage. Deux aspects souvent jugés comme incompatibles de prime abord!…

En effet, le panel de techniques d’assemblage dont dispose le concepteur font souvent ombre au collage, souvent considérés comme très impactant environnementalement, par exemple avec l’utilisation de solvant de dégraissage, de colles plus ou moins nocives, ou plus communément du fait de son irréversibilité qui interdit le retraitement en fin de vie…

Ces lieux-communs n’ont fort heureusement plus court aujourd’hui, car les utilisateurs de colle ont maintenant à leur disposition toute une armada de solutions permettant de lever ces verrous:

-colles compatibles surfaces grasses (pas de dégraissage)

-colles biosourcées

-colles hotmelt (en remplacement de colles solvant)

-colles démontables (dont la technologie RESCOLL)

-Etc.

Les discussions entre les différents participants ont permis de croiser les expériences et dresser une liste d’avantages certains du collage en faveur de l’environnement, dont certains sont souvent oubliés… N’utilise-t-on pas la colle pour réparer et prolonger la vie des objets du quotidien?

Cette matinée a ainsi été riche en enseignements et réflexions. La formule pourrait donc être reproduite l’an prochain…

En attendant, RESCOLL continue d’innover et de chercher de nouvelles solutions pour vos problématiques collage.

Plus d’informations sur le collage et l’éco-concpetion (notamment le collage démontable): maxime.olive@rescoll.fr

ETV : RESCOLL prépare son futur rôle de vérificateur des performances environnementales des produits et procédés innovants

17020RESCOLL a lancé la démarche en vue de l’obtention de son accréditation en qualité d’organisme vérificateur des performances environnementales dans le cadre du programme pilote ETV (comme Environmental Technology Verification) qui  vise à mettre en place en Europe un système de vérification des allégations environnementales pour les technologies innovantes du point de vue environnemental.Pré requis indispensable pour ceci : disposer d’un système de management de la qualité (SMQ) basé sur les normes ISO 9001,  ISO 17020 (« inspection ») et le GVP (General Verification Protocol).

L’ensemble des activités de RESCOLL (études, formation et caractérisation) est déjà certifié ISO 9001 depuis quelques années et l’initiative d’intégrer une activité d’inspection a mené à travailler sur l’obtention de l’accréditation ISO 17020 (exigences pour le fonctionnement des différents types d’organismes procédant à l’inspection). L’audit d’accréditation aura lieu fin mars.

Mais avant cet audit, l’ensemble du personnel concerné par la vérification ETV  bénéficie d’une formation adaptée sur celle-ci. C’est maintenant chose faite avec les 2 journées de formation que l’AFNOR Compétences a réalisé mi-février chez RESCOLL.

Le service Qualité et l’ensemble des participants  ont ainsi pu évaluer le travail restant à réaliser pour atteindre l’objectif.

Nouveaux bouchons ecoconçus pour vins tranquilles

extraccion-corcho[1]La consommation annuelle de bouchons pour vins tranquilles dépasse les 18 milliards d’unités, dont 69% correspond à des bouchons en liège, 20% à des bouchons synthétiques ou en plastique et le reste à des bouchons à vis.

Les bouchons synthétiques sont en train d’augmenter leur part de marché au détriment des bouchons en liège. On estime une augmentation de  50% du marché dans les dix ans à venir. Cette tendance est liée au prix plus faible des bouchons synthétiques, à l’absence de problèmes liés au TCA ou goût de bouchon (pollution provoquée par l’interaction du vin avec un champignon du liège qui lui confère l’odeur à moisissure), ainsi qu’à un changement de perception de la part des consommateurs. Cependant, les bouchons synthétiques proviennent à 100% du pétrole.

A ce jour, il existe un grand intérêt de la part des institutions publiques ainsi que du public en général par les aspects environnementaux, parmi lesquels on trouve le développement de matériaux plus écologiques. Dans ce contexte, l’entreprise Plasticos Urteta S.L. conjointement avec TECNALIA Espagne et RESCOLL, Societé de Recherche, en France ont développé, dans le cadre du projet de R&D PLACOTOP financé par l’initiative CIP Ecoconception de l’Union Européenne, un nouveau bouchon synthétique plus écologique par substitution partielle du plastique dérivé du pétrole par un matériau naturel et renouvelable, le liège. Le nouveau bouchon, écoconçu, combine les avantages des matières premières d’origine avec une réduction de la consommation d’énergie nécessaire au procédé de transformation des matériaux composite.

Le bouchon éco-conçu contient 50% environ de matériau naturel, ce qui lui confère de meilleures performances par rapport à d’autres bouchons synthétiques traditionnels. De plus, le prix de ce type de bouchons est réduit de 8 à 10% par rapport à d’autres bouchons synthétiques commercialisés par l’entreprise fabricante.

Les nouveaux bouchons écoconçus évitent les problèmes associés au TCA et présentent une perméabilité à l’oxygène supérieure à celle de la plupart des bouchons synthétiques et similaire ou légèrement inférieure de celle du liège naturel, ainsi qu’une faible variabilité, ce qui permet une micro-oxygénation adéquate en bouteille pendant l’évolution des vins tranquilles.

Selon une étude de l’International Wine Challenge 2008, 6% environ des vins sont défectueux, dont 30% environ est dû à la pollution produite par le liège (TCA), 30% à la réduction et 20% à l’oxydation. La réduction est générée en raison de l’existence d’un nombre très faible d’oxygène au cours de la production de vin et de son vieillissement, donnant lieu à l’accroissement de la présence de composant soufrés indésirables. L’oxydation se produit quand il y a beaucoup d’oxygène présent dans le vin, ce qui contribue au développement des odeurs faibles ou étranges et à la décoloration. L’un des problèmes associé aux bouchons synthétiques, ainsi qu’aux bouchons à vis, est leur faible coefficient de transfert d’oxygène, ce qui permet une entrée minimale d’oxygène et facilite les processus de réduction. Toutefois, les bouchons éco-conçus permettent le transfert d’une quantité limitée d’oxygène dans la bouteille, ce qui favorise la maturation des vins rouges sans impliquer de risque organoleptique pour les vins blancs qui nécessitent un transfert d’oxygène plus faible.

ATELIER : l’éco-conception dans le domaine du collage

2_pole_eco-conception[1]L’écoconception est un terme désignant la volonté de concevoir des produits respectant les principes du développement durable et de l’environnement.

L’écoconception est une approche qui prend en compte les impacts environnementaux dans la conception et le développement du produit et intègre les aspects environnementaux tout au long de son cycle de vie (de la matière première, à la fin de vie en passant par la fabrication, la logistique, la distribution et l’usage).

Le collage participant de plus en plus souvent dans la conception de pièces industrielles, il est bon de faire un point sur les liens entre cette technologie et le concept développé. C’est ainsi que RESCOLL s’est associé avec le Pôle Eco-Conception de Saint Etienne pour proposer un « ATELIER : l’éco-conception dans le domaine du collage » qui aura lieu le Jeudi 21 février 2013 de 9h00 à 12h30.

Pour télécharger l’invitation : INVITATION atelier Collage et Eco-conception

Pour plus de renseignements : maxime.olive@rescoll.fr

Le Ministère de la Recherche a entendu RESCOLL pour présenter l’ACV dans les projets européens

Le mois dernier, les représentants du GTN (groupe technique national) traitant des projets européens autour de la thématique NMP (Nanosciences, nanotechnologies, materials & new production technologies) ont réuni les acteurs majeurs nationaux impliqués dans le montage de projet européen au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. En tant que représentant du comité Richelieu, Rescolly était convié pour sa forte implication au niveau européen.

De part son expérience en réalisation d’Analyse de Cycle de Vie dans les projets européens, Rescoll a présenté les principes de l’ACV, comment les intégrer au mieux dans les projets européens ainsi que des exemples concrets de projets. En effet, la pratique de l’Analyse de Cycle de Vie se généralise dans les projets de recherche ayant un objectif de progrès environnemental mais leur intégration dans les projets européens nécessite des savoir-faire particuliers.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Claire Michaud : claire.michaud@rescoll.fr et à consulter la présentation.

ETV : Vérification indépendante et fiable des allégations de performance associées à des technologies, à des procédés et à des produits environnementaux innovateurs.

Le programme de vérification des technologies environnementales ETV  a été créé pour appuyer la mise en œuvre de technologies environnementales novatrices, dans des secteurs spécifiques, et aider l’UE à respecter ses priorités en matière d’environnement et de réglementation.

OBJECTIFS

Les principaux objectifs du Programme ETV sont les suivants:

• Mettre en place un processus fiable de vérification des allégations de performance environnementale associées à des technologies et procédés technologiques;

• Mettre en place un mécanisme de vérification indépendante des allégations de performance environnementale associées à des technologies pour favoriser la commercialisation fructueuse des technologies; et

• Asseoir la crédibilité des fournisseurs et instaurer la confiance des consommateurs en assurant les marchés que les allégations de performance environnementales sont valides, crédibles et étayées par des renseignements et des données d’essai de qualité, provenant de sources indépendantes.

Continuer la lecture de « ETV : Vérification indépendante et fiable des allégations de performance associées à des technologies, à des procédés et à des produits environnementaux innovateurs. »

New Li-Ion batteries for electric vehicle

GREENLION is a Large Scale Collaborative Project within the FP7 leading to the manufacturing of greener and cheaper Li-Ion batteries for electric vehicle applications via the use of water soluble, fluorine-free, high thermally stable binders, which would eliminate the use of VOCs and reduce the cell assembly cost.

Objectives

  • NEW MATERIALS

Development of new active and inactive battery materials viable for water processing

  • INNOVATIVE ELECTRODE PROCESS

Innovative process leading to reduced electrode production cost and avoid environmental pollution

  • NEW ASSEMBLY PROCEDURE

Development of new assembly procedures capable of substantially reduce the time and the cost of cell fabrication

  • ECO-DESIGN BONDING TECHNIQUES

Lighter battery module with air cooling and easier disassembly through eco-designed bonding techniques

  • AUTOMATED MODULE ASSEMBLY

Development of an automated module and battery pack assembly line for increased production output and reduced cost

  • WASTE REDUCTION

Waste reduction, which by making use of the water solubility of the binder, allows for the extensive recovery of the active and inactive battery materials

To read the first Newsletter of this project: greenlion-newsletter-1

To download the GREENLION leaflet: greenlion-leaflet-2012_original

ASTM D6866 measures renewable carbon but does not measure biodegradability

ASTM D6866 distinguishes carbon resulting from contemporary biomass-based inputs from those derived from fossil-based inputs. Biomass contains a well-characterized amount of carbon 14 that is easily differentiated from other materials such as fossil fuels that do not contain any carbon 14. Since the amount of carbon 14 in biomass is known, a percentage of carbon from renewable sources can be calculated easily from the TOTAL organic carbon in the sample. ASTM D6866 quantifies the biobased content relative to the material’s total organic content and does not consider the inorganic carbon and other non-carbon containing substances present.

To illustrate, here are some hypothetical formulations and their ASTM D6866 results:

Product 1 – liquid with 50% starch-based material and 50% water Biobased Content = 100% (product 1 has 50% organic content and 100% of that fraction is biobased)

Product 2 – liquid with 50% starch-based material, 25% petroleum-based, 25% water Biobased Content = 66.7% (product 2 has 75% organic content but only 50% of that fraction is biobased)

Product 3 – solid that is 50% glass and 50% polyethylene from petroleum Biobased Content = 0% (product 3 has 50% organic carbon but from fossil sources; glass is not carbon-containing)

Product 4 – solid that is 50% glass and 50% polyethylene from biomass Biobased Content = 100% (product 4 has 50% organic carbon and 100% of it is renewable)

Product 5 – liquid with 50% soy-based material, 30% petroleum-based, 10% water, and 10% inorganic substances Biobased Content = 62.5% (product 5 has 80% organic carbon but only 50% of it is renewable)

ASTM D6866 Does Not Measure Biodegradability

It must be noted that ASTM D6866 only quantifies the biobased content of a material but results do not have any implication on the material’s biodegradability. The terms biobased and biodegradability may be related, but they are not synonymous nor are they interchangeable. If a material is biobased, it comes from plants or animals, but it does not necessarily follow that it is biodegradable. A material is biodegradable only if microbes in the environment can break it down and use it as a food source. Some forms of cellulose are, in fact, non-biodegradable while some that are derived from petroleum do biodegrade contrary to popular opinion. Nowadays there are synthetic plastic resins that will biodegrade and compost just like paper. There are also bioplastic materials, such as Braskem’s bio-polyethylene, that do not biodegrade