Alternatives végétales potentielles pour le Bisphénol A (BPA)

Le bisphénol A (BPA) est un composé chimique issu de la réaction entre deux équivalents de phénol et un équivalent d’acétone, dont la toxicité sur le corps humain est en débat.
Le bisphénol A est utilisé à l’heure actuelle comme monomère pour la fabrication industrielle par polymérisation de plastiques de type polycarbonate et de résines époxy.
Il est également utilisé comme antioxydant dans les plastifiants et le PVC, et comme inhibiteur de polymérisation dans le PVC.
Les polycarbonates sont très largement utilisés dans des produits de consommation courants depuis les lunettes de soleil et les CD jusqu’aux récipients pour l’eau et la nourriture.
Le bisphénol A est suspecté d’être un perturbateur endocrinien œstrogéno-mimétique capable de se lier au récepteur α des œstrogènes. Cependant , il a été démontré que son action serait environ 1 000 fois inférieure à celle de l’œstradiol, mais il est très présent dans notre environnement (environ trois millions de tonnes de BPA sont produites chaque année dans le monde) et dans le corps humain.
Compte tenu de cette problématique, et malgré son intérêt industriel, des recherches sont actuellement en cours pour essayer de la remplacer.
Veuillez trouver en PJ une synthèse sur les remplaçants végétaux potentiels pour ce produit : VEGEREACH_No5_BPA_diffusable

Les utilisations industrielles des cultures: les bioplastiques

A polymer is a substance with a structure formed of many identical small organic molecules bonded together.
A plastic is a synthetic material made from a wide range of organic polymers.
A bioplastic is a plastic made using renewable biomass.
A mixed bioplastic is a plastic derived from both renewable biomass and fossil fuels.
Bioplastics are manufactured using biopolymers which offer a renewable and sustainable alternative to oil-based plastics (petroplastics). Other advantages of bioplastics include novel functional properties and relatively low greenhouse gas (GHG) emissions during manufacture (see table).
Bioplastics can be produced from plant starch, cellulose, lignin (wood), oils and proteins.
Like petroplastics, bioplastics are compounds constructed of linked molecules that form long polymer chains (biopolymers).
Most, but not all, bioplastics can be broken down in the environment by micro-organisms (as part of the ‘carbon cycle’ – see below) in a process called ‘biodegradation’. This process produces carbon dioxide (CO2) and water (H2O) under aerobic conditions or methane (CH4) under anaerobic conditions (in the absence of air) such as in landfill.
Mixed bioplastics are usually biodegradable, but some are not and can be either recycled or processed for energy recovery.
Note that items labeled as ‘biodegradable’ should not be confused with those marked as ‘degradable’. The latter materials break down in the environment by chemical rather than biological means.

Click here to download the complete document: Bioplastics

Usages des résines biosourcées : quels développements ?

Les résines biosourcées sont au début de leur courbe d’expérience et constituent un groupe hétérogène de produits en termes de ressources, de propriétés, de maturité de développement, de capacités de production, d’usages et de marchés ciblés. Leur développement a relativement peu progressé dans les dernières années en termes de capacités mondiales (0,72 millions de tonnes par an en 2010, soit 0,3% de la production mondiale actuelle de plastique) alors même qu’elles font l’objet d’une attention croissante. Si les capacités pourraient atteindre 1,6 millions de tonnes d’ici 3 ans, nous faisons le constat depuis plusieurs années d’annonces de capacité de production croissantes, du développement du marché, et pour autant de capacités stagnantes.
Basé sur une cartographie mondiale des capacités actuelles de production et projetées à 3 années, puis sur l’étude des freins auprès des industriels utilisateurs, le rapport a pour objectif de comprendre ce qui freine aujourd’hui tant la demande que l’offre.
La réflexion menée dans cette étude est issue d’un processus incrémental basé sur l’identification de verrous pesant sur la filière française des résines biosourcées, ainsi que celle des leviers associés. En parallèle, un tour d’horizon des leviers incitatifs a été effectué dans les zones géographiques ciblées (États-Unis, Chine et Japon et Europe). En effet, parmi les pays membres de l’OCDE, les Etats-Unis et le Japon apparaissent comme leaders
en matière d’innovation et présentent donc des points de comparaison pertinents pour l’UE et la France. Les Etats-Unis ont de plus mis en place le « BioPreferred Program » misant sur l’exemplarité de l’Etat fédéral, sur une campagne importante de communication, sur une définition large des produits biosourcés, ainsi que sur la constitution d’une base de données sur base déclarative. La Chine a pour sa part été considérée au sein de cette étude pour des raisons économiques, mais également en raison des investissements qu’elle concède dans les filières de l’économie verte et qui la positionne d’ores et déjà comme un futur leader des économies « low carbone ».
Les réflexions menées ont alors permis d’identifier l’ensemble des verrous prioritaires agissant tant sur l’offre que sur la demande.
Pour plus d’infos : rapport_final_resines_biosourcees[1]

Projet Européen PLACOTOP : réunion chez TECNALIA

Courant avril les partenaires du projet européen PLACOTOP se sont réunis chez TECNALIA afin de faire le point sur les avancées du projet 6 mois après le début de celui-ci.
Le projet PLACOTOP poursuit l’objectif de la mise au point d’un bouchon pour vin avec une technologie innovante alliant le liège à des matériaux synthétiques très avancés.
RESCOLL a exposé les travaux réalisés sur le contact alimentaire des bouchons et les effets organoleptiques de ceux-ci. De même, Claire Michaud, ingénieur environnement chez RESCOLL a fait état de ses travaux sur l’Analyse du Cycle de Vie comparative qu’elle est en train de mener sur les différentes générations et types de bouchons (naturels, agglomérés, synthétiques, composites,…) afin de quantifier l’impact environnemental des solutions mises au point.

Petit-déjeuner d’échanges autour de l’éco-conception à Bayonne

Si vous vous posez les questions suivantes…

  • L’éco-conception, en quoi est-ce utile pour mon entreprise ?
  • Comment mettre en place une telle démarche ?
  • Existe-t-il des aides techniques et financières ?
  • Quels bénéfices vais-je tirer d’une telle démarche et quels freins suis-je susceptible de rencontrer ?

… RESCOLL, la CCI de Bayonne Pays Basque et la DIRECCTE Aquitaine vous invite à assister à des petits-déjeuners entre industriels, institutionnels et experts technique afin d’échanger sur le thème de l’éco-conception, de diffuser de l’information sur les systèmes d’aides techniques et financières et de présenter des cas concrets de produits éco-conçus.

Il s’agit du second de ces rendez-vous et il aura lieu à Bayonne dans les locaux de la CCI de Bayonne Pays Basque le Mardi 29 Mars 2011 de 9h15 à 12h00.

Télécharger l’invitation gratuite à cette manifestation : Invitation Petit-déjeuner éco-conception Bayonne

Nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire au plus vite, le nombre de places étant limité : m.diribarne@bayonne.cci.fr ou claire.michaud@rescoll.fr

GREEN FLIGHT CHALLENGE : un seul dossier français retenu

Le Green Flight Challenge est un concours lancé par la NASA et organisé par la CAFE Foundation pour encourager la conception d’avions très peu polluants. Ce défi repose sur l’efficacité énergétique. L’avion biplace présenté devra être capable de voler à une vitesse moyenne minimale de 100 mph (161 km/h) sur une distance de 200 miles (322 km) en consommant moins de 2 gallons (7.57 litres) d’essence.  La consommation doit être inférieure à 2.4 L/100 km
Les autres énergies sont prises en compte avec des coefficients d’adaptation. Le nombre de places à bord intervient dans le score; une vitesse supérieure à la vitesse minimale est également prise en compte dans le score final.
Le Défi du Green Flight Challenge aura lieu du 10 juillet au 17 juillet 2011, au centre d’essai en vol de la CAFE, à l’aéroport Schulz-Sonoma de Santa Rosa, en Californie.
Le Team Brestois GREENELIS a relevé le défi : le dossier de l’avion a été présenté aux organisateurs en Septembre 2009 qui ont retenu le dossier. L’avion GREENELIS consommera moins de 2 L/100 km soit 4 à 5 fois moins que les avions comparables.
Ce prototype exploite un certain nombre de solutions, optimisées pour cette compétition,  allant dans le sens d’un plus grand respect de l’environnement. Afin de respecter l’échéance de juillet 2011, GREENELIS ne s’appuie pas sur des solutions futuristes, mais sur une optimisation poussée des solutions existantes et sur l’utilisation de technologies performantes.
Ainsi, par exemple, pour la fabrication de la structure, on a fait appel à une utilisation :
* optimale du composite carbone époxy
*  du bois (léger, performant et ressourçable)
*  de la fibre de lin et basalte associées à une matrice thermoplastique naturelle
Les compétences techniques de RESCOLL dans le domaine des composites sont mises à profit dans le projet GREENELIS. Nous vous tiendrons informés de l’avancement du projet.

Préparation de surface innovante respectueuse de l’environnement

Vincent Palluault, ingénieur R&D chez RESCOLL, a soutenu sa thèse de doctorat fin décembre. Le sujet de son travail concerne les « Nouveaux traitements de surface respectueux de l’environnement par des gels polymères réticulables : application à la préparation des surfaces d’usage dans le secteur aéronautique ».
L’optimisation des états des surfaces étant un domaine majeur d’étude chez RESCOLL, il a été décidé il y a maintenant 4 ans de lancer une thèse CIFRE dans ce domaine.
Encadrée par les professeurs E. Papon* et F. Leal-Calderon*, respectivement spécialistes des polymères et des milieux dispersés et par le Dr. Marie Pierre Foulc, en charge de la R&D académique chez RESCOLL, l’étude a permis de mettre en évidence les interactions entre les formulations développées et les pollutions des surfaces en matériaux composites ou mixtes métaux/composites. Sur un plan plus appliqué, elle a également permis la mise au point d’un nouveau procédé de préparation des surfaces particulièrement bien adapté aux géométries complexes, en 3D ou présentant des anfractuosités. C’est le cas, par exemple, des voilures d’aéronefs.
Une présentation des premiers résultats avait d’ailleurs été réalisée lors des WCARP, Journées Mondiales de l’Adhésion.
Une étude d’optimisation avec des partenaires  industriels est en cours de lancement afin d’aboutir sur un procédé efficace, robuste, fiable et…… respectueux de l’environnement.

Pour plus d’infos : vincent.palluault@rescoll.fr

* Notons que les professeurs E. Papon et F. Leal-Calderon sont aussi respectivement Directeur Général des Instituts CARNOT MIB (Materials and systems Institute of Bordeaux) et Directeur Adjoint du CARNOT LISA (Lipides pour l’Industrie et la SAnté).
Un bel exemple de collaboration réussie entre une SRC et les Instituts CARNOT.

Eco-Conception : l’intégration du plastique dans la démarche d’éco-conception

Les plastiques, souvent critiqués d’un point de vue environnemental, sont devenus un atout majeur lors d’une démarche d’éco-conception. La consommation de pétrole nécessaire à la synthèse des plastiques ne représente que 4 % de la consommation pendant que l’utilisation de ces mêmes plastiques, en remplacement des matériaux traditionnels, permet une économie énergétique de 15%. Cette consommation semble dérisoire lorsqu’on constate que 86% du pétrole consommé est brulé pour produire de l’énergie, soit pour les transports sous la forme de carburant, soit comme combustible pour la production d’électricité.
Ces matériaux, bien qu’issus de ressources fossiles, présentent un certain nombre d’avantages :

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Objectif du projet européen SUST-FOREST : la gestion durable de la forêt

L’Autorité de Gestion du Programme de Coopération Territorial de l’Espace Sud-Ouest Européen vient de communiquer que le Comité de Programmation du 29 Novembre 2010 a décidé de concéder une aide FEDER d’environ 800 000 € au projet SUST-FOREST qui compte l’Institut Polytechnique de Bordeaux et RESCOLL comme participants français.
Le projet SUST-FOREST part du principe que l’exploitation de la forêt peut être réalisé de manière durable et respectueuse pour l’environnement et compte le démonter.
Prenant comme exemple le gemmage des pins, le projet compte vérifier que les aspects économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux peuvent s’aborder ensemble dans cette activité.
Et qui sait ? Peut être dans quelques années le gemmage des pins aura ainsi fait son retour sur le massif forestier landais.

Projet FILTEXCOL : valorisation d’un sousproduit de l’industrie du latex naturel

Les produits à base de polyisoprène naturel sous forme latex -dispersion colloïdale de particules constituées de macromolécules- représentent un marché de 1,3Mt/an. Les deux phases non miscibles -eau et polymère- formant le latex restent en mélange stable grâce aux émulsifiants, lesquels forment un système très complexe dans le cas des latex naturels (LN).
La concentration du LN par centrifugation (1Mt/an monde) pour produire gants chirurgicaux et préservatifs donne un effluent appelé « skim » contenant  5 à 10 % du polyisoprène (PI) initial, conduisant à la dégradation de cette matière première et à la pollution des rivières, à cause de sa récupération ultérieure par un procédé archaïque avec l’acide sulfurique (1kg d’acide concentré / kg de PI récupéré).
Le projet vise un procédé de concentration du skim par ultrafiltration (UF) ou microfiltration (MF), permettant, d’une part, la récupération du PI sous forme de latex concentré utilisable par l’industrie et, d’autre part, la réduction de la demande chimique en oxygène (DCO) ainsi que l’absence de sulfates dans l’effluent (perméat), double problème de la filière.

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