ACV obligatoire pour les produits «verts» du bâtiment

Maison verteLes fabricants devront montrer (un peu) patte blanche
Un nouveau dispositif réglementaire est mis en consultation sur le site du ministère de l’écologie jusqu’au 10 mai 2013, afin d’encadrer l’étiquetage environnemental des produits de construction, de décoration et des équipements destinés au bâtiment. Il est pris en application de l’article 228 de la loi Grenelle II instituant l’expérimentation de l’affichage environnemental.
A partir du 1er juillet 2013, tout produit de construction et de décoration accompagné d’une allégation environnementale devra faire l’objet d’une déclaration, par le fabricant, décrivant son profil environnemental, basé sur une analyse du cycle de vie.
Le projet de décret retient la notion «d’allégation à caractère environnemental» et abandonne l’expression d’affichage ou d’étiquetage environnemental. Il la définit comme toute information faisant référence à la consommation des ressources, aux déchets solides valorisés ou éliminés, au changement climatique, à l’acidification atmosphérique, à la pollution de l’air ou de l’eau, à la formation d’ozone ou à l’eutrophisation. Continuer la lecture de « ACV obligatoire pour les produits «verts» du bâtiment »

Vers un affichage environnemental obligatoire des produits de grande consommation

Si les Français sont de plus en plus sensibles aux préoccupations écologiques et davantage demandeurs d’informations sur l’impact environnemental des produits (souhait exprimé par 66 % d’entre eux en 2011), seule une petite partie choisit systématiquement des produits respectueux de l’environnement et beaucoup éprouvent du mal à se repérer parmi les multiples labels en rayons. L’affichage environnemental a été expérimenté dans le cadre de la loi portant engagement national pour l’environnement du 12 juillet 2010. Il vise à inciter les producteurs et les distributeurs à donner l’information nécessaire aux consommateurs pour qu’ils s’orientent vers des produits ayant une moindre empreinte environnementale, avec l’espoir, à terme, de développer le marché des produits “verts”. Il atteindra son but à la double condition d’être aisément identifiable et interprétable – en facilitant notamment les comparaisons dans une même gamme – et d’être crédible grâce à une certification par une autorité publique. L’ensemble des acteurs devra cependant veiller à ce que les produits les mieux notés sur le plan écologique ne soient pas automatiquement assimilés par les consommateurs à des produits plus onéreux : ils risqueraient alors de rester confinés dans un marché de niche au détriment d’une consommation de masse. Continuer la lecture de « Vers un affichage environnemental obligatoire des produits de grande consommation »

Une ACV comparative sur plusieurs bouchons en liège

PlacotopLa consommation annuelle de bouchons pour vins tranquilles dépasse les 18 milliards d’unités. Elle se répartie entre 69% de bouchons en liège, 20% de bouchons synthétiques ou en plastique et le reste en bouchons à vis.

De nos jours, les institutions publiques ainsi que le public en général démontrent un grand intérêt pour les aspects environnementaux, parmi lesquels on trouve le développement de matériaux plus écologiques. Dans ce contexte, l’entreprise Plasticos Urteta S.L. conjointement avec TECNALIA en Espagne et RESCOLL, Société de Recherche en France, ont développé un nouveau bouchon synthétique plus écologique par substitution partielle du plastique dérivé du pétrole par un matériau naturel et renouvelable, le liège. Le bouchon éco-conçu contient 50% environ de matériau naturel, ce qui lui confère de meilleures performances par rapport à d’autres bouchons synthétiques traditionnels. Il combine alors les avantages des matières premières d’origine avec une réduction de la consommation d’énergie nécessaire au procédé de transformation des matériaux composites. En outre, le prix de ce type de bouchons est réduit de 8 à 10% par rapport à d’autres bouchons synthétiques commercialisés par l’entreprise fabricante.

Ces nouveaux bouchons éco-conçus ont été développés dans le cadre du projet de R&D PLACOTOP financé par l’initiative CIP Eco-conception de l’Union Européenne et vont faire l’objet d’une présentation lors d’une journée technique qui aura lieu le 12 avril prochain chez TECNALIA à Azpeitia.

Pour télécharger le programme de la journée : jornadaTecnica_12.04.13

Atelier Collage et EcoConception: Rendez-Vous l’an prochain?

2_pole_eco-conception[1]Le 21 février, RESCOLL a animé un atelier organisé par le Pole Eco Conception de Saint Etienne. Cette rencontre portait sur la prise en compte de l’éco-conception dans la mise en place et l'emploi d’une technologie de collage. Deux aspects souvent jugés comme incompatibles de prime abord!…

En effet, le panel de techniques d’assemblage dont dispose le concepteur font souvent ombre au collage, souvent considérés comme très impactant environnementalement, par exemple avec l’utilisation de solvant de dégraissage, de colles plus ou moins nocives, ou plus communément du fait de son irréversibilité qui interdit le retraitement en fin de vie…

Ces lieux-communs n’ont fort heureusement plus court aujourd’hui, car les utilisateurs de colle ont maintenant à leur disposition toute une armada de solutions permettant de lever ces verrous:

-colles compatibles surfaces grasses (pas de dégraissage)

-colles biosourcées

-colles hotmelt (en remplacement de colles solvant)

-colles démontables (dont la technologie RESCOLL)

-Etc.

Les discussions entre les différents participants ont permis de croiser les expériences et dresser une liste d’avantages certains du collage en faveur de l’environnement, dont certains sont souvent oubliés… N’utilise-t-on pas la colle pour réparer et prolonger la vie des objets du quotidien?

Cette matinée a ainsi été riche en enseignements et réflexions. La formule pourrait donc être reproduite l’an prochain…

En attendant, RESCOLL continue d’innover et de chercher de nouvelles solutions pour vos problématiques collage.

Plus d’informations sur le collage et l’éco-concpetion (notamment le collage démontable): maxime.olive@rescoll.fr

Le projet SUST-FOREST rassemble plus d’une centaine de personnes autour de la relance du gemmage en Aquitaine et le sud ouest européen

Dans le cadre du projet européen SUST-FOREST, RESCOLL et  l‘ADERA ont organisé le 30 Octobre 2012 un colloque international sur la faisabilité technique et économique de la relance de l’activité de gemmage en Aquitaine et le sud ouest européen.

Suivant l’exemple des voisins espagnols et portugais où le gemmage a été relancé depuis quelques années, l’Aquitaine se pose la question de l’opportunité de la relance de cette activité qui a fait vivre jusqu’à fin des années 70 des centaines de familles dans les Landes.

Des experts, spécialistes et expérimentateurs du gemmage des trois pays, plus une dizaine de participants internationaux (Brésil, USA, Suisse, UK, Belgique, Pays Bas,…), ont mis en commun leurs expériences et savoir-faire dans le domaine afin d’en dégager un argumentaire commun.

Les assistants ont insisté sur l’indispensable intérêt de la création d’un Conseil Sectoriel de la Résine qui aurait pour rôle la défense des intérêts de l’ensemble des parties prenantes (propriétés forestiers, gemmeurs, industriels, utilisateurs, institutionnels,…) vis-à-vis des instances européennes en charge du secteur.

Pour plus d’infos, vous pouvez télécharger l’article d’AQUI ! : Aqui ! Gemmage 31 10 2012

Pour télécharger les présentations de la journée : 0 Participants    1 Intro Jose Alcorta      2 Jose Alcorta   3 Tamas Szedlak    4 Alejandro Cunnhingham   5 Philippe Sainte Cluque     6 Antonio Romero   7 Marilys Blanchy  8 Nicolas Langlet   9 Luc Leneveu     11 Felix Pinillos

New Li-Ion batteries for electric vehicle

GREENLION is a Large Scale Collaborative Project within the FP7 leading to the manufacturing of greener and cheaper Li-Ion batteries for electric vehicle applications via the use of water soluble, fluorine-free, high thermally stable binders, which would eliminate the use of VOCs and reduce the cell assembly cost.

Objectives

  • NEW MATERIALS

Development of new active and inactive battery materials viable for water processing

  • INNOVATIVE ELECTRODE PROCESS

Innovative process leading to reduced electrode production cost and avoid environmental pollution

  • NEW ASSEMBLY PROCEDURE

Development of new assembly procedures capable of substantially reduce the time and the cost of cell fabrication

  • ECO-DESIGN BONDING TECHNIQUES

Lighter battery module with air cooling and easier disassembly through eco-designed bonding techniques

  • AUTOMATED MODULE ASSEMBLY

Development of an automated module and battery pack assembly line for increased production output and reduced cost

  • WASTE REDUCTION

Waste reduction, which by making use of the water solubility of the binder, allows for the extensive recovery of the active and inactive battery materials

To read the first Newsletter of this project: greenlion-newsletter-1

To download the GREENLION leaflet: greenlion-leaflet-2012_original

Des propriétés exceptionnelles pour des bouchons techniques pour le vin, biosourcés à 50%

Le projet européen PLACOTOP qui réunit des partenaires français (dont la Société de Recherches RESCOLL) et espagnols (dont le Centre Technique TECNALIA)  est en train de finaliser la mise au point d’un bouchon technique pour le bouchage du vin tranquille constitué à parts égales volumiques d’une matière synthétique et de granulé de liège. C’est la première fois qu’un bouchon technique pour le vin serait ainsi constitué à 50% d’une matière biosourcée.

Ce bouchon réussit la synergie des propriétés des bouchons naturels et des bouchons synthétiques avec une visée de prix extrêmement attractif.

Les propriétés mécaniques de ce nouveau bouchon sont équivalentes de celles des bouchons actuellement sur le marché ainsi que les propriétés de bouchage et étanchéité. Les analyses d’alimentarité réalisées par RESCOLL confirment cette tendance, mais ce sont les caractéristiques organoleptiques qui relèvent son caractère exceptionnel.

Les analyses réalisées par la Chambre d’Agriculture de la Gironde ont démontré que ce nouveau bouchon est parfaitement inerte vis à vis des vins, ne leur conférant aucun gout parasite ni caractéristique organoleptique indésirable.

La PMI basque espagnole a l’origine du projet (Plasticos Urteta) est actuellement en train d’industrialiser le procédé de fabrication avec, en parallèle, la réalisation de tests commerciaux auprès des principaux producteurs de vins de plusieurs régions productrices de la péninsule ibérique.

Pour plus d’infos sur le projet et le produit : http://www.placotop.eu/

L’équipe chimie durable de RESCOLL continue de se développer

L’équipe chimie durable continue de se développer avec l’arrivée en Mai 2012 de Camille Suret. Avec en poche un master II professionnel en « éco-conception et gestion des déchets » et un master II recherche en  « biologie et écologie marine » ainsi qu’une expérience en ACV au sein d’Agro-Transfert Ressources et Territoires, Camille était la recrue idéale pour Rescoll. Son arrivée permettra ainsi de répondre à la demande grandissante des clients de Rescoll en Analyse du Cycle de Vie et éco-conception de produits et technologies. Son travail permettra notamment de compléter l’action collective éco-conception menée par Rescoll avec l’aide de la DIRECCTE Aquitaine et qui vise à accompagner 10 PME au développement d’un projet d’éco-conception.

Avec son passé de sportive de haut niveau, Camille a l’habitude de relever des défis, en natation ou en éco-conception !

Rescoll consulté à Zurich pour le projet européen eLCAr

 L’objectif du projet E-Mobility Life Cycle ASsessment (eLCAr) aidé par la Commission Européenne dans le cadre du « 7th Framework programme for Researxch and Technological Development » est d’apporter un socle commun aux acteurs européens de l’ACV (Analyse de Cycle de Vie) et des technologies pour les véhicules électriques en Europe. L’idée centrale est d’adapter la méthodologie du guide édité par la Commission Européenne ‘The International Reference Life Cycle Data System Handbook » aux besoins spécifiques des praticiens de l’ACV travaillant sur le véhicule électrique ou ses composants.

« The European Green Cars Initiative » (EGCI)

L’EGCI a été lancé en 2009 par la Commission Européenne et les indiustriels à travers des projets dans le cadre du « 7th Framexork Programme supporting R&D » portant sur les technologies et infrastructures essentielles pour l’efficacité énergétique et l’utilisation d’énergie renouvelable dans les transports. Le thème principal est l’électrification des voitures même si les sujets de recherche incluent aussi la mise en place du transport routier sur de longues distances ainsi que l’amélioration de la logistique. Plus de 50 projets collaboratifs sont ainsi en cours dans ce cadre.

Besoin d’un guide adapté 

Les lignes directrices permettront de mettre en place une approche plus standardisée en donnant une description claire des limites du champ de l’étude dans le contexte des véhicules électrique. En effet, le ILCD handbook qui donne des lignes directrices pour la réalisation de l’ensemble des produits est, par essence, générique. Ces travaux devront également permettre d’améliorer la comparabilité des différents résultats entre eux puisqu’une base commune sera crée. Ceci permettra ainsi d’évaluer un composant spécifique du véhicule ainsi que de le replacer à l’échelle du véhicule et de comparer leurs impacts entre eux.

Concertation des parties prenantes par l’organisation de réunions de travail

Dans l’objectif de réaliser le guide le plus en accord possible avec les pratiques de la communauté ACV, le retour des principaux acteurs, les praticiens de l’ACV, était nécessaire. Le premier des trois workshops prévus dans le cadre de ce projet s’est tenu le 12 Juin dernier à Zurich et était hébergé par ETH, une des parties prenantes de la très connue base ecoinvent.

Dans le cadre de ses travaux de R&D et sur l’ACV des batteries lithium-Ion, Rescoll faisait partie des experts identifiés et a ainsi participé à cette réunion de travail avec beaucoup d’autres experts européens du domaine. Une réunion riche en enseignement !

Aerospace: economic and environmental impacts of the use of new materials

While time and experience have helped composites become established in the aerospace industry, these materials continue to be closely monitored, with extra efforts on the part of aircraft manufacturers. Today, it is generally acknowledged that every passenger who makes the round trip from Paris to New York by plane in normal travelling conditions “produces” one metric ton of CO2. One can easily calculate the per-passenger fuel consumption at about 400 litres of kerosene. That may seem like a lot, but given the distance between Paris and New York (about 5,850 km, or 11,700 km round trip), 400 litres of fuel to go 12,000 km comes out to an average per-passenger consumption of about 3.5 litres per 100 km. Certainly better than any car! Environment and economy We are faced with a twofold problem, both environmental and economic. These two notions cannot be addressed separately. With more than two billion passengers per year, the CO2 production for travel by aircraft adds up to impressive quantities of CO2 emissions – more than 600 million metric tons per year! And yet, all these tons account for only 5% of annual global human-induced production. On the economic side, the aerospace industry generates more than 30 million jobs worldwide and the equivalent of 7.5% of global GDP. So once again for this issue, the environmental and economic aspects are crucial.

You can read this article in : Aerospace – economic and environmental impacts

Or in the JEC Composites Magazine N° 72