L’ACFCI publie un guide sur les problématiques environnement et énergie des PME

La protection de l’environnement couvre des domaines deja classiques: ICPE, eau, déchets, air, sites et sols pollues, bruit, protection de la nature (parfois designee par la biodiversite). Objet d’attention croissante des opinions et des pouvoirs publics, elle s’articule aujourd’hui de plus en plus a la préoccupation concernant la disponibilité et le prix des ressources naturelles et de l’énergie en particulier. 

L’evolution de l’encadrement réglementaire en porte témoignage et accompagne des pratiques nouvelles. Aujourd’hui, réglementation et jurisprudence mettent l’accent sur l’obligation de protection de l’environnement de l’exploitant, placant l’énergie, les produits, le management environnemental au coeur des démarches de responsabilite societale de l’entreprise.

Or la prise en compte de l’environnement par l’entreprise est véritablement une affaire de management au même titre que ce qui peut être fait pour la qualité, pour les ressources humaines ou pour les approvisionnements. A ce titre c’est bien l’affaire de tous. Si la démarche doit etre impulsée par le dirigeant comme un choix stratégique et doit etre gérée au plus haut niveau, l’implication des travailleurs et leurs représentants est tout aussi indispensable. Leurs contributions sont necessaires tant pour l’élaboration des mesures opérationnelles que pour leur mise en oeuvre effective.

Resolument pratique, ce guide est destiné notamment aux dirigeants de PME et à leurs collaborateurs dans leur démarche de gestion de l’environnement et de l’énergie. Il fournit des informations et des conseils pour identifier les risques, les evaluer et prendre les mesures de preéentions nécessaires.

Pour en savoir plus : guide PME PMI

Source : Extrait du guide PME/PMI environnement et énergie

Objectif du projet européen SUST-FOREST : la gestion durable de la forêt

L’Autorité de Gestion du Programme de Coopération Territorial de l’Espace Sud-Ouest Européen vient de communiquer que le Comité de Programmation du 29 Novembre 2010 a décidé de concéder une aide FEDER d’environ 800 000 € au projet SUST-FOREST qui compte l’Institut Polytechnique de Bordeaux et RESCOLL comme participants français.
Le projet SUST-FOREST part du principe que l’exploitation de la forêt peut être réalisé de manière durable et respectueuse pour l’environnement et compte le démonter.
Prenant comme exemple le gemmage des pins, le projet compte vérifier que les aspects économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux peuvent s’aborder ensemble dans cette activité.
Et qui sait ? Peut être dans quelques années le gemmage des pins aura ainsi fait son retour sur le massif forestier landais.

Donner une valeur à l’environnement

Ces dernières années, chercheurs et institutions ont évalué, financièrement, les impacts des activités humaines sur l’environnement. Dernier exemple en date, un rapport du Pnud qui évalue le coût environnemental de l’activité des 3.000 plus grosses entreprises de la planète. Une autre façon de conjuguer écologie et économie.

 La monétarisation a parfois du bon. Longtemps, les économistes, le personnel politique, sans parler des dirigeants d’entreprise, n’ont pas pris en compte le changement climatique. La raison ? Personne ne savait combien cela allait coûter. Jusqu’à ce qu’une commission britannique, présidée par le désormais fameux Nicholas Stern, publie en octobre 2006 la première étude sur l’économie du changement climatique.

 Pesant près de 700 pages, la Stern Review est un passionnant et riche rapport dont on n’a retenu que quelques chiffres. En gros, si l’Humanité souhaite stabiliser la concentration de gaz à effet de serre à un niveau acceptable pour le climat, elle devra consacrer un effort financier équivalent à 1 % par an de son PIB. Cher, mais à notre portée. Beaucoup plus en tout cas que de régler la note des dégâts occasionnés par les conséquences des changements climatiques : jusqu’à 20 % du PIB mondial chaque année ! Surprise, depuis quelques années, une bonne part des multinationales commencent à comptabiliser leurs émissions et à préparer leur stratégie carbone.

 Dans le même ordre d’idée, le rapport Teeb a rappelé, en 2008, le coût de l’inaction en matière de protection de la biodiversité : 7 % du PIB mondial, par an, en 2050. Continuer la lecture de « Donner une valeur à l’environnement »

The Compatibility of Wind Turbines with Radars

Since the 1990s, the use of renewable energy sources has found strong political support in Germany and other countries. To best exploit wind power, developers prefer exposed sites with plentiful wind supply, generally located in the countryside. However, since the mid 1990s, this has resulted in escalating conflicts with radar system operators.
Military and weather radars are particularly affected by these problems for the following of reasons:
               1. The radar systems are located in exposed locations outside cities and residential estates
               2. Military radars are very sensitive to moving objects, even at large distances
               3. The interference caused by wind turbines depends on the number of turbines in a park and their spatial arrangement
The first investigations worldwide into large wind turbine arrays that took radarrelated requirements from air traffic controllers into account were apparently performed  by EADS in Bremen (North Germany). To date in Germany, over 170 wind power projects – both wind parks and individual systems – have been implemented. These were investigated and optimised in order to minimise the interference that they may cause to radar systems. Resulting from the growing body of experience available to the civil and military approval authorities, the radar-related requirements for the planning of wind power plants have continuously changed since then.

To forward the document  : The compatibility of wind turbines with radars

Etat de lieux sur les sources d’énergie renouvelables de génération électrique (SER-E)

Les sources d’énergie renouvelables de génération électrique (SER-E) sont en voie d’être mises à pleine contribution. Leur part n’a cessé d’augmenter dans tout l’espace OCDE pendant cette dernière décennie. Les énergies renouvelables sont une source d’électricité durable et ont une incidence considérable sur la conception et l’exploitation du réseau d’alimentation électrique.
Simultanément au déploiement des renouvelables, on constate l’avancée de la libéralisation des marchés de l’électricité. Contre cette toile de fond, les gestionnaires de réseau s’efforcent à exploiter le réseau électrique de façon plus efficace et rentable. Cependant les investissements dans de nouveaux ouvrages de réseau sont jusqu’ici restés faibles dans de nombreux pays afin de contenir les coûts.
Toutefois, la montée escomptée et voulue des sources d’énergie renouvelables à débit variable (SER-Ev) ne pourra se faire sans l’expansion, la refonte et l’exploitation optimisée du réseau électrique actuel. Dans une perspective de changements constants, la question de la fiabilité et l’adéquation des bouquets de sources génératrices, des réseaux de transport et de distribution doit être examinée. Entre autres, des capacités supplémentaires de transport considérables seront nécessaires pour transporter des volumes importants d’électricité éolienne produite en mer jusqu’aux centres de charge.
Voici les enjeux, entre autres, qui suivent dans le sillage du déploiement des énergies renouvelables et qui exigent non seulement de nouvelles technologies, mais aussi de nouvelles méthodes de planification et d’exploitation. Toute une gamme de technologies est déjà en cours de développement. Malgré cela, leur application à grande échelle se fait attendre. Cette étude examine l’état d’avancement d’une sélection de technologies novatrices et analyse les obstacles à leur mise en oeuvre.

Pour télécharger le rapport complet : Rapport_Ecofys_BMU_EnR_reseaux_01.08

Salon de la vie écologique : 2 conférences de RESCOLL

Début Octobre 2010 s’est tenu au Parc des Expositions de Bordeaux Lac le salon VIV’EXPO « Le salon de la vie écologique ».
Le salon Viv’expo a été conçu pour sensibiliser le grand public à de nouveaux modes de vie et de consommation plus sains et plus respectueux de l’environnement.
Les Thématiques traitées sont :
          *Eco-habitat et Jardin naturel
          * Santé, Bien-être et Alimentation bio
          *Tourisme vert et Sports nature
          *Ecocitoyenneté et Environnement
RESCOLL y a activement participé en réalisant 2 conférences techniques sur les « Composites dans le bâtiment » et sur « La wax naturelle GREENFIX pour le surf ». Un public nombreux a participé à ces conférences qui ont donné lieu à un échange nourri avec l’assistance.

Tout savoir sur l’énergie photovoltaïque

L’énergie du soleil peut être employée essentiellement par trois moyens :
La chaleur passive reçue du soleil qui parvient naturellement à la Terre. Cet élément est pris en compte par les bâtisseurs et les architectes depuis les débuts de la civilisation pour réduire les besoins de chauffage, notamment par le moyen d’une exposition des habitats au sud.
Le rayonnement solaire est également employé pour son effet calorifique. On parle alors de solaire thermique, exploité de manière peu concentré pour du chauffage d’eau ou de bâtiment ou, sous forme très concentrée par la focalisation des rayons, pour la production d’électricité dans une centrale thermique – la vapeur actionnant les turbines provient alors d’un échange entre une source d’eau et le liquide caloporteur exposé au rayonnement concentré. Quarante millions de foyers sont ainsi équipés de capteurs solaires de chauffage domestique. L’Allemagne dispose d’un parc installé de près de dix millions de mètres carrés, soit la moitié des capacités européennes. La France peine encore à dépasser le million de mètres carrés, malgré les ambitions du plan Face Sud (200 000 chauffe-eau solaires en 2010).
Enfin, l’énergie solaire photovoltaïque consiste en la transformation de l’énergie du soleil en électricité propre à alimenter les différents types d’appareils électriques. Elle peut trouver des applications à l’infini ou presque en se substituant aux moyens de production classique. Il faut souligner que la production d’électricité s’opère à partir de la lumière du jour et non seulement par l’exposition au soleil.
Pour avoir un aperçu complet de cette énergie photovoltaïque, téléchargez le rapport d’information du député Serge POIGNANT : Rapport Photovoltaïque

Rapport mondial 2009 de l’énergie éolienne

L’année 2009 est de nouveau une année record pour l’utilisation de l’énergie éolienne dans le Monde. En dépit de la crise économique globale, les investissements dans de nouvelles éoliennes ont dépassé de beaucoup ceux des années passées.
La capacité éolienne mondiale installée a atteint 159 213 MW, après 120 903 MW
en 2008, 93 930 MW en 2007, 74 123 MW en 2006 et 59 012 MW en 2005. De nouveau, on peut constater que la capacité éolienne installée fait plus que doubler tous les trois ans.
Le marché des nouvelles éoliennes a progressé de 42.1 % et atteint un volume total de 38 312 MW, après 26 969 MW en 2008, 19 808 MW en 2007 et 15 111 MW en 2006. Il y a dix ans, ce marché ne représentait que 4 GW, le dixième de sa valeur en 2009.
En comparaison, selon l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, la part de l’énergie nucléaire dans le marché mondial de l’énergie a encore baissé en 2009 et le nombre de centrales nucléaire a diminué d’une unité.
Le chiffre d’affaires mondial du secteur éolien a atteint 50 milliards d’euros (70 milliards de dollars) en 2009, à comparer aux 40 milliards d’euros l’année précédente.

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Electrodes innovantes pour batteries Li-ion : le projet GREENELION de SAFT

Le marché des batteries Li-ion a connu une très forte croissance ces 10 dernières années. Les applications portables (ordinateurs, téléphones, et plus récemment outillages portables) représentent le fer de lance de cette croissance dans un marché où la technologie Li-ion s’impose en raison de ses fortes valeurs d’énergie spécifique.
Aujourd’hui, la technologie Li-ion pénètre le marché des applications industrielles, marché beaucoup plus exigeant que celui des applications portables car il requiert des performances au moins équivalentes en termes d’énergie, de puissance et de coût, mais avec des exigences de durée de vie et de sécurité beaucoup plus élevées.
En particulier, le déploiement prévisible des Smart Grids (Réseaux Electriques Intelligents) suppose le développement de systèmes de stockage à plusieurs niveaux : Stockage couplé au photovoltaïque ou à l’éolien, stockage dynamique décentralisé (niveau sous-station, transmission ou distribution) pour gérer l’équilibre du réseau, stockage de sécurité (télécoms…). Ces smart grids doivent permettre de mieux gérer la demande et donc de mieux utiliser l’énergie produite par les centrales.
D’autre part, la croissance du marché de ce type de batteries (estimation d’un facteur x4 sur la capacité entre 2008 et 2018) et l’évolution des législations imposent d’associer la composante environnementale à tout nouveau programme de développement et de mettre au point de nouveaux procédés respectueux de l’environnement. En effet la production des batteries suppose aujourd’hui l’utilisation de solvants pour lesquels il faut trouver une solution de remplacement.
Le consortium GREENELION, coordonné par SAFT batteries en collaboration avec HUTCHINSON, HEF, RESCOLL et l’UCBL, a pour objectif de mettre au point un élément Li-ion avec un procédé d’élaboration d’électrode très innovant et respectueux de l’environnement permettant d’augmenter la puissance et la durée de vie de l’accumulateur sans diminuer sa densité d’énergie.
Les développements réalisés dans le cadre de ce projet permettront à SAFT de conforter sa position de leader sur le marché exigeant des batteries à applications industrielles et de s’imposer durablement sur le nouveau marché prometteur des énergies nouvelles.

Pour plus d’infos : j.a@rescoll.fr

10 millions d’euros d’OSEO pour un projet dans le photovoltaïque

OSEO vient d’attribuer une aide de 9,8 M€ au projet SOLCIS. D’une durée de deux ans, ce projet collaboratif vise à développer deux nouvelles générations de modules photovoltaïques « couches minces », basées sur des alliages de cuivre, d’indium, de sélénium et de gallium (CIGS), ainsi que l’ensemble des équipements nécessaires à la fabrication de ces modules. En associant des acteurs positionnés sur l’ensemble de la chaîne de valeur (matériau, procédé, équipements, caractérisation, modélisation), le projet a également pour ambition de structurer une filière industrielle française basée sur ces technologies CIGS très prometteuses.
Les solutions développées reposent sur un procédé de fabrication par électro-dépôt à pression et température ambiantes. Cette approche permet de diminuer les coûts de production des modules photovoltaïques et d’accélérer leur fabrication en améliorant ainsi leur intérêt économique.

Le consortium SOLCIS, structuré autour de la PME chef de file NEXCIS, associe sept PME (Amplitude Systèmes, Eolite Systems, Komax, Mondragon Assembly, Qualiflow-Therm, Rescoll et Solems) et six laboratoires publics (Armines, CMP, IM2NP, IRDEP, LCP et LP3).
Pour l’ensemble des partenaires, SOLCIS permettra à la fois de trouver de nouveaux débouchés sur le marché photovoltaïque et de se doter de technologies innovantes exploitables dans d’autres domaines tels que le médical, l’optique ou le traitement de surface.

Téléchargez le communique de presse : com presse SOLCIS_final

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